Entretien avec Salim Lamrani

Un entretien rare et passionnant avec Alice Walker, écrivaine étasunienne et figure majeure du combat pour les droits civiques Engagée dès son plus jeune âge contre la ségrégation raciale qui sévissait contre les personnes de couleur noire aux États-Unis, Alice Walker est une militante féministe qui place la liberté et la justice sociale au cœur de son action et défend le droit à l’avortement. Elle mène depuis de longues années un combat contre le sexisme, la violence, le patriarcat et le trafic d’enfants. Elle est également très engagée dans la lutte pour la préservation de l’environnement.

Après de brillantes études, elle se lance dans l’écriture et publie son premier recueil de poésie à l’âge de 24 ans et mène parallèlement une carrière académique dans de prestigieuses universités, dont Berkeley, où elle enseigne la littérature et les études afro-américaines.

En 1983, elle devient la première femme noire à obtenir le Prix Pulitzer pour son roman La couleur pourpre, qui est aujourd’hui l’un des cinq livres les plus lus aux États-Unis et l’un des plus vendus au monde. Il a été porté au cinéma par le réalisateur Steven Spielberg.

Au cours de ces conversations pleines d’histoire, d’humanité et de leçons de vie, Alice Walker revient sur son enfance douloureuse, marquée par la violence de la ségrégation, dans le sud des États-Unis. Elle raconte sa prise de conscience politique et évoque ses grandes rencontres avec les personnes qui l’ont inspirée, notamment l’historien Howard Zinn. Très influencée par la Révolution cubaine et son message universel d’émancipation, elle évoque la figure de Celia Sánchez, dénonce la politique des États-Unis et parle sa rencontre avec Fidel Castro. Alice Walker conclut cet entretien par une magnifique réflexion humaniste sur l’amour.

 

Source : auteur

Notre dossier États-Unis