Par le CPI
Source : CPI
Le bureau d’information gouvernemental palestinien a confirmé que plus de 900 000 Palestiniens restent fermement ancrés à Gaza-ville et dans le nord de la bande de Gaza, refusant catégoriquement de se déplacer vers le sud, malgré la brutalité des bombardements et le génocide en cours perpétré par l’Occupation « nazie sioniste » dans le cadre d’un crime de « transfert forcé » permanent, en violation flagrante de toutes les lois et conventions internationales.
Dans un communiqué publié ce samedi, le bureau a indiqué que les équipes gouvernementales ont observé une intensification du déplacement forcé depuis Gaza vers le sud, à cause des crimes atroces de l’ennemi occupant « terroriste sioniste », depuis le début de l’opération d’évacuation obligatoire. Environ 270 000 personnes ont été contraintes de quitter leurs maisons sous les bombes.
Mais en parallèle, les équipes ont également observé des mouvements de retour : plus de 22 000 personnes sont revenues dans leurs quartiers d’origine à Gaza-ville, après avoir transféré leurs biens au sud pour les sécuriser, avant de retourner par manque total de conditions de vie minimales dans le sud.
Le communiqué a précisé que la région de Al-Mawassi, à Khan Younès et Rafah, où s’entassent actuellement près d’un million de personnes, et que l’Occupation « terroriste sioniste » présente mensongèrement comme une « zone humanitaire sûre », a été la cible de plus de 110 frappes aériennes, causant plus de 2 000 morts dans des massacres successifs commis dans la zone elle-même.
Il a également souligné que ces zones sont totalement dépourvues d’infrastructures vitales :
aucun hôpital, pas de réseau d’eau potable, pas d’alimentation, ni abris décents, ni électricité, ni accès à l’éducation – rendant la vie dans ces conditions pratiquement impossible.
Le bureau a également alerté que la superficie désignée par l’ennemi occupant « nazi sioniste » comme « zone de refuge » ne représente que 12 % de la bande de Gaza, où l’on tente de concentrer plus de 1 700 000 de personnes, dans le cadre d’un plan visant à transformer ces zones en « camps de concentration », dans une politique systématique de déplacement forcé, destinée à vider Gaza-ville et le nord de Gaza de leurs habitants – un crime de guerre à part entière, et un crime contre l’humanité, en violation du droit international et du droit international humanitaire.
Le bureau a fermement condamné la poursuite du génocide et du déplacement forcé commis par l’Occupation « fasciste sioniste » contre les civils palestiniens, dénonçant le silence international honteux et le manquement aux responsabilités juridiques et morales.
Il a tenu l’Occupation « nazie sioniste », ainsi que son allié stratégique, les États-Unis, et les pays impliqués dans les crimes de génocide, pleinement responsables de ce qui se passe et de ses conséquences juridiques internationales.
Enfin, le communiqué a appelé la communauté internationale, l’ONU, ainsi que les tribunaux et institutions juridiques internationales à agir de manière sérieuse et urgente pour faire cesser ces crimes, traduire les dirigeants occupants sionistes devant la justice internationale, et garantir la protection des civils palestiniens ainsi que leur droit à vivre en sécurité et avec dignité sur leur terre.
Source : CPI
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