Par Al Manar

Le quotidien israélien Haaretz a publié un rapport détaillant une partie des dégâts et des pertes causées par les attaques de missiles iraniens visant diverses zones israéliennes. Ces destructions sont inédites depuis l’implantation de l’entité sioniste en Palestine.

Le journal indique que pendant 12 jours, l’Iran a lancé environ 530 missiles balistiques dans 42 tirs. L’armée d’occupation israélienne a quant à elle utilisé environ 285 missiles intercepteurs issus des systèmes de défense aérienne américains et israéliens, pour un coût dépassant les cinq milliards de shekels, (plus de 1,5 m$) : il s’agit de missiles israéliens Arrow 3 et Arrow 2, ainsi que des missiles américains THAAD.

Selon les données du Haaretz, basées sur la documentation des sites de ciblage de 33 missiles balistiques iraniens, 30 d’entre eux étaient équipés d’ogives pesant des centaines de kilogrammes d’explosifs, tandis que les trois autres étaient des missiles à fragmentation, chacun tirant de petites bombes munies d’une ogive pesant environ 7 kg.

Les municipalités locales ont quant à elles recensé 113 bâtiments qui ont été gravement endommagés, tandis que des centaines d’autres ont subi des dommages partiels. Certains de ces dommages ont été causés par des ogives massives qui ont généré des ondes de choc jusqu’à 600 mètres du lieu de l’impact.

Parmi les zones les plus durement touchées figure Tel-Aviv, où 478 bâtiments ont été endommagés, dont 20 gravement.

À Rehovot à 20 km de Tel Aviv, 124 bâtiments ont été endommagés par deux frappes de missiles, dont l’Institut Weizmann des sciences.

À Petah Tikva au nord-est de Tel-Aviv, 4 bâtiments ont été détruits et la frappe a fait 4 morts.

À Bat Yam dans le district de Tel Aviv, 22 bâtiments ont été endommagés et 9 personnes ont été tuées dans un bâtiment directement touché.

À Haïfa au nord de l’entité, 64 bâtiments ont été endommagés dans quatre zones d’impact, et trois personnes ont été tuées dans les raffineries de pétrole.

À Beersheba au sud, 9 bâtiments ont été gravement endommagés, dont un bâtiment de l’hôpital Soroka. Le nombre d’appartements rendus inhabitables a atteint les 166, tandis que 4 personnes ont été tuées lors d’une frappe menée le matin du cessez-le-feu.

Le journal a noté que la plupart des municipalités s’efforcent de démolir les bâtiments endommagés le plus rapidement possible, parfois en quelques jours, afin d’éviter le danger potentiel qu’ils représentent et d’effacer la « douloureuse cicatrice » au cœur des quartiers résidentiels.

A noter que ces données s’abstiennent de révéler les dommages causés dans les bases militaires ou de renseignement israéliens, d’autant que la censure militaire a été imposée sévèrement pendant les 12 jours de guerre.

Source: Média

Source : Al Manar
https://french.almanartv.com.lb/…

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