Rapport du CPI
Gaza – Centre Palestinien d’Information
L’entité sioniste a été confronté, le jeudi19/06/2025, à une double attaque iranienne combinant missiles et drones, causant des dizaines de blessés et des dégâts étendus dans plusieurs régions. Alors que Tel-Aviv s’est empressé d’accuser l’Iran d’avoir ciblé l’hôpital Soroka à Beer Sheva, les récits iraniens et des enregistrements diffusés sur le terrain par des colons ont révélé que les frappes visaient en réalité des installations militaires et de renseignement adjacentes à l’hôpital, mettant une nouvelle fois en lumière la nature militarisée des infrastructures sionistes, où les installations civiles et militaires se confondent au cœur des villes et des quartiers.

La radio de l’armée d’occupation a affirmé qu’environ 20 à 30 missiles avaient été lancés depuis l’Iran, constituant la plus importante salve en 48 heures. La télévision publique sioniste a quant à elle rapporté que le nombre de blessés dans l’attaque iranienne s’élevait désormais à 137.

Selon des médias sionistes, l’un des missiles aurait touché l’hôpital Soroka à Beer Sheva, qui soigne les soldats blessés à Gaza, provoquant l’effondrement complet d’un bâtiment.
Cependant, des médias iraniens ont indiqué que les frappes visaient le quartier général du commandement et du renseignement militaire près de l’hôpital Soroka, ainsi qu’un camp de renseignement dans le parc technologique de Gav Yam, et non l’hôpital comme le prétend l’occupation.

L’agence de presse iranienne a précisé que la cible des frappes à Beer Sheva était le siège du commandement et du renseignement militaire sioniste, situé à proximité de l’hôpital Soroka, qui a subi des dommages dus aux ondes de choc. L’agence a ajouté que l’installation visée abritait des milliers de soldats, des systèmes de commandement numérique, des opérations de cyberguerre, ainsi que des systèmes de commandement, de contrôle, de renseignement, de surveillance et de reconnaissance de l’armée sioniste. L’agence Tasnim, proche des Gardiens de la Révolution iraniens, a souligné que les médias de l’occupation tentaient de présenter le site comme un hôpital, alors qu’il s’agissait en réalité du quartier général du renseignement militaire sioniste adjacent à l’hôpital, ainsi que d’un camp de renseignement dans le parc technologique de Gav Yam.
L’agence a également noté que les installations ciblées abritaient des forces militaires sionistes, des systèmes de commandement numérique et des infrastructures de cyberopérations.
Une narration sioniste trompeuse
Les médias et responsables sionistes tentent de construire un récit mensonger en affirmant que l’hôpital Soroka était une cible directe de l’attaque iranienne, alors que les faits indiquent le contraire. Des vidéos diffusées par des colons depuis l’hôpital et ses alentours ne montrent aucun impact direct d’un missile iranien dans l’enceinte de Soroka, mais seulement des dégâts limités dus à une onde explosive, sans trace de frappe directe.
Les allégations sionistes concernant le bombardement de l’hôpital contredisent également le black-out médiatique imposé par la censure militaire de l’entité sur la nature des cibles touchées à travers le pays. Des informations sécuritaires ont confirmé la sensibilité militaire de la zone.
Des observateurs soulignent que la stratégie des autorités d’occupation consistant à utiliser des installations civiles comme boucliers pour des sites militaires n’est pas nouvelle. Elle a systématiquement militarisé les quartiers résidentiels et les infrastructures vitales, exploitant la dimension « civile » comme ligne de défense politique et morale.
Deux poids, deux mesures

Le récit trompeur de Soroka révèle la duplicité des standards sionistes : alors que l’entité invoque le droit international humanitaire pour criminaliser les attaques contre les infrastructures médicales, il ferme les yeux sur sa propre destruction systématique du système de santé à Gaza, transformant les hôpitaux en cibles militaires sous prétexte qu’ils seraient utilisés par la Résistance comme centres de commandement – sans en apporter la moindre preuve, selon de nombreux rapports onusiens et internationaux.
Des rapports répétés de l’OMS et de l’ONU confirment que l’armée d’occupation a mis hors service 19 hôpitaux sur 36 à Gaza, tandis que le nombre d’attaques militaires contre les hôpitaux et structures sanitaires du territoire s’élève à 697 depuis le début de la guerre d’extermination le 7 octobre 2023.
Une société militarisée
Les frappes iraniennes contre les installations militaires et de renseignement près de Soroka mettent en lumière la réalité de la structure sociétale sioniste, fondée sur la militarisation. Du ministère de la Défense à l’état-major, en passant par les sièges du Mossad et du Shin Bet, ces institutions ne sont pas situées dans des zones isolées ou des bases militaires fermées, mais au cœur de « quartiers civils » comprenant des centres commerciaux, des universités, des logements et des parcs publics. En temps de guerre, toute cible militaire devient donc une menace directe pour les colons eux-mêmes.
De nombreuses études confirment que la société sioniste constitue un modèle intégré de société militarisée, où l’institution militaire imprègne la vie quotidienne, politique et économique, appliquant concrètement le principe de « l’armée du peuple ». Tout sioniste est considéré comme un soldat potentiel ou réserviste, depuis le service militaire obligatoire (hommes et femmes) jusqu’à la normalisation des armes dans l’espace public, où le service militaire est un pilier de la cohésion sociale.
Cette fusion rend les frontières quasi inexistantes entre la « vie civile » sioniste et l’armée, transformant cette dernière en miroir des orientations de la société, utilisée comme outil direct dans la gestion du conflit – non seulement contre les Palestiniens, mais contre tout ennemi désigné.
Escalade régionale
Avec le soutien américain, m’entité a lancé une vaste attaque contre l’Iran à l’aube du vendredi 20/06/2052, visant des sites militaires et nucléaires, et assassinant des responsables militaires et scientifiques, dans le cadre d’une opération baptisée « Le Lion Montant », visant à saper les capacités nucléaires et militaires de Téhéran.
En réponse, l’Iran a mené une série de frappes de missiles et de drones contre des cibles militaires et économiques contre l’entité, faisant des dizaines de morts, des centaines de blessés et d’importants dégâts infrastructurels.
Source : CPI
https://french.palinfo.com/rapports/…