Par B’Tselem

Voici Maram al-Astal, 16 ans, un lycéen de Gaza. Israël refuse de la laisser partir en Cisjordanie pour vivre avec son père.

Elle a décrit la faille dans sa famille :

« Seuls ma mère et mes frères ont reçu la permission de changer leur adresse à Qalqiliyah, où mon père vit depuis longtemps. L’occupation israélienne a refusé de me laisser emménager là-bas avec eux, et je suis le seul encore enregistré à Gaza. Mon père vit à quelques kilomètres de Gaza, et je ne peux pas l’atteindre juste parce qu’il y a un poste de contrôle. Je ne suis pas un terroriste. Je veux juste vivre ensemble avec toute ma famille. « 

« Je ne me souviens pas de la dernière fois que je me suis réveillé et que j’ai embrassé mon père comme les autres enfants. Je ne me souviens pas non plus du dernier mois de Ramadan quand papa s’est assis autour de la table avec nous pendant le repas du petit déjeuner. Je ne le vois que sur l’écran du téléphone, ce qui est très dur pour moi parce que ce n’est pas réel. J’aimerais avoir le permis et que nous puissions tous emménager ensemble. « 

Le régime d’apartheid d’Israël empêche des milliers de familles palestiniennes, dont l’un des époux est originaire de Cisjordanie et l’autre de la bande de Gaza, de vivre ensemble en famille en Cis jordanie. Ces familles sont forcées de faire un choix impossible entre vivre ensemble à Gaza – au prix de la séparation de la famille en Cisjordanie et de supporter les conditions de vie difficiles et les difficultés financières à Gaza – ou vivre séparément, avec un conjoint e élever les enfants par eux-mêmes. Cette interdiction fait partie de la politique de séparation d’Israël, conçue pour isoler la bande de Gaza et mise en œuvre depuis les années 90.

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Source : la page FB de B’Tselem
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