Par Mehdi Messaoudi

Au moment ou l’Algérie par la voix de son président Abdelmadjid Tebboune exprime son opposition à toute normalisation avec l’entité sioniste, le recteur de la Grande Mosquée de Paris Chemseddine Hafiz s’est brillé par sa présence ce dimanche 4 décembre dans une conférence organisée par le  Conseil représentatif des institutions juives de France CRIF, marquée aussi par la participation de l’ambassadrice de l’entité sioniste, Yaël German.

Ont pris part à cette conférence du CRIF, qui coïncidait avec la commémoration en France de la Journée nationale du souvenir et de recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d’Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc.

Est-ce une normalisation à connotation religieuse?

La question mérite d’être posée dans la mesure, ou la  Grande Mosquée de Paris serait bel et bien un patrimoine algérien. Les tentatives d’imposer des figures de la défense de l’entité sioniste, ne sont plus à présenter, comme l’illustre cette tentative d’imposer le Rabbin de la communauté juive en France Haïm Korsia, dans l’avion de la délégation qui accompagnait le président français Emmanuel Macron lors de sa visite d’Etat en Algérie le mois d’août dernier.

Dans le même sillage une campagne a été menée par les nostalgiques de l’Algérie française et du Paradis Perdu, et leurs supplétifs, de la nouvelle version de la 5ème colonne, pour convaincre les autorités algériennes  d’autoriser le chanteur franco-israélien, Enrico Macias à se rendre en Algérie dans sa ville natale Constantine  pour commémorer ses actions criminelles menées à l’égard des algériens lors de la guerre de libération nationale.
Et par enchantement, les présents à cette conférence du CRIF sont en majorité ceux qui se sont rendus en Algérie à l’occasion de la visite de Macron, comme Benjamin Stora, et Rachid Temal en plus de l’ancien président français Nicolas Sarkozy, l’ambassadrice des EAU, Mme Hend  Al Oteiba, l’ancien ambassadeur de l’entité sioniste Yehuda Lancry, l’ancien ambassadeur du régime du Makhzen Saïd Benryane, Gil Taieb, vice-président du CRIF, partenaire de Kamel Amellal dans l’élaboration de la Loi Avia, destinée à s’attaquer à tous ceux qui critique  le régime d’Apartheid d’Israël, ainsi que les très controversés le député franco-israélien, porte voix- de Benjamin Netanyahou, en l’occurrence Habib Meyer et l’actuel ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti. Tout ce beau monde  est venu encenser la démocratie israélienne bâtie sur la violation , la répression et l’extermination du Peuple Palestinien. Les intervenants tentaient de défendre le régime d’Apartheid, anticipant par voie de conséquence l’arrivée des fascistes au pouvoir en Israël, dont les figures qui feront partie du cabinet du chef du Likoud Netanyahou, ne jurent que par la colonisation de ce qui reste des territoires palestiniens et l’extermination de ce peuple qui combat le déni du droit international depuis 75 ans, devant le mutisme de la communauté internationale

Boualem Sansal, le néocolonisé du sionisme

A l’instar du maître-chanteur et chef de l’organisation terroriste du MAK en l’occurrence Ferhat M’henni; le néocolonisé Boualem Sansal devient un habitué des salons sionistes et néocolonialistes. Ce dernier a été invité par les Amis du CRIF le mercredi 30 novembre, à animer une conférence. Un échange très intéressant autour du thème « Le courage ou la soumission, seul choix face à l’islamisme ».

Source : Algérie54
https://algerie54.dz/…