Par Ziad Medoukh

Le temps s’arrête à la porte de l’histoire
Il écoute les larmes d’un enfant triste
Faible devant cette quantité de malheurs,
Qui dépasse sa capacité à pleurer,
Il crie du fond des décombres
Une blessure qui ne dort pas
Cherchant un endroit parmi les éclats et la mort,
Affamé tandis que le pain attend à la frontière
Et le lait tombe de la bouche du projectile
Sa pulsation écrit encore sur le mur silencieux
L’hymne de la colère
Fermement comme un tronc d’olivier
Face à la pelle de l’isolement
La larme du ciel arrive toujours en retard.
C’est la voix de la blessure et
Le cri de la vérité
Le saignement du coeur
Épuisé par le silence de la conscience
Dans la mémoire des ténèbres
Des yeux secs attendent la pluie
L’écho de son rire est coincé dans les coins
Des rêves suspendus.
Ils sont la lumière d’une promesse de liberté
Un souffle de paix
La confiance en sa manière d’être vivant
Les chants d’une âme légère
La lumière de la vie face à l’obscurité
Les danses des fleurs sur le rythme de l’aube
La douce mélodie de ce grand émoi

La patrie commence par l’odeur
Du pain de ma mère
Et par l’ombre d’un citronnier
Qui résiste toujours aux atrocités infligées.

Source : auteur
https://www.facebook.com/ziadgaza.medoukkh/…

Le sommaire de Ziad Medoukh
Notre dossier Palestine

Laisser un commentaire