Par Gérard Collet

C’est incontestablement une forme de génocide qui s’amplifie à Gaza. Il aura fallu longtemps pour que le terrible terme s’impose, mais les témoignages et les preuves s’accumulent, et les soutiens les plus fervents de la politique israélienne mènent désormais une lutte d’arrière garde pour le réfuter. Or cette marche vers un génocide, les milieux dirigeants des nations occidentales l’ont cyniquement accompagnée – à des degrés divers –, tandis que les mouvements sociaux, les associations de défense de la Palestine, les organismes juifs progressistes, et la gauche radicale n’ont pu les contraindre à prendre des mesures pour infléchir la politique israélienne. Il est maintenant fort probable que, si les menées des sionistes extrémistes et intégristes se sont montrées dévastatrices pour la Gaza et génocidaire pour le peuple palestinien, elle auront nécessairement des conséquences majeures sur les équilibres sociaux et politiques au sein de l’Occident Démocratique.

Ce qui est arrivé, ce qui continue d’arriver à la population gazaouie, au peuple palestinien dans son ensemble, est purement et simplement une abomination, une horreur indescriptible, le dictionnaire manque de mots pour le qualifier.

Tous les aspects du massacre déterminé, impuni, cynique et lâche y sont réunis.

Depuis une disproportion inédite des forces armées imbues de leurs armes incoercibles et trans-humaines, jusqu’à la volonté d’incarcérer physiquement et psychologiquement une population entière.

Bombardements incessants de populations sans défense, savante organisation de la famine, privation totale de liberté, destruction des infrastructures, épouvante perpétuelle de familles chassées comme des nuisibles. Une population entière, cloîtrée, emprisonnée, isolée, privée de toute ressources, de tout accès à l’extérieur, assaillie sans relâche, pilonnée, poursuivie dans ses moindres abris avec les moyens modernes les plus terrifiants, les plus impitoyables et aveugles, les plus inéquitables. Une population privée de tout allié, de tout appui qu’il soit tactique ou même moral. Abandonnée de tous. Abandonnée tout au moins de tous les pouvoirs et de toutes les diplomaties au pouvoir dans l’Occident éclairé.

Une population décimée au sens littéral du terme, totalement désarmée, dans l’impossibilité de se mettre à l’abri, ballottée, interdite de soins, de nourriture, d’écoles, d’abris, à la merci d’une armée suréquipée et certaine de l’immunité. Il n’y a pas d’équivalent dans l’époque moderne, sauf à évoquer le ghetto de Varsovie, pâle modèle ne disposant pas encore des armes cybernétiques et de l’assassinat ciblé automatisé.La figure est indescriptible nous le savons.

Avant même que la barbarie de cette énième Nakba n’éclate aux yeux du monde, tout a été fait pour que « les horreurs du 7 octobre » deviennent l’alibi à tout faire de l’interminable crime de guerre qui se préparait. Tout a été fait pour que cette date apparaisse comme le début de l’histoire, pour accréditer l’idée que les destructions qui adviennent sont a priori légitimes. Toute personnalité ne se pliant pas à l’injonction de réduire l’attaque du Hamas à un acte terroriste et à rien d’autre, fut systématiquement taxée d’antisémitisme, et par cet artifice immédiatement disqualifiée. Or cette attaque, profondément enracinée dans les 75 années d’oppression des populations palestiniennes, comprenait également une défaite au combat – défaite inévitablement temporaire – des Forces de Défense d’Israël qu’il importait évidemment d’occulter.

Tout a donc été dit là dessus, tout est désormais connu, même si l’occupant persiste à interdire l’accès aux moyens d’information extérieurs, et à « cibler » tout journaliste non accrédité sur le terrain, un choix qui est en lui-même un aveu.

Pourtant, l’épouvantable et déshonorant épisode de destruction d’un peuple désarmé ne sera pas le seul effet de cette oppression criminelle. Ses conséquences globales seront très certainement majeures en de nombreux domaines au sein de ce qu’il est convenu d’appeler l’Occident.

Car ce monde « libre », le monde des « démocraties éclairées » a appuyé sans états d’âme tous les actes de l’oppresseur, a garanti son « soutien inconditionnel et définitif » à un régime d’extrême droite dirigé par un potentiel condamné de droit commun, assisté d’intégristes illuminés et de colonisateurs déchaînés. Car les nations qui se réclament sans cesse des droits de l’homme ont méprisé les avis des instances internationales qu’elles avaient elles-mêmes jadis instaurées ; elles ont obstinément ignoré les alertes des organismes humanitaires, méconnu les avis de la CPI naguère révérée comme l’expression de la justice éclairée, comme un progrès majeur de gouvernance mondiale incarnant une justice impartiale (1)…

Bien entendu, et selon un schéma hélas bien connu, les sphères économiques n’ont pas été en reste, et ont souvent mis tous leur poids dans la balance (2).

Les séquelles dans nos propres esprits d’occidentaux, dans nos certitudes, dans nos prétentions et dans nos croyances ne peuvent être que très lourdes. Le désaveu flagrant des valeurs dont nos dirigeants se réclament sans cesse – en notre nom – pour gagner nos suffrages pourrait bien être cette fois-ci définitif.

Car désormais, comment sera le monde ? Comment sera notre monde, celui des Lumières, celui de la démocratie revendiquée comme un étendard, celui des droits de l’Homme, de la Liberté de la Fraternité et de la Justice, le monde de l’Occident triomphant et fier de sa manière d’orchestrer les relations internationales ?

Et maintenant comment pourrons-nous encore croire en ce monde policé et en ses « valeurs », sans cesse brandies comme le rempart de la civilisation ? Comment allons-nous vivre dans ce monde ? Comment les autres nations regarderont-elles ce monde, et du haut de quelles prétentions morales pourrons nous encore faire la leçon à ceux qui ne nous ressemblent pas ?

Que va-t-il advenir ?

Car il s’est produit sous nos yeux, en toute connaissance de cause, un séisme insupportable, abominable, inhumaine. Ce ne fut pas une flambée, ce ne fut pas pas un brusque et bref élan de vengeance. Ce fut une crucifixion de longue durée, savamment mûrie, scientifiquement préparée minutieusement organisée, machiavéliquement exécutée. Ce fut un martyr obstiné, tenace, vindicatif, dont les développements montrèrent progressivement et indubitablement la nature préméditée, stratégique, assumée.

Ce le fut tellement, que ce drame qui s’est poursuivi durant d’interminables mois a fini par contraindre les plus solides défenseurs d’Israël à ouvrir les yeux. A conduit les plus cyniques d’entre eux à feindre de découvrir l’atrocité qu’un nombre croissant de citoyens avait déjà comprise de longue date en dépit des efforts de dissimulation et d’euphémisation de média de masse impardonnables. A conduit les plus intelligents et les plus habiles d’entre eux à simuler la contrition d’une tardive prise de conscience, de peur d’être emportés dans la honte et le déshonneur. Quoi que certains d’entre eux, plus acharnés encore, aient manqué encore ce dernier cap, et soient désormais condamnés à laisser dans l’Histoire leur nom à jamais avili par leurs arguments ignobles, pervers, aveuglés.

Ce qui s’est produit n’a pas d’équivalent, tout au moins pour un habitant des démocraties depuis l’après guerre ; c’est une infamie remontant des périodes les plus noires et des lieux les plus martyrisés.

Et durant cette interminable écrasement méthodique, les dirigeant politiques de l’Occident civilisé – nos dirigeants élus – leurs chaînes de télé et de radio (3) – nos mass-média, toutes leurs sphères de pouvoir ont à l’unisson et pudiquement tourné leurs regards ailleurs. Avec un bel ensemble, tous ont donné la priorité à toute autre information lénifiante, respectant sans faiblir la doxa étouffante du « droit à se défendre ». Lorsqu’ils y furent contraints par quelque événement particulièrement injuste et inhumain, lorsqu’une preuve infamante de leur duplicité partisane parvint à percer le mur de leur partialité, ils exhibèrent invariablement la mémoire du 7 octobre en forme de justification. Tout a été dit là-dessus. Tout est désormais connu de cet aveuglement volontaire.

On prête volontiers à Albert Einstein la prophétie : « Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire. »

Mais alors, comment sera le monde pour nous, citoyens des nations « démocratiques », témoins ébahis de cet événement atterrant ? Comment nous conduirons-nous demain dans ce monde qui a prétendu être l’avant-garde morale et civilisationnelle de la planète, et quelles peuvent être les conséquences dans nos propres pays, dont les gouvernants ont sciemment « importé la guerre de Palestine », tout en en nous mettant hypocritement en garde contre ce risque ?

Dans ce monde dont les élites, dont certains intellectuels ou prétendus tels, dont tant de média parmi les plus influents ont doctement tenu à nous persuader que nous étions les bienheureux citoyens et acteurs.

Quel regard porterons-nous désormais sur ce monde et comment pourrons nous y trouver place, y reprendre confiance ? De quel œil le regarderont le reste de l’humanité, le sud global, l’Orient, l’Islam, l’Amérique Latine, les « régimes » qu’on nous désignait hier encore comme tyranniques, obscurantistes et ignorant tout humanisme, et qui furent ceux qui ne s’associèrent pas à l’Hallali ?

Mais il y a plus grave encore pour notre avenir et pour notre conscience politique. Comment nous autres, citoyens des démocraties, regarderons-nous désormais nos dirigeants qui ont laissé se perpétrer cette horreur, sans jamais faire un geste susceptible de seulement freiner la fureur de la puissance tortionnaire dominante ? Quand au moins ils n’ont pas apporté leur aide matérielle honteuse, et garanti à l’état israélien une aide morale inconditionnelle marquée d’ignominie ?
Quel regard porterons-nous sur nos institutions, supposées être le vaisseau avancé de la civilisation, ces institutions qui n’ont pas permis de peser sur les décisions d’exécutifs complices ?

Quel crédit accorderons-nous à l’avenir à nos prétentieuses croyances « démocratiques » et humanistes, quand jamais l’opinion des citoyens ne fut consultée, mais où les forces répressives tentèrent sans vergogne de faire taire l’expression des oppositions, taxées d’antisémitisme et d’apologie du terrorisme ?

Quel regard porterons-nous enfin sur nos médias, sur nos grands éditorialistes, sur nos journalistes vedettes, qui ont été si peu nombreux à tenter de recueillir des informations de terrain, à s’efforcer de rétablir l’Histoire, à chercher des images redonnant une identité aux victimes, à les mettre en valeur et à les faire connaître. Pourrons-nous encore croire en la qualité de l’information « libre », garantie sans fake news, objectives, non partisanes, exemptes de toute pression, et réfractaires aux doxas faciles (4).

Des médias qu’il fallut bien délaisser pour s’informer ailleurs, pour lire – quel paradoxe – la presse israélienne, afin de recueillir au pays même de l’oppresseur, des informations, des analyses et des avis auxquels jamais ils n’eurent le courage de donner le moindre écho. Des analyses qui, chez-nous, auraient sans délai envoyé leurs auteurs devant les tribunaux (5).

Quel respect, encore, pourrons-nous garder pour ces nombreux intellectuels qui auront mis tant de temps à finir par lever un sourcil, tant de temps avant de découvrir si tard ce qui se déroulait, comme si l’enjeu n’était pas la souffrance et la mort de milliers d’êtres humains. Tant d’entre eux, en effet, ont cédé a l’injonction de réduire le Hamas et les révoltes palestiniennes à du terrorisme, feignant de ne pas voir l’intention de ce procès, de ne pas comprendre qu’il était là autant pour masquer une défaite sécuritaire que pour justifier bientôt le nettoyage ethnique.

Pourrons-nous jamais pardonner à ces brillants discoureurs qui auront attendu que leur honneur et leur notoriété risquent de s’abîmer pour enfin se réveiller. Sans parler de ceux, les plus obstinés, dont l’image sera pour toujours flétrie par leur parti-pris indigne, dont l’aveuglement ne fut pas toujours l’unique raison (6).

Pourrons-nous un jour reprendre confiance en leur parole, et à qui se vouer, sinon ?

Que restera-t-il de la pluralité d’expression, alors que tout ce qui possède un micro s’est acharné à renvoyer à l’antisémitisme ceux qui tentaient de mettre en lumière l’abomination de la politique menée par le gouvernement israélien et les actions de son armée. Quand tout média « mainstream » s’est évertué à diaboliser les forces de la gauche radicale, les seules qui n’hésitèrent pas sur le camp à choisir, ne cédèrent pas aux injonctions de diabolisation et de déshumanisation du peuple martyrisé et de ses représentants.

Que nous restera-t-il enfin, alors que nous avons pu mesurer l’impuissance de nos tentatives de résistance et d’information, l’impuissance de notre désir individuel de justice, l’impuissance de nos combats collectifs pour faire connaître un autre récit, tenter d’arrêter la tuerie de masse, et imposer une solution équitable ?

A quoi pourrons-nous croire encore, alors que nous avons été stupéfaits de la vanité de nos tentatives pour arrêter un massacre en cours.

Tout ce que notre pays possède de forces organisées, dotées de conscience politique et de conscience humaine, tout ce qui, dans notre pays tentait de s’informer au-delà du cercle contingenté des media accrédités – ou des media de la droite radicale monopolistique – tout ce mouvement de solidarité a pris conscience de sa relégation, de son incapacité à faire connaître les faits, à rappeler le projet politique obstiné du sionisme radical, à s’opposer aux diktats de dirigeants si peu démocratiquement élus, si peu représentatifs, tels ceux de la France et de l’UE.

Et comment, dès-lors, oublier notre propre responsabilité dans ce fait historique majeur, alors que le statut « démocratique » de nos pays prétend faire de nous les commanditaires de la politique de nos dirigeants, puisque comme chacun le sait, le pouvoir est ici l’expression du « peuple souverain »…
Pourtant, cette impuissance démoralisante n’est pas uniquement structurelle, elle est aussi le résultat de la démobilisation politique. Les rassemblements en défense de la Palestine ne mobilisaient souvent que trop peu de citoyens, ces nombreux samedis, tandis que de larges flots se dirigeaient vers les centres commerciaux en mal de déstockage.

Et cet épisode a rendu parfaitement évident le fait que la véritable démocratie réside au fond bien davantage dans la force des mouvements sociaux que dans les structures électives si aisément détournées. Il a également mis en lumière, s’il le fallait encore, le rôle majeur et étouffant d’un système médiatique monolithique, répétant en boucle les mêmes angles de vue. Un système dont on connaît mieux que jamais le fonctionnement de castes inféodées aux puissances d’argent, raisonnant en circuit fermé, servilement assujettis aux doxas en vigueur. Un système, qui bien que souvent contesté, se montre incapable de penser sainement le discrédit qui le frappe, se fourvoyant dans la dénégation stérile.

Bien sûr, il existait l’échappatoire de médias indépendants. Mais ceux-ci n’ont pour effet que de morceler l’opinion en une pléiade de croyances que l’émiettement rend totalement inopérantes. Et leur poids ne peut contrebalancer celui des média de masse.

Trouver une conclusion.

C’est la posture entière de nos pays, leur place dans le monde qui est ainsi remise en cause. Une démocratie ne peut peser sur les événements qu’avec l’appui de ses citoyens. Elle n’a de légitimité et de force que si les « valeurs » qu’elle revendique sont crédibles. Elle ne peut avoir de rayonnement que si son sous-bassement éthique est solide et véritable.

Ne pouvant désormais plus compter sur la suprématie scientifique, technique, productive, et militaire totale qui lui permit jadis de régner sans partage et de satisfaire à la fois les besoins matériels de ses citoyens et leur foi dans leur modèle civilisationnel, nos classes dirigeantes et possédantes ne peuvent plus compter que sur une sincère et réelle intégrité de leurs actes internationaux par rapport aux valeurs revendiquées.

Or les rhétoriques hypocrites, cyniques et condescendantes de leurs représentants, doublées d’incompétences politiques et diplomatiques flagrantes, ne peuvent plus même assurer leur pérennité de manière libérale. C’est ainsi que nous les voyons dériver lentement vers l’autoritarisme qu’elles reprochent volontiers au reste du monde ; c’est ainsi qu’elles se désagrègent de l’intérieur sous l’effet des ressorts si bien analysés par Johann Chapouteau, et prennent le risque de se tourner vers l’extrême droite et vers la guerre.

Il est exemplaire de réaliser à quel point les structures démocratiques de l’état d’Israël ont pu si rapidement être mises au service d’un système raciste et génocidaire, en route vers le fascisme, qui s’est vu conforté par chaque « élection libre » et adoubé par les autres démocraties.

Pire encore, la nature démocratique de ces institutions eut pour effet de répartit la responsabilité des cette dérive sur la population Israélienne, « peuple souverain » réaffirmant plusieurs fois son soutien par la voie électorale.

Et là encore, les mouvements sociaux massifs ne purent peser sur les décisions de dirigeants agrippés au pouvoir conquis.

Contrairement aux autocraties, les démocraties n’ont de force que par l’adhésion morale et politique de leurs citoyens.

En 2027 ou avant, demain, nos dirigeants feindront de redouter la droitisation du monde, en rendront responsables Trump ou Le Pen.

Mais jamais « n’assumeront » les conséquences mortifères de leurs ambitions puériles et de leurs actes inconséquents (7).

Conclusion

Ajoutant l’hypocrisie à la complicité de crimes de guerre, les nations occidentales en général, et la France en particulier, ont feint de redouter « l’importation du conflit israélo-palestinien », tout en prenant les décisions-mêmes qui allaient légitimement mobiliser une opinion majoritairement révoltée contre l’injustifiable martyr d’un peuple.

Il est maintenant flagrant qu’un discrédit dévastateur rejaillira indiscutablement sur les instances, les structures politiques, les média mainstream, et plus généralement sur les classes dirigeantes des pays dits démocratiques, suite à leur comportement lors de la dévastation génocidaire de Gaza par l’armée israélienne, comportement allant de la dénégation hypocrite à la répression des mouvements de soutien à la Palestine.

Et comment ne pas mettre en regard cette délégitimation avec la dégradation progressive des démocraties, de plus en plus évidente pour nombre d’analystes et politologues, et objectivée par la montée des extrêmes droites et de leurs idées partout en occident.

L’interprétation de cette convergence est certainement difficile et complexe, mais il est désormais impossible de ne pas lier la dévalorisation du concept de démocratie représentative à l’aveuglement des représentants qu’elles se sont données, et à leur mépris cynique des principes et valeurs qu’ils feignent de faire leurs.


1. On se souvient que l’exécutif français, après avoir laissé entendre qu’il n’inquiéterait pas Nétanyahou s’il posait le pied sur le territoire national, autorisa le survol du territoire par son avion.
Voir : https://www.franceinfo.fr/vrai-ou-fake/vrai-ou-faux-la-france-aurait-elle-du-arreter-benyamin-netanyahou-lorsqu-il-a-survole-la-france-pour-se-rendre-aux-etats-unis_7181730.html
2. Dernier exemple en date : aux États-Unis, Microsoft a décidé de supprimer les mails contenant les mots « Gaza », « génocide » et « Palestine » envoyés par ses employés américains. L’entreprise a décidé de bloquer les courriels contenant ces mots dans l’objet ou le corps du message après plusieurs manifestations d’employés contre ses contrats avec le gouvernement israélien.
3. Á si peu d’exceptions près, et qui ne furent pour la plupart que les media « alternatifs ».
4. La frilosité, quand ce n’est pas le choix partisan, sont amplement documentés.
Voir par exemple :
https://www.acrimed.org/Palestine-Des-victimes-sans-visages-des-crimes
https://www.acrimed.org/Israel-Palestine-Le-plus-revoltant-c-est-la
5. On peut lire évidemment Haaretz, mais également +972, +972, magazine indépendant, en ligne et à but non lucratif géré par un groupe de journalistes palestiniens et israéliens.
6. Le courage et la lucidité de nombre d’entre eux n’a hélas pas toujours suffi, sur les « plateaux télé », à dédouaner la prudence du plus grand nombre – quand ce n’était pas leur veulerie ou leur complicité.
7. Le président Macron, ignorant sans doute l’existence de dictionnaires en ligne, a pour sa part toujours confondu « assumer » avec « imposer ».

Source : Le Grand Soir
https://www.legrandsoir.info/…

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