Rapport du CPI
Au nom de Dieu, le Miséricordieux, le Clément
Notre narratif…
Le Déluge d’Al-Aqsa… Deux années de résistance et de volonté de libération
Introduction
Au cours de deux années difficiles, notre peuple palestinien a réalisé une épopée de résistance et de persévérance face aux campagnes les plus violentes visant à briser sa volonté, à démanteler sa cohésion et à soumettre son environnement. Il a conservé son identité de résistance jusqu’aux dernières actions de cette épopée.
Deux années au cours desquelles l’occupation israélienne a commis les pires massacres et génocides que l’humanité ait connus, dans l’une des guerres d’extermination les plus féroces de l’ère moderne, menée dans le cadre d’une politique de colonisation et de remplacement sanglante qui se poursuit depuis la Nakba de 1948. Cette guerre n’était pas une simple réaction conjoncturelle, mais l’incarnation même d’un projet criminel visant à nier l’existence même des Palestiniens, par le déplacement, l’affamement et la destruction sauvage des maisons, des hôpitaux, des écoles, des mosquées et des églises dans la bande de Gaza. Cette guerre a été l’incarnation d’une équation flagrante : plus l’agression s’intensifiait, plus le peuple palestinien se montrait uni et déterminé à obtenir sa liberté. Au terme de deux années d’extermination, les Palestiniens sortent plus confiants dans leur capacité à survivre, tandis que l’entité israélienne sort accablée par la défaite psychologique et la perte de sa force de dissuasion. Son discours s’est effondré et elle a commencé à se dégénérer en un paria isolé et rejeté.
Le 7 octobre 2023 n’a pas été un événement surprenant, mais plutôt un épisode parmi d’autres du conflit avec l’occupation israélienne. Le déluge d’Al-Aqsa n’est pas un souvenir éphémère, mais le point de départ d’une étape historique décisive dans la marche de notre cause, au cours de laquelle le discours sioniste s’est effondré dans son propre fief, la vérité de cet ennemi a été révélée aux peuples du monde entier, il a été mis en accusation devant les tribunaux internationaux, la possibilité de le vaincre a été confirmée, et la Palestine a porté victoire dans la bataille de la conscience mondiale, annonçant un changement dans le fief même où cette entité avait grandi.
Pendant deux ans, le peuple palestinien a fait preuve du meilleur de l’humanité en matière de foi, de sacrifice, de résistance, de persévérance, de fierté et de dignité. Notre peuple se trouve aujourd’hui à un tournant, celui de la fin de la guerre injuste contre la bande de Gaza, pour panser ses blessures et récolter les fruits de sa résistance, après que la résistance ait ébranlé la société sioniste en Palestine occupée et l’ait plongée dans des crises militaires, sécuritaires, économiques, politiques et morales, et que le monde ait pris conscience de la réalité de cette occupation, de sa nature criminelle et de sa brutalité
Nous n’oublierons pas le sang de nos enfants, de nos femmes, de nos pères et de nos malades, ni les souffrances de nos prisonniers qui ont subi les pires formes de torture ; nous n’oublierons pas la destruction totale de nos villes, de nos quartiers, de nos camps, de nos maisons, de nos mosquées, de nos églises, de nos écoles, de nos hôpitaux, de nos champs et des plages de notre mer tumultueuse, ni les tombes de nos proches qui ont été détruites. Rien ne pourra effacer notre mémoire ni la légitimité de nos rêves, profondément enracinés dans cette terre à laquelle nous appartenons de droit et à juste titre.
Cette agression insensée a révélé que cette entité n’appartient pas à l’humanité, qu’elle ne connaît pas le sens de la paix, mais qu’il s’agit d’une entité voyou, raciste et sauvage, profitant de la providence des États iniques et malicieux qui trompent le monde avec des slogans de paix, de justice et d’humanité, et qui sont directement complices du crime.
Malgré les sacrifices inouïs consentis et l’occupation qui dure depuis 77 ans, la détermination de notre peuple à poursuivre son combat et sa lutte pour récupérer sa terre et ses lieux saints ne s’est que renforcée. Les déceptions, le terrible blocus, l’impuissance et la velléité régionale et internationale face à l’occupation n’ont fait qu’approfondir sa confiance en Dieu et à la libération et au retour à sa terre.
Ce Déluge a prouvé que la flamme de notre peuple ne s’éteint pas, que son mouvement ne s’arrête pas, que sa révolution ne s’apaise pas, et qu’il existe en lui une société résistante extraordinaire, et des chevaliers intrépides qui ne se soucient pas des horreurs, et que cette vague haute de notre résistance continue depuis 77 ans ne voit à l’horizon que la libération, le retour et Al-Quds, avec une détermination inébranlable, une constance sans faille et la certitude de la victoire de Dieu et de son soutien à ses serviteurs combattants.

Le projet sioniste n’a pas appréhendé la nature du peuple palestinien, ni son identité arabe et islamique, ni ses racines profondes dans l’histoire, ni sa richesse culturelle et humaine. Il n’a pas compris que son destin serait le même que celui de toutes les vagues d’invasion qui ont visé notre terre sacrée et bénie à travers l’histoire, et qu’il en sera chassé ou enterré.
Chapitre premier : Le Déluge d’Al-Aqsa : motivations et contextes

1. Contexte historique
Le 7 octobre n’a pas marqué le début de la guerre, mais plutôt l’aboutissement naturel d’une occupation qui dure depuis 1948, soit 77 ans, et au cours de laquelle notre peuple a été déplacé par la force occupante brutale. Dès le début, la mentalité sioniste a été exclusiviste, coloniale, agressive, pratiquant l’apartheid et le nettoyage ethnique. Au cours des dernières décennies, elle a utilisé tous les moyens possibles pour déraciner et déplacer le peuple palestinien, l’empêchant d’exercer toute forme de souveraineté sur sa terre et de prendre ses propres décisions, profitant de la couverture occidentale, en particulier américaine. Le Déluge d’Al-Aqsa s’inscrit dans le cadre de la résistance légitime menée par notre peuple contre l’occupation, qui a atteint son paroxysme sous le gouvernement de droite fasciste, et en réponse naturelle à un défi stratégique auquel est confrontée la cause palestinienne.
2. Échec du processus de paix et mutation de l’Autorité
Les Israéliens ont systématiquement et délibérément saboté le processus de paix avec l’Autorité palestinienne, utilisant le prétexte des négociations pour intensifier la judaïsation et la colonisation. Ils ont multiplié le nombre de colons juifs en Cisjordanie, qui est passé d’environ 280 000 en 1993, après la signature des accords d’Oslo, à environ 950 000 en 2023. Netanyahou, qui a occupé le poste de Premier ministre de 1996 à 1999, puis pendant la majeure partie de la période allant de 2009 à aujourd’hui, a déclaré à plusieurs reprises qu’il était contre les accords d’Oslo ; il a cherché ouvertement à les faire échouer et a déclaré qu’il empêcherait la création d’un État palestinien, et c’est ce qu’il a effectivement fait sur le terrain. En conséquence, les Palestiniens ont perdu tout espoir de créer un État indépendant, même sur une partie de leur territoire. La situation est telle que les grandes manifestations de « Marches du retour » de 2018 ont rappelé au monde entier les droits des Palestiniens, sans susciter de réaction positives.
3. Montée de l’extrémisme israélien et ciblage de la Cisjordanie et de d’Al-Quds

Fin 2022, le gouvernement israélien le plus extrémiste a été formé, l’alliance entre la droite du Likoud et le sionisme religieux ayant été conclue afin de décider du sort d’Al-Aqsa, d’Al-Quds et de la Cisjordanie, et d’imposer la vision sioniste. Les ministres les plus extrémistes se sont vu confier les dossiers palestiniens les plus sensibles : Itamar Ben-Gvir a pris la tête du ministère de la Sécurité nationale, ouvrant grand la porte à la répression du peuple palestinien et facilitant le projet d’envahir Al-Aqsa et de judaïser Al-Quds. Le rythme de la judaïsation d’Al-Aqsa s’est accéléré, laissant présager des conséquences catastrophiques, avec des incursions quotidiennes et des tentatives d’y imposer une division temporelle et spatiale sous la protection de l’armée de l’occupation, dans un scénario qui reproduit la Nakba au cœur de Al-Quds.
Bezalel Smotrich a pris en charge, en plus du ministère des Finances, les pouvoirs de contrôle de l’administration civile israélienne en Cisjordanie, la supervision de l’expansion des colonies et la gestion de ses ressources naturelles. Il n’a cessé de chercher à annexer la Cisjordanie et à la transformer en cantons isolés, éliminant ainsi toute possibilité de création d’un État palestinien indépendant. Netanyahu s’est même présenté devant les Nations unies quelques jours avant le 7 octobre pour montrer la carte historique de la Palestine dans son ensemble – y compris la Cisjordanie et la bande de Gaza – sous le nom d’« Israël », dans une déclaration effrontée de ses intentions et de ses plans.
4. Gaza en ébullition
Gaza n’était pas épargnée par ces attaques israéliennes. Le 1er octobre 2023 , une semaine avant le Déluge d’Al-Aqsa, le chef du Shin Bet, Ronen Bar, a présenté au chef d’état-major, Herzi Halevi, et aux hauts responsables de la sécurité un plan visant à éliminer les dirigeants du Hamas dans la bande de Gaza, et a demandé à ce qu’il soit soumis à l’approbation de Netanyahu, qui n’a pas donné son autorisation à ce moment-là. Cela a eu lieu à un moment où la bande de Gaza subissait un blocus étouffant imposé depuis 17 ans, privant ses habitants de leurs droits les plus élémentaires à savoir la liberté de se déplacer et de voyager et à mener une vie normale, ainsi qu’à l’accès aux produits de première nécessité…et ce dans le but de les punir pour avoir élu un gouvernement de résistance. La bande de Gaza est devenue la plus grande prison à ciel ouvert du monde, et le moment est venu pour les habitants de Gaza de « De frapper aux murs qui les étouffent »– comme l’a dit l’écrivain martyr Ghassan Kanafani – pour refuser de mourir à petit feu dans cette grande prison.
5. Les souffrances des prisonniers

Des milliers de prisonniers palestiniens ont subi dans les prisons de l’occupation toutes les formes de répression, de maltraitance, d’humiliation et de mort lente, sans aucune perspective politique de libération. Tout cela constituait une violation flagrante de la dignité humaine et des droits les plus élémentaires des prisonniers en vertu du droit international. Au début du Déluge d’Al-Aqsa, environ 5 000 prisonniers étaient encore détenus dans les prisons de l’occupation israélienne.
6. La velléité de la communauté internationale
Les « institutions internationales », en particulier l’Organisation des Nations unies et le Conseil de sécurité, ont échoué à traiter sérieusement la question palestinienne. Elles ont souffert d’impuissance et de paralysie alors qu’Israël agissait comme un État au-dessus des lois, avec le soutien des États-Unis et de l’Occident. Le rythme de la judaïsation, de la normalisation et des projets visant à effacer la question palestinienne s’est accéléré, l’alliance américano-sioniste cherchant à intégrer l’occupation dans la région, à enterrer la cause palestinienne et à la transformer en « dossier désuet » à travers des vagues successives de normalisation. Malgré l’existence d’un vaste arsenal de résolutions des Nations unies en faveur de la Palestine – Depuis 1948 jusqu’à la fin septembre 2023, l’Assemblée générale et le Conseil de sécurité avaient adopté 1 180 résolutions–, aucune d’entre elles n’a été mise en œuvre en 75 ans. Que peut donc attendre le monde d’un peuple fier et cher qui veut conquérir sa liberté et ses droits ?
7. La révolution palestinienne se poursuit

Le peuple palestinien a poursuivi ses révolutions depuis 1920, jusqu’à obtenir en mai 1939 un engagement officiel de la Grande-Bretagne à annuler la déclaration Balfour et à créer un État palestinien indépendant sur l’ensemble du territoire palestinien dans un délai de dix ans ; mais la Grande-Bretagne a rompu ses promesses. Puis, sous l’influence occidentale et américaine, les Nations unies ont voté en 1947 la partition de la Palestine en deux États (juif et palestinien) par une résolution qui privait le peuple palestinien de son droit à l’autodétermination et sans le consulter, alors qu’il possédait 94 % du territoire. Malgré cela, les sionistes ont créé « Israël » par la force et le nettoyage ethnique sur 77 % de la Palestine historique, et n’ont pas permis à l’État palestinien de voir le jour. Les révolutions et les soulèvements palestiniens se sont succédé par vagues qui s’intensifient et s’affaiblissent, mais ne s’étaient jamais arrêtés. La bataille du Déluge d’Al-Aqsa n’est qu’une nouvelle vague. La résistance avait prévenu à l’avance que cette explosion était inévitable si l’agression et le blocus se poursuivaient. Le coup porté le 7 octobre 2023 a été aussi violent que la douleur infligée à notre peuple et aussi choquant que l’ampleur de l’agression dont il a été victime, confirmant au monde entier que toutes les conspirations et toutes les pressions ne briseront pas la volonté de ce peuple.
Chapitre II : « Déluge d’Al-Aqsa » – Le jour du passage glorieux (7 octobre 2023)
1. Le moment de vérité

L’opération « Déluge d’Al-Aqsa », le 7 octobre 2023, a été le moment de vérité qui a redessiné la réalité du conflit après des années de blocus et d’indifférence internationale. La colère palestinienne a explosé dans un acte sans précédent mené par les combattants de la résistance, après que le monde ait fermé toutes les portes à un peuple qui revendiquait son droit à la vie et à la liberté.
Cette opération n’était pas une aventure ou un comportement impulsif, mais une démarche calculée exprimant la volonté d’espérer et de corriger le cours de l’histoire. Les Palestiniens l’ont menée avec conscience, méthode et confiance en Dieu et en la justice de leur cause, convaincus que le sacrifice est la voie du salut et que la défense d’Al-Quds et d’Al-Aqsa est un droit non négociable.
Ce fut un moment de sacrifice majeur où les Palestiniens ont voulu dire au monde : nous ne sommes pas des victimes éternelles, mais un peuple qui se bat pour sa dignité et refuse d’être le témoin passif de la perte de sa patrie.
2. Large soutien populaire
L’opération a bénéficié d’un soutien populaire palestinien sans précédent et est devenue un symbole de l’unité autour du choix de la résistance.

Un sondage du Centre palestinien de recherche politique et d’enquête (publié le 13 décembre 2023) a montré que 72 % des Palestiniens considéraient que la décision de Hamas de lancer l’attaque était juste, et 69 % se sont déclarés satisfaits de la performance de Hamas, contre seulement 11 % qui se sont déclarés satisfaits de la performance de l’Autorité palestinienne.
Ces résultats ont été obtenus malgré l’agression violente menée par l’entité israélienne et les alliances militaires majeures qui ont fait jusqu’au décembre 2025, plus de 70 000 morts et 171 000 blessés et entre 90% et 100% de déplacés selon les estimations de l’ONU.
Ce soutien populaire massif à la résistance, au plus fort de la tragédie, était un message clair indiquant que le peuple palestinien reste attaché à la résistance et à la confrontation, malgré le coût exorbitant.
3. Le jour du passage historique

Le 7 octobre a été un jour charnière dans l’histoire palestinienne. Pour la première fois depuis la création de l’entité il y a 75 ans, la résistance a réussi à mener une manœuvre sur le terrain qui lui a permis de franchir toutes les lignes de l’armée de l’occupation entourant la bande de Gaza et d’en prendre le contrôle, neutralisant des centaines de soldats et prenant le contrôle de positions entières en quelques heures seulement. L’occupation a été choquée par l’ampleur du coup porté, que ses dirigeants l’ont qualifié de « bataille existentielle » et de « deuxième guerre d’indépendance », baptisant plus tard leur contre-attaque « Glaives de Fer ».
Ce jour-là, les Palestiniens ont franchi une nouvelle étape dans la conscience mondiale, prouvant que la résistance était capable de briser l’image d’une armée « invincible » et que la volonté de libération était plus forte que n’importe quel arsenal militaire.
Chapitre III : L’enquête sur l’attaque du 7 octobre : Oui à la vérité

Dès les premiers instants de l’attaque du 7 octobre, l’entité israélienne a tenté de déformer la vérité; elle a lancé une campagne mondiale de désinformation à laquelle ont participé les médias occidentaux et les groupes de pression sionistes, afin de transformer l’opération militaire légitime – qui ciblait la Division de Gaza, une division de l’armée israélienne qui s’était livrée à des meurtres et qui assurait le siège autour la bande de Gaza – en allégations selon lesquelles des civils et des enfants auraient été pris pour cible.
L’entité a propagé une série de mensonges sur le meurtre d’enfants et le viol de femmes, en prélude à la poursuite d’un projet d’extermination totale planifié à l’avance, dans le but d’effacer Gaza de la carte.
Dans la même logique, dès les premiers jours de l’attaque, la résistance a proposé de libérer les prisonniers israéliens non militaires, mais l’entité a rejeté cette offre et ne l’a acceptée que pendant une brève trêve d’une semaine en novembre 2023, au cours de laquelle une centaine de prisonniers ont été libérés.
Nous avons déjà réfuté les allégations et les mensonges israéliens contre la résistance, et il n’est pas nécessaire de les répéter ici, d’autant plus qu’ils ont été démentis par des enquêtes internationales indépendantes. Cependant, comme les dirigeants de l’entité continuent de répéter leurs mensonges avec insolence, nous affirmons ce qui suit :
1. Le meurtre de civils ne fait partie ni de notre religion ni de nos valeurs nationales et culturelles ; nous l’évitons autant que possible.
2. Le meurtre de civils, les massacres barbares et le nettoyage ethnique sont des pratiques sionistes par essence depuis la création de cette entité, et il existe des milliers de preuves irréfutables qui le démontrent, sans laisser place au doute ou à la controverse.

3. Des enquêtes journalistiques et médiatiques israéliennes sérieuses ont confirmé que l’armée de l’entité a bombardé des zones où se trouvaient à la fois des civils israéliens et des combattants du Hamas, dans le cadre de ce qu’on appelle l’opération « Hannibal », qui vise à empêcher la capture éventuelle de soldats israéliens. Il est également apparu qu’un grand nombre de soldats de réserve et de conscrits portaient des vêtements civils ou n’étaient pas en service militaire au moment de l’attaque.
4. Au cours de l’opération « Déluge d’Al-Aqsa » du 7 octobre, la résistance n’a visé aucun hôpital, aucune école, aucun lieu de culte, et n’a tué aucun journaliste ni membre des équipes de secours. Nous mettons l’entité au défi de prouver le contraire.
5. Nous mettons les Israéliens au défi de permettre une enquête internationale impartiale sur les allégations de meurtres de civils israéliens le 7 octobre, et nous les mettons également au défi d’accepter une enquête internationale impartiale sur les crimes qu’ils ont commis contre le peuple palestinien, en particulier lors de leur dernière guerre contre Gaza.
Chapitre IV : Le génocide contre Gaza
1. Une guerre d’extermination
La guerre menée par l’entité israélienne contre la bande de Gaza s’est caractérisée par une brutalité sans précédent, dans une tentative désespérée de restaurer l’image de dissuasion et de prestige perdue après le 7 octobre. Son véritable objectif n’était pas de libérer les prisonniers israéliens, mais de commettre le plus grand nombre possible de massacres contre les civils, de détruire les maisons, les écoles, les hôpitaux, les lieux de culte et les infrastructures, et d’imposer la famine et le déplacement massif de la population de Gaza.
Il s’agissait du premier génocide retransmis en direct, dont les atrocités ont été documentées, instant après instant par les médias présents sur le terrain et sous les yeux du monde entier.
2. Mentalité d’extermination
Au cours de cette guerre, les dirigeants politiques et militaires de l’entité se sont distingués par une mentalité de décimation qui nie aux Palestiniens non seulement leurs droits politiques, mais aussi leur humanité.
Les dirigeants de l’entité ont tenu des propos publics légitimant la destruction de la bande de Gaza et le massacre de ses habitants. Le ministre de la Guerre de l’époque, Yoav Galant, a qualifié les habitants de Gaza d’« animaux humains ».
De nombreuses institutions internationales ont documenté les crimes commis par l’entité contre les enfants, les femmes et les personnes âgées, ainsi que les attaques contre les groupes de personnes déplacées, les malades dans les hôpitaux, le personnel médical et les files d’attente de civils devant les centres de secours.
3. Bilan des destructions et des victimes en deux ans
• Martyrs et blessés : plus de 67 100 morts ont été transportés à l’hôpital, et 9 500 autres sont toujours sous les décombres ou portés disparus, dont environ 20 000 enfants et 12 500 femmes. Le nombre de blessés s’élève à environ 169 500.
• Dégâts matériels : 95 % des écoles de la bande de Gaza ont subi des dégâts matériels, la plupart des hôpitaux et des centres de soins de santé ont été détruits, ainsi que des lieux de culte, églises et mosquées. Les raids ont visé des lieux de refuge pour les personnes déplacées et les ont transformés en fosses communes. Environ 268 000 logements ont été complètement détruits et 153 000 autres partiellement.
• Famine et blocus : la plupart des habitants de la bande de Gaza ont souffert de la famine en raison du blocus et du blocage des approvisionnements. L’entité a utilisé ce que l’on pourrait qualifier d’« ingénierie d’affamement » pour soumettre la population en la privant collectivement de nourriture, d’eau et de médicaments, ce qui constitue un crime de punition collective et d’extermination au sens du droit international. 540 travailleurs humanitaires ont été tués lors de l’exercice de leurs fonctions, et 2 605 civils ont été tués alors qu’ils faisaient la queue pour recevoir de l’aide devant les centres de La Fondation Humanitaire pour Gaza – parrainés par Israël et les États-Unis, et les seuls autorisés à distribuer de l’aide aux Gazaouis – mués en « pièges de mort », où les files d’attente pour recevoir l’aide recevaient les balles et les obus de l’artillerie.
4. La guerre contre la vérité
L’entité a pris pour cible la vérité elle-même en assassinant des journalistes et en censurant les médias. Pendant la guerre, 254 journalistes et professionnels des médias ont été tués, un nombre supérieur à celui des victimes des deux guerres mondiales, du Vietnam, de la Yougoslavie, de l’Afghanistan et de l’Ukraine réunis.
L’entité a également empêché les médias étrangers d’entrer dans la bande de Gaza, dans le but d’effacer les preuves de ses crimes et d’étouffer la voix de ceux qui les documentent ou sauvent leurs victimes.
5. Prisonniers et cadavres
Après deux ans de guerre, environ 3 400 prisonniers de la bande de Gaza étaient détenus par l’entité, dont près de la moitié ont été libérés dans le cadre d’un échange. Leurs corps témoignaient des tortures, de la malnutrition et de l’oppression dont ils avaient été victimes.
Quant aux cadavres qui ont été rendus après la guerre, les corps révélaient les horreurs des exécutions sommaires et des tortures systématiques, nombre d’entre eux ayant été livrés les yeux bandés, les mains et les pieds liés.
Des indices ont également été trouvés montrant que les organes de certains martyrs avaient été prélevés de manière horrible et immorale. Nous appelons les institutions internationales compétentes à examiner elles-mêmes ces corps et à documenter les terribles crimes et violations graves commis par l’occupation israélienne.
6. La résistance palestinienne
Le peuple palestinien a surpris le monde entier par sa capacité à résister, à défier et à s’accrocher à sa terre. L’ennemi n’a pas réussi à arracher un seul moment de faiblesse ou un regard de défaite à aucun Palestinien, et aucun drapeau blanc n’a été hissé à Gaza malgré l’intensité de la douleur et des blessures.
L’enclave gazaouie est devenue une école mondiale de foi, de patience et de persévérance, offrant des exemples uniques de sacrifice et d’héroïsme, et inspirant le monde entier par sa foi et sa dignité.
7. Le retour vers le nord
Le monde a été stupéfait de voir les Palestiniens s’accrocher à leur terre et refuser l’exil. Nous avons assisté à des scènes impressionnantes de retour de centaines de milliers de personnes déplacées au nord de Gaza, en quelques jours après la trêve de janvier 2025, malgré les destructions massives qui y régnaient. Puis, après l’annonce de la fin de la guerre en octobre 2025, les foules sont retournés à leurs foyers détruits, même après que l’ennemi ait recommencé à bombarder ce qui avait déjà été détruit. Notre peuple a prouvé son attachement à sa terre, quel que soit le prix à payer.
8. Les martyrs leaders
Le peuple palestinien a sacrifié ses grands leaders pour défendre Al-Aqsa, Jérusalem et la Palestine sur la voie de la libération. Beaucoup de leurs fils et petits-fils, ainsi que des dizaines de leurs proches, ont été massacrés. Ils ont incarné le concept du vrai leadership qui accompagne les troupes au combat aux côtés de son peuple, et ont donné l’exemple suprême du sacrifice et de la persévérance.
9. Les performances de la résistance sur le terrain
La résistance palestinienne a excellé sur le champ de bataille, épuisant les forces ennemies dans chaque recoin de la bande de Gaza et établissant un modèle pour une nouvelle école militaire dans les guerres urbaines et de libération, qui est aujourd’hui enseigné dans les académies militaires du monde entier.
Malgré le soutien massif des États-Unis, de la Grande-Bretagne et de l’Allemagne, l’armée israélienne n’a pas réussi à remporter une victoire décisive sur un peuple résistant, encerclé dans un espace confiné et privé d’armes et de ravitaillement, et a finalement été contrainte de mettre fin à la guerre et de conclure un accord de cessez-le-feu.
10. Les pertes de l’entité
L’entité a subi des pertes considérables qu’elle a tenté de dissimuler.
Le nouveau chef d’état-major, Eyal Zamir (février 2025), a reconnu la mort de 5 942 soldats, tandis que des rapports médicaux ont fait état d’environ 13 000 morts israéliens à Gaza, au Liban et en Cisjordanie.
La Banque centrale d’Israël a estimé le coût de la guerre à environ 100 milliards de dollars sur deux ans, tandis que Smotrich a annoncé un chiffre proche de 89,4 milliards de dollars.
L’armée a perdu environ 2 850 chars, bulldozers et véhicules militaires jusqu’en janvier 2025.
Des rapports ont fait état d’une émigration inverse de 470 000 personnes au cours des deux premiers mois après le Déluge d’Al-Aqsa, d’une fuite des investissements et d’une paralysie des secteurs du tourisme et des ports.
11. L’unité de la société gazaouie
Le peuple palestinien a fait échouer toutes les tentatives de l’ennemi visant à créer des « alternatives » de substitution ou des agents infiltrés à Gaza.
Grâce à la prise de conscience des clans et des familles palestiniens, la société gazaouie est restée un rempart infranchissable contre la division et la fragmentation, et a fait preuve d’une cohésion rare dans les circonstances les plus difficiles.
12. Les héros civils
Les médecins, les ambulanciers, les journalistes, les membres de la défense civile et les policiers ont été au cœur de la bataille, accomplissant leur devoir de sauver des vies et de documenter les crimes. Ils ont fait d’énormes sacrifices et ont donné leur sang pour protéger la vérité et servir leur peuple dans les moments les plus difficiles de l’histoire.
13. Soutien des forces de résistance
Les forces de résistance de la nation ont joué un rôle direct dans le soutien militaire et politique à Gaza, ont porté des coups décisifs à l’entité israélienne et ont fait d’énormes sacrifices qui ont confirmé que cette bataille n’était pas seulement celle des Palestiniens, mais celle de toute la nation.
14. Le rôle américain
Les États-Unis ont été un partenaire à part entière de l’occupation israélienne dans sa guerre contre Gaza, lui fournissant toutes les armes de destruction dont elle avait besoin (plus de 90 000 tonnes d’armes), et ont fourni une couverture politique et médiatique à son agression, ont bloqué les décisions et les mesures internationales visant à mettre fin à la guerre, et ont utilisé six fois leur droit de veto pour permettre à l’occupation de poursuivre ses massacres, la destruction des infrastructures, les déplacements forcés et l’affamement des enfants gazaouis. Au total, les États-Unis ont utilisé leur droit de veto 93 fois depuis la création de l’ONU, dont 51 fois en faveur d’Israël et pour empêcher que justice soit faite en Palestine. Israël est resté la pierre angulaire de la politique américaine dans la région arabe et islamique, et les États-Unis ont souvent été prêts à s’opposer au monde et à la volonté internationale écrasante afin de maintenir Israël comme une entité au-dessus des lois.
Chapitre 5 : Les efforts de Hamas pour mettre fin à l’agression et le plan Trump

1. Les efforts de Hamas pour mettre fin à l’agression
Depuis le premier jour de l’agression, le mouvement Hamas, en coordination avec les factions de la résistance, a déployé des efforts continus – en coopération avec les médiateurs – pour mettre fin aux meurtres et aux massacres commis par l’entité israélienne contre des enfants et des civils sans défense, et pour mettre fin à la destruction systématique de tous les aspects de la vie dans la bande de Gaza.
2. Une position responsable face aux initiatives de cessez-le-feu
La résistance a fait preuve d’un grand sens des responsabilités nationales face à toutes les initiatives et propositions relatives au cessez-le-feu, motivée par son souci de défendre les intérêts du peuple palestinien et sa volonté de mettre fin à l’effusion de sang et à la souffrance humaine.
Le mouvement a mobilisé toutes ses relations politiques pour soutenir la résistance du peuple palestinien, mais cette attitude positive s’est heurtée à la politique de Netanyahu et de son gouvernement extrémiste, qui rejette toute initiative visant à mettre fin à la guerre et cherche à imposer un plan qui aurait mis fin à l’occupation de la bande de Gaza, l’annexion de la Cisjordanie et le déplacement du peuple palestinien de ses terres.
3. L’agenda de Netanyahu et le blocage des cycles de négociations
Les agendas politiques de Netanyahu – ses tentatives d’échapper à ses responsabilités après son échec retentissant du 7 octobre, ainsi que les affaires de corruption qui le poursuivent, son rêve de remporter une victoire sur la résistance et de prolonger la guerre pour prolonger la durée de son gouvernement – ont été les principales motivations de son rejet de toutes les initiatives et propositions de cessez-le-feu, même celles que le mouvement avait acceptées sans réserve (comme ce fut le cas avec la première proposition du envoyé américain Steve Whitcoff). Il est désormais évident pour le monde entier que Netanyahu est le seul à faire obstacle à la mise en œuvre de toutes les propositions et de tous les cycles de négociations. Il a même rejeté une proposition qu’il avait lui-même avancée auparavant !
4. Violation de l’accord de cessez-le-feu
En janvier 2025, un accord de cessez-le-feu a été conclu, mais Netanyahu l’a violé après seulement 58 jours, confirmant ainsi son intention préalable de faire échouer tout accord susceptible de mettre fin à la guerre.
5. Des négociations complexes et une résistance politique
Les négociations ont été difficiles, complexes et multiformes. Le mouvement Hamas a été confronté à d’énormes pressions et aux manœuvres sionistes, mais la nécessité de préserver le prix exorbitant payé par notre peuple et le sang des martyrs a exigé de faire preuve de résistance et d’agir avec la plus grande sagesse, conscience et détermination afin d’obtenir les meilleures conditions possibles. L’ennemi voulait mettre fin à la présence palestinienne à Gaza et anéantir complètement la résistance, mais la résistance de notre peuple et les sacrifices énormes ciblaient un cessez-le-feu, et non une faveur accordée par qui que ce soit.
6. Le plan de Trump pour mettre fin à la guerre
Malgré le crime d’occupation que constitue le fait de prendre pour cible la délégation du mouvement en négociation au cœur de Doha alors qu’elle discutait d’une offre de négociation, en violation sans précédent de toutes les conventions internationales, en tentant d’assassiner une délégation en négociation au cœur d’un État médiateur, le mouvement a poursuivi ses efforts pour mettre fin à la guerre d’extermination menée par les criminels de guerre de Tel-Aviv, et a traité avec sérieux et responsabilité le plan du président américain Donald Trump à la fin du mois de septembre 2025.
Le mouvement a répondu en saluant les éléments du plan visant à mettre fin à la guerre, à empêcher les déplacements de population, à entamer le retrait complet et progressif des forces d’occupation, à répondre aux besoins vitaux et aux besoins de reconstruction de la bande de Gaza, et à conclure un accord d’échange de prisonniers vivants et de corps. Le mouvement a également accepté que la bande de Gaza soit administrée par un organe administratif palestinien (gouvernement technocratique) bénéficiant d’une acceptation nationale et d’un soutien arabe et international. Toutes les questions d’ordre national ont été renvoyées à la discussion interne palestinienne afin de parvenir à un consensus sur la base des intérêts supérieurs de notre peuple palestinien et de rejeter la tutelle et les diktats extérieurs sur notre décision nationale indépendante. Le mouvement a clairement affirmé qu’il ne permettrait pas à l’occupant d’obtenir par la négociation ce qu’il n’a pas réussi à obtenir par la force et l’extermination.
7. L’accord final
Après deux ans d’une résistance légendaire, la résistance a réussi à conclure un accord de cessez-le-feu pour mettre fin à l’agression. Cet accord prévoyait :
• La fin de la guerre et la cessation définitive de l’agression, de la guerre d’extermination et l’affamement du peuple palestinien.
• Le retrait progressif des forces d’occupation de la bande de Gaza jusqu’à leur retrait complet.
• L’interdiction des déplacements massifs et le rejet de toute tentative de créer une nouvelle catastrophe.
• Un accord d’échange honorable en vertu duquel environ 4 000 prisonniers palestiniens ont été libérés, dont 486 condamnés à perpétuité et 319 à de longues peines.
• La levée du blocus sur la bande de Gaza et l’autorisation d’acheminer l’aide humanitaire et les produits de première nécessité en vue du lancement d’une reconstruction globale.
L’occupant voulait, par sa guerre, déplacer le peuple palestinien, évacuer la bande de Gaza, briser la volonté palestinienne, imposer la capitulation et semer le chaos et les milices, ce qu’il n’a pas réussi à faire grâce à la résistance du peuple palestinien et à la capacité de la résistance malgré le large déséquilibre des forces.
Chapitre VI : Les principales réalisations du Déluge d’Al-Aqsa
Deux années de guerre incessante ont entraîné des changements majeurs à tous les niveaux et dans toutes les directions, provoquant un séisme stratégique qui a redessiné la conscience mondiale. Parmi les principales réalisations du déluge, on peut citer :
1. La résistance du peuple palestinien
Le Déluge d’Al-Aqsa a prouvé que le peuple palestinien est insensible à la soumission et à l’asservissement, qu’il ne connaît pas la défaite et n’accepte pas la capitulation. Malgré la brutalité et la terreur de l’occupation, ce peuple est resté ferme sur sa terre, affirmant après plus d’un siècle de révolutions et d’Intifadas qu’il est un peuple incontournable et que sa cause ne peut être effacée.
2. Remettre cause palestinienne au centre de l’attention mondiale
Le retour de la Palestine au cœur des occupations mondiales: la question est redevenue un sujet politique et médiatique mondial, elle est revenue à l’ONU, dans les rues européennes et américaines, dans les forums des droits de l’homme et dans les universités. Il ne s’agit plus d’une question de « frontières », mais d’une question de libération, de justice, de dignité et d’humanité, alors qu’elle était sur le point de tomber dans l’oubli. Avant l’attaque, Netanyahu avait parié sur la disparition de la question en l’isolant de son contexte arabe et islamique par le biais de la normalisation, mais deux années de résistance et de persévérance l’ont remise au premier plan en tant que question de libération, de justice et de dignité humaine, et non plus comme un simple « conflit frontalier » politique passager.
3. L’isolement régional et international de l’entité

Il n’est plus possible pour aucun régime ou État de traiter avec Israël « sans coût moral » ; le génocide a brisé le mur de la normalisation et porté le rejet populaire arabe et islamique à son paroxysme, à tel point que même ses alliés occidentaux sont confrontés à des protestations croissantes. La défense d’Israël est devenue un fardeau politique, médiatique et moral, et même les alliés traditionnels de l’occupation se trouvent dans une impasse face à leurs peuples en colère contre ses crimes.
4. La chute des mythes de l’occupation
Les fondements du mythe sur lequel reposait l’occupation se sont effondrés les uns après les autres, révélant de profondes fissures dans la structure de la société israélienne : entre la droite fasciste et le courant civil, entre les religieux et les laïcs, voire entre toutes les composantes de la société sioniste.
5. La fin de la théorie de la sécurité israélienne
Le Déluge a fait tomber la théorie de la sécurité israélienne fondée sur la dissuasion, l’alerte précoce et le transfert du combat sur le territoire de l’adversaire. La résistance surpris l’ennemi le 7 octobre et a percé ses lignes arrière, le contraignant à revoir en profondeur sa doctrine sécuritaire et militaire.
6. La chute de l’image de « l’Israël occidental »
Le Déluge a transformé l’entité israélienne d’une « forteresse de la civilisation occidentale » en un fardeau moral et politique pour ses alliés. « Israël » n’est plus considéré comme la « seule démocratie du Moyen-Orient », mais comme un État qui pratique le génocide devant les caméras. Les images des cadavres et des enfants déchiquetés à Gaza ont dévoilé le « nouveau visage d’Israël ». Son dossier devant les tribunaux internationaux de justice et pénaux est passé d’un simple document juridique à un acte d’accusation historique qui la poursuit dans toutes les instances internationales. La défendre devant l’opinion publique occidentale est devenu une tâche embarrassante, et les crimes de l’occupation et ses images sanglantes sont désormais synonymes de son isolement international.
7. Réveil de la conscience collective mondiale

Cette bataille et ses conséquences ont redéfini les concepts, puisque des millions de personnes sont descendues dans la rue pour manifester leur soutien à Gaza, affirmant que la Palestine n’était pas seule et que le monde n’acceptait plus de qualifier le génocide de « conflit » ni l’occupation de « légitime défense ». Des mots tels que « génocide », « colonialisme » et « crimes de guerre » ont fait leur apparition dans les discours des Nations unies et des parlements occidentaux, faisant de la Palestine une nouvelle norme morale mondiale. La question est devenue un baromètre de la conscience humaine.
8. L’effondrement de l’illusion du « refuge sûr »
Le Déluge a ébranlé l’idée d’un « refuge sûr pour les Juifs » en Palestine occupée et a montré que l’entité était incapable de soumettre le peuple palestinien. L’émigration inverse s’est intensifiée et l’inquiétude s’est répandue parmi les colons. Un sondage réalisé par le journal Haaretz (12 mai 2025) a montré que 40 % des sionistes envisageaient de quitter l’entité. Les divisions internes entre les camps de la droite fasciste et du courant civil, entre les religieux et les laïcs, entre les Séfarades et les Ashkénazes, se sont également aggravées, ce qui a ébranlé la confiance dans le leadership sioniste et plongé la société dans une crise profonde.
9. Réalisations sur le terrain et sur le plan humanitaire
Avec la mise en œuvre de la première phase du plan de cessez-le-feu et des accords d’échange de prisonniers, environ 4 000 prisonniers palestiniens ont été libérés des prisons de l’occupant, dont 486 condamnés à perpétuité et 319 à de longues peines ; il s’agit là d’une réalisation majeure et d’une victoire méritée pour la liberté.
10. Échec du processus de normalisation
Le Déluge a révélé la véritable nature de l’entité sioniste aux pays et aux peuples de la région, qui l’apercevaient désormais comme une menace réelle et imminente, et non comme un partenaire de paix et de coexistence. Il a montré que l’occupation cherchait à soumettre la région et à la pousser à se soumettre à la domination sioniste. Le Déluge a porté un coup dur aux projets de normalisation illusoires, et prouvé leur absurdité, ramenant les peuples à leur position naturelle face à l’occupation et ravivant l’esprit d’hostilité populaire envers l’entité, afin que la Palestine redevienne le centre de l’unité et du sentiment collectif de la nation.
11. Le renaissance de l’esprit national
Le Déluge a insufflé un esprit d’espoir et d’inspiration à la Nation, confirmant que le renaissance, la fierté et la dignité sont possibles lorsque les peuples possèdent un esprit de résistance, une culture du martyre et la conviction que leur cause est juste.
12. Consolidation du modèle islamique civilisé
Le Déluge a renforcé le modèle islamique civilisé modéré adopté par le mouvement Hamas, qui allie foi, liberté, justice et dignité humaine, face à l’extrémisme sioniste et au racisme occidental.
13. Effondrement du discours sioniste
Le Déluge a ébranlé le discours sioniste israélien, révélant au monde le vrai visage de l’occupation et son horreur, et le contraignant à un isolement sans précédent, rejeté à tous les niveaux. Les prétentions d’« oasis de démocratie », de « droit à l’autodéfense » et d’« armée la plus morale au monde », ainsi que la mobilisation de la compassion mondiale à travers l’« Holocauste », ne sont plus en mesure de justifier l’occupation et ses massacres. Les images d’enfants massacrés, des tueries et des destructions massives à Gaza sont devenues le nouveau visage d’« Israël » dans la conscience mondiale. Le masque de la victime est tombé pour toujours, le récit palestinien est désormais présent et la conscience humaine mondiale a commencé à reprendre ses droits.
14. L’ascension du récit palestinien sur la scène internationale

Le Déluge a renforcé le discours palestinien dans le contexte international et humanitaire, et notre résistance a gagné la bataille de la sensibilisation et de la sympathie, en particulier auprès de centaines de millions de jeunes à travers le monde qui n’auraient peut-être jamais entendu parler de la cause palestinienne sans le Déluge d’Al-Aqsa, les exploits de la résistance et la détermination du peuple palestinien.
Des termes tels que génocide, colonialisme ,colonie de peuplement et crimes de guerre ont fait leur apparition dans le discours mondial sur la cause palestinienne, faisant de la Palestine une nouvelle référence morale à l’aune de laquelle on mesure la sincérité de l’engagement en faveur des valeurs de justice, de liberté et de droits humains.
15. Intensification des campagnes de boycott
Les campagnes de boycott économique, universitaire et culturel de l’entité israélienne et des entreprises qui la soutiennent se sont étendues à l’échelle mondiale, atteignant des niveaux sans précédent dans l’histoire moderne.
16. Poursuites judiciaires internationales
La saisine de la Cour internationale de justice contre l’entité israélienne pour génocide – dans le cadre de l’affaire portée devant la Cour par l’Afrique du Sud – confirme l’horreur des crimes commis par l’occupant contre le peuple palestinien. De même, l’adhésion de nombreux pays à cette affaire révèle l’ampleur de la colère mondiale face aux crimes israéliens, et le mépris d’Israël pour les ordonnances rendues par la Cour et son refus de les appliquer témoignent de la mentalité arrogante d’Israël, qui se considère au-dessus des lois et de toute responsabilité.
17. Mandats d’arrêt internationaux
La délivrance par la Cour pénale internationale de mandats d’arrêt à l’encontre du Premier ministre israélien Netanyahu et de son ministre de la Défense Galant – en tant que criminels de guerre – et leur convocation à comparaître devant elle, constituent également un indicateur important de la responsabilité des dirigeants israéliens (et du système politique israélien dans son ensemble) dans les crimes commis à l’encontre du peuple palestinien.
18. Reconnaissance internationale croissante de l’État palestinien
Les positions officielles considérant l’entité comme une menace pour la stabilité régionale et internationale se sont multipliées, et sa brutalité a été dénoncée comme une honte pour l’humanité. De nombreux pays l’ont exprimé de différentes manières – diplomatiques, politiques, économiques et juridiques – certains allant jusqu’à rompre leurs relations avec l’entité. Une vague de reconnaissances internationales de l’État de Palestine a également vu le jour, notamment par les grands pays européens. Au cours du Déluge d’Al-Aqsa, les pays suivants ont rejoint la liste des pays reconnaissant l’État de Palestine : l’Espagne, l’Irlande, la Norvège, la Slovénie, la Grande-Bretagne, la France, le Canada, l’Australie, le Portugal, la Belgique, le Luxembourg, Malte, Monaco, le Mexique, la Barbade, la Jamaïque, Trinité-et-Tobago et les Bahamas. Le nombre de pays reconnaissant officiellement l’État de Palestine s’élève désormais à au moins 159.
19. Une réaction sans précédent des peuples arabes et musulmans
La guerre d’extermination contre Gaza a suscité une réaction sans précédent de la part des peuples arabes et musulmans, qui s’est traduite par une succession de marches et de manifestations dans les capitales et sur les places publiques arabes et musulmanes , pour dénoncer la guerre d’extermination et exprimer leur solidarité avec notre peuple assiégé. Des voix se sont élevées pour réclamer des mesures officielles fermes, notamment des pressions pour mettre fin à l’agression, l’expulsion des ambassadeurs, la rupture des relations et la révision de toutes les formes de normalisation. Parallèlement au mouvement populaire, des efforts considérables et sans précédent ont été déployés pour collecter des fonds et apporter un soutien financier et humanitaire, à travers de vastes campagnes de dons et l’envoi de convois d’aide alimentaire et médicale, de tentes et de matériel d’hébergement, ainsi que des initiatives civiles et humanitaires visant à briser le blocus, notamment l’organisation « flottes de la liberté » et les tentatives d’acheminer l’aide à Gaza, expression vivante de l’unité de conscience et de la détermination des peuples arabes et islamiques à défendre la justice et à se tenir aux côtés des opprimés.
20. Le revirement de l’opinion publique mondiale
Des dizaines de milliers de manifestations et de marches en faveur de la Palestine ont eu lieu à travers le monde, dont beaucoup ont rassemblé plus de deux millions de personnes. L’Europe a connu à elle seule plus de 45 000 manifestations au cours des deux dernières années, et les États-Unis ont connu environ 12 400 manifestations au cours des neuf premiers mois du déluge, en plus des milliers de manifestations en Amérique latine, en Afrique, en Australie et en Asie. L’opinion publique mondiale n’accepte plus de qualifier le génocide de « conflit », ni l’occupation et le colonialisme de « légitime défense ».
Cette guerre a révélé l’hypocrisie de certaines démocraties occidentales qui soutiennent l’occupation et a élargi le cercle des doutes sur leur système de valeurs fallacieux. Les sondages d’opinion ont montré un changement important dans le soutien des peuples à la cause palestinienne et à sa résistance, ainsi que dans leur perception négative de l’entité israélienne. La perception négative d’Israël a augmenté à plus de 70 % dans des pays qui étaient considérés comme des bastions de soutien à cet État paria (tels que les Pays-Bas, l’Espagne, la Suède et la Grèce), et a dépassé 60 % en Italie, en Grande-Bretagne, en Allemagne, en France, en Pologne et au Canada. Même aux États-Unis, ce pourcentage a atteint 53 % (sondage du Pew Research Center, 3 juin 2025). Il est peut-être intéressant de noter qu’un sondage d’opinion réalisé par Harris Poll en collaboration avec l’université de Harvard (dont les résultats ont été publiés fin août 2025) a montré que 60 % des 18-24 ans aux États-Unis (la génération Z) soutiennent le Hamas plutôt qu’Israël. Tout cela s’est produit malgré l’énorme influence médiatique des sionistes et leurs tentatives de réprimer le contenu palestinien sur les réseaux sociaux.
Cette victoire n’appartient pas seulement à notre peuple ; elle représente un triomphe pour l’humanité tout entière et pour tous les libres penseurs qui ont partagé nos souffrances et se sont élevés contre l’agression sioniste en faveur de Gaza. Il rend également justice aux pays et aux organisations qui ont soutenu notre cause dans les instances internationales, au premier rang desquels l’Afrique du Sud, et contribuera à dénoncer l’entité sioniste et à renforcer son isolement croissant sur la scène internationale.
Chapitre VII : Hamas ne peut être isolé
1. Un mouvement ancré dans le tissu national
Le mouvement Hamas est un élément authentique et profondément enraciné dans la société palestinienne, ainsi qu’un pilier essentiel de son tissu national et politique. Depuis sa création en 1987, il rivalise avec le mouvement Fatah pour la première place en termes de représentation populaire et prend la tête du courant de la résistance après que Fatah a choisi la voie du compromis et signé les accords d’Oslo en 1993.
Malgré toutes les tentatives d’éradication et de marginalisation au cours des trente-huit dernières années, le Hamas est resté le plus présent et le plus crédible ; les sacrifices et les assassinats de ses dirigeants l’ont rendu plus fort et lui ont valu un large soutien populaire aux niveaux palestinien, arabe, islamique et international.
Ce mouvement incarne une approche islamique modérée et centriste, adhérant aux principes nationaux palestiniens, orientant sa résistance exclusivement contre l’occupation, et croyant en le partenariat national et en la volonté populaire exprimée par des élections libres ou un consensus national.
2. Légitimité électorale et constitutionnelle
Hamas a remporté une majorité écrasante aux élections du Conseil législatif palestinien en janvier 2006, les seules élections auxquelles toutes les forces palestiniennes ont participé. Son leadership dans la bande de Gaza est donc issu de la volonté populaire et jouit d’une légitimité constitutionnelle totale.
Malgré la division, Hamas a conservé la majorité au Conseil législatif, ce qui lui confère le droit constitutionnel de former le gouvernement à Gaza et en Cisjordanie.
Malgré l’échec des négociations avec les autorités de Ramallah, les institutions gouvernementales de Gaza ont continué à fonctionner avec efficacité et une relative stabilité, Hamas faisant naturellement partie du tissu national palestinien.
3. La résistance reste le choix populaire
Les sondages d’opinion palestiniens réalisés au cours des deux années de crise confirment que la résistance reste le choix principal du peuple palestinien. Même au plus fort des bombardements, des massacres et du blocus, le Hamas est resté en tête des sondages de l’opinion publique. Un sondage réalisé en mai 2025 par le Centre palestinien de recherche politique et de sondage a montré que 77 % des Palestiniens refusaient le désarmement du Hamas en échange de la fin de la guerre. Le taux de satisfaction à l’égard de la performance de Hamas s’élevait à 57 %, contre 23 % pour celle de l’Autorité de Ramallah et seulement 15 % pour celle de Mahmoud Abbas. En cas d’élections, le sondage indiquait que 68 % des personnes interrogées voteraient pour le candidat de Hamas, contre 25 % pour celui de Fatah. La liste de Hamas obtiendrait 43 % des sièges au Conseil législatif, contre 28 % pour Fatah, soit à peu près le même pourcentage qu’en 2006.
Ces résultats confirment que parier sur le désengagement du peuple de la résistance ou sur son retrait du soutien à Hamas est un pari complètement perdu.
4. L’isolement de Hamas est une illusion politique
Le fond du problème réside dans l’occupation israélienne, et la solution consiste à y mettre fin et à permettre au peuple palestinien d’exercer ses droits nationaux.

La solution ne peut être trouvée à travers des conditions qui accommodent l’occupation et garantissent sa pérennité, tout comme il n’est pas possible de punir la victime et de récompenser le bourreau.
Les tentatives d’isolement de Hamas sont contraires au droit des peuples à la résistance armée et à leur droit de choisir librement leurs représentants, tout comme elles sont contraires aux conventions politiques qui imposent aux États de négocier avec les forces de résistance plutôt que de les exclure.
Par conséquent, la participation de Hamas à la représentation populaire et à la décision politique est un droit fondamental qui n’accepte aucune tutelle extérieure, et aucune alternative ne peut être imposée au-dessus de la volonté du peuple palestinien.
Chapitre VIII : Priorités pour la phase actuelle
La Palestine et Gaza ont aujourd’hui besoin d’une vision nationale globale qui permette de reconstruire la vie dans la dignité et la souveraineté. L’avenir que nous souhaitons commence par la prise de conscience que ce qui a été accompli sur le terrain doit être complété dans les domaines politique, social et administratif, afin que les sacrifices du peuple palestinien portent leurs fruits sous forme de reconstruction, de prospérité et d’indépendance.
1. Réalisation du retrait complet et reconstruction
• Réalisation du retrait complet de l’ennemi de la bande de Gaza.
• Poursuite de la libération de tous les prisonniers des prisons de l’occupation.
• Briser définitivement le blocus, faire entrer sans restriction tout ce dont le secteur a besoin et ouvrir tous les points de passage.
• Lancer un processus de reconstruction complet et efficace, continuer à fournir tout ce dont le secteur de Gaza a besoin en matière de soins et de soutien, et mettre en œuvre des programmes d’aide d’urgence pour fournir des logements, de la nourriture, de l’eau et des médicaments aux habitants du secteur.
2. Une administration nationale indépendante pour la bande de Gaza
L’administration de la bande de Gaza est une affaire purement palestinienne qui relève de la responsabilité de l’ensemble de la nation, sans exclusion d’aucune composante, et qui repose sur notre détermination à prendre des décisions nationales palestiniennes indépendantes. Notre peuple palestinien est l’un des plus riches au monde en termes d’énergies, d’expériences et de compétences, et il possède tous les atouts nécessaires pour gérer ses propres affaires. Toute tentative d’imposer une tutelle politique, d’où qu’elle vienne, est inacceptable et ne peut être considérée que comme une forme d’occupation. L’avenir de Gaza ne peut se construire qu’avec la volonté palestinienne indépendante et la participation collective de toutes les composantes de notre peuple, loin de toute tutelle.
3. Protéger Jérusalem, Al-Aqsa et la Cisjordanie
Faire face au danger croissant et aux défis existentiels que l’occupation impose à notre peuple, à travers des plans systématiques visant à judaïser la ville de Jérusalem, et en cherchant à imposer une division spatiale et temporelle du mosquée Al-Aqsa et à modifier son identité et ses caractéristiques, parallèlement aux tentatives d’annexion et d’expansion effrénée des colonies en Cisjordanie, et l’escalade des politiques de démolition de maisons et de déportation forcée, qui visent à vider la terre de ses habitants et à imposer de nouvelles réalités coloniales, ce qui nécessite d’unir les efforts, de renforcer la résistance de notre peuple et de protéger ses droits et ses constantes à Jérusalem, à Al-Aqsa et en Cisjordanie.
4. Réorganiser la cuisine interne
Réorganiser la situation palestinienne et reconstruire l’Organisation de libération de la Palestine sur la base des principes fondamentaux et des intérêts supérieurs du peuple palestinien, activer ses institutions afin d’inclure toutes les forces palestiniennes, et préparer des élections libres et équitables, incluant les Palestiniens à l’intérieur et à l’extérieur, dans le cadre d’un consensus national, afin de réactiver les capacités et le potentiel du peuple palestinien dans le projet de libération et de retour.
Le renforcement de l’unité nationale autour du choix de la résistance fera échouer tous les projets de l’occupation visant à liquider la cause palestinienne.
5. Profondeur arabe, islamique et humaine
Renforcer la cohésion avec la nation arabe et islamique et activer la dimension humaine mondiale pour soutenir la cause palestinienne.
Poursuivre les efforts pour communiquer avec les libres du monde qui se sont tenus aux côtés de Gaza, et les encourager à poursuivre le mouvement mondial contre l’occupation jusqu’à sa disparition.
6. Lutter contre la normalisation
Lutter contre la normalisation avec l’ennemi sioniste et dénoncer ses dangers, et mettre en œuvre toutes les formes d’action officielle et populaire pour la faire échouer.
L’expérience a prouvé que la normalisation n’est pas une voie vers la sécurité et la stabilité, mais plutôt une porte ouverte à davantage d’agressions contre les droits du peuple palestinien et de la nation arabe et islamique.
7. Consolider le narratif palestinien
Continuer à consolider le narratif palestinien et à renverser le récit sioniste dans les forums internationaux.
Cela implique de documenter le récit de la bataille du Déluge d’Al-Aqsa et de le perpétuer en créant des institutions nationales qui préservent la mémoire collective des sacrifices de notre peuple et protègent la vérité contre la falsification ou l’oubli.
8. La voie juridique et la justice internationale
Poursuivre les efforts juridiques pour traduire en justice l’entité israélienne, ses dirigeants et ses soldats pour leurs crimes à Gaza et en Palestine, en particulier les crimes d’extermination, d’affamement et de déplacement.
Intenter des actions devant la Cour internationale de justice, la Cour pénale internationale et les tribunaux nationaux du monde entier.
Ces crimes ne sont pas prescrits et les criminels de guerre doivent répondre de leurs actes devant la justice internationale.
9. Relations diplomatiques et internationales
Renforcer les relations avec les médiateurs qui ont contribué à la conclusion de l’accord de cessez-le-feu, notamment le Qatar, l’Égypte et la Turquie.
Renforcer également les relations internationales avec les pays qui soutiennent les droits du peuple palestinien, tels que la Chine et la Russie, en reconnaissance de leur rôle dans la lutte contre l’emprise des alliés de l’entité au sein du Conseil de sécurité.
En un mot…
Le Déluge d’Al-Aqsa, pour nous et pour une grande partie de la population mondiale, n’était pas seulement un événement militaire, mais aussi un glorieux moment de naissance, la renaissance d’une conscience libre, sans tromperie ni falsification ; un pont tendu sur une volonté inébranlable, une résistance renouvelée, une certitude inébranlable, et d’un engagement solide, d’une conscience profonde et d’une vision très claire, qui aspire à restaurer tous les droits de notre peuple, à récupérer notre liberté volée, à libérer notre terre usurpée, à purifier notre ville d’Al-Quds et à établir notre État.
Après deux ans d’extermination et de résistance, notre récit est clair et évident : un peuple qui ne peut être effacé, une résistance qui ne peut être vaincue, une mémoire qui ne peut être oubliée.
La Palestine ne demande pas la compassion du monde, mais le respect de son droit à la vie et à la liberté.
L’État palestinien indépendant, avec Al-Quds pour capitale, et le retour des réfugiés sur leurs terres, ne sont pas un rêve, mais un droit historique et politique imposé par un peuple qui a résisté à l’extermination et n’a pas cédé.
Telle est notre histoire… Elle perdurera tant que ce peuple aura un cœur qui bat pour la liberté.

Source : CPI
https://french.palinfo.com/rapports/…
Notre dossier Hamas
Notre dossier Palestine

