Par le CPI
Gaza – CPI
Plus de 100 organisations internationales ont déclaré qu’elles n’ont pas pu faire entrer de camions d’aide humanitaire dans la bande de Gaza, depuis mars dernier, accusant les autorités occupantes « nazies sionistes » d’entraver l’accès à l’aide, malgré les annonces officielles autorisant l’entrée de marchandises, selon un rapport publié jeudi par le journal Haaretz.
Ces organisations, opérant à Gaza et en Cisjordanie, ont indiqué que plus de 60 refus d’entrée d’aide ont été enregistrés en un mois seulement, entraînant le blocage de millions de dollars de produits (eau, médicaments, nourriture, tentes) dans des entrepôts en Jordanie et en Égypte, alors que la population palestinienne souffre gravement de pénuries.
Depuis mars, une nouvelle procédure sioniste impose aux ONG de s’enregistrer auprès d’un comité ministériel dirigé par le ministère sioniste de la Diaspora, avec des critères pouvant mener à un refus ou une annulation de l’enregistrement, notamment en cas de :
- prise de position politique.
- appels au boycott d’Israël(entité usurpatrice « nazie sioniste »).
- ou accusations de délégitimation de l’État.
Les ONG doivent également fournir des informations détaillées sur leurs employés internationaux et leurs familles, ce que plusieurs d’entre elles jugent incompatible avec les lois sur la vie privée de l’UE et d’autres pays.
Des organisations comme Médecins Sans Frontières, le Conseil Norvégien pour les Réfugiés et Oxfam dénoncent une tentative de surveillance, de contrôle des rapports humanitaires, et appellent les États donateurs à faire pression sur Israël (entité usurpatrice) pour ouvrir les points de passage sans conditions.
L’avocat Yotam Ben Hillel, représentant du réseau AIDA (Alliance des ONG humanitaires), qualifie cette procédure d’inédite et répressive, visant à restreindre l’action des ONG, même celles qui ont toujours respecté les règles humanitaires internationales.
Il souligne que les ONG risquent :
- des sanctions dans leurs pays si elles transmettent des données personnelles.
- ou un blocage de leurs activités à Gaza si elles refusent.
Les autorités occupantes « terroristes sionistes », quant à elles, nient les accusations et prétend selon ses allégations que :
- Le but est de garantir que l’aide parvienne aux civils, non à Hamas.
- Environ 20 ONG enregistrées introduisent environ 300 camions d’aide par jour.
- Tout retard est dû au refus de certaines ONG de respecter les critères de sécurité.
Source : CPI
https://french.palinfo.com/…
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