Par le CPI

Doha – CPI

Le mouvement Hamas a annoncé, samedi soir, avoir soumis sa réponse officielle à la proposition-cadre relative à la cessation de l’agression de l’Occupation « nazie sioniste » contre la bande de Gaza et aux mécanismes de sa mise en œuvre, à l’issue d’une série de consultations élargies avec les différentes factions et forces palestiniennes.

Houssam Badran, chef du bureau des relations nationales au sein du mouvement, a précisé dans une déclaration à la presse que les contacts menés par le Hamas ces derniers jours ont connu « un haut niveau de coordination et de concertation pratique et sérieuse » avec les factions nationales et islamiques, aboutissant à un consensus national unifié en soutien à la position des forces de la résistance palestinienne.

Il a indiqué que la réponse remise aux médiateurs a été formulée de manière consensuelle, dans un esprit positif, et a été saluée par l’ensemble des factions et forces palestiniennes.

Badran a affirmé que cette démarche « s’inscrit dans le cadre d’une direction palestinienne responsable, soucieuse de préserver les acquis du peuple palestinien et de garantir une position palestinienne unifiée pour mettre fin à la guerre d’extermination menée contre notre peuple dans la bande de Gaza ».

La réponse initiale du mouvement a ouvert la voie à la possibilité d’aboutir à un nouveau cessez-le-feu, permettant de mettre un terme aux tueries et à l’extermination quotidienne dont sont victimes plus de deux millions de personnes, après que l’ennemi occupant sioniste a violé l’accord du 19 janvier dernier et refusé de passer à la deuxième phase.

Selon des sources bien informées, trois questions principales constituent des points de réserve essentiels dans les négociations visant à mettre fin à l’extermination en cours à Gaza. La première concerne l’ampleur et la nature de l’échange de prisonniers entre la résistance palestinienne et l’Occupation « terroriste sioniste », incluant les listes et les noms, et la question de savoir s’il existe un veto de l’ennemi occupant sur certains d’entre eux.

La deuxième question porte sur la forme et la nature du retrait de l’armée d’Occupation « fasciste sioniste » de la bande de Gaza. La résistance exige un retour à la situation sur le terrain telle qu’elle était après l’accord de janvier dernier, tandis que l’ennemi occupant sioniste cherche à maintenir de nouvelles positions qu’elle a conquises, notamment le corridor de Morag à Rafah, au sud de la bande de Gaza.

La troisième question concerne le protocole d’acheminement de l’aide humanitaire. La résistance insiste sur l’application du protocole annexé à l’accord de janvier dernier, alors que l’Occupation sioniste et les États-Unis œuvrent à la mise en place d’entités intermédiaires dans la bande de Gaza, pour distribuer l’aide, ce qui soulève des interrogations quant aux mécanismes de distribution et au degré d’ingérence de l’Occupation « fasciste sioniste » dans ce processus.

Les Palestiniens de Gaza espèrent que les médiateurs parviendront à un accord au cours de cette semaine, mettant fin à l’effusion continue de sang, aux bombardements aériens et d’artillerie dont ils sont victimes, ainsi qu’aux ordres d’évacuation qui concernent désormais près de 81 % de la superficie de la bande de Gaza.

Depuis le 7 octobre 2023, l’ennemi occupant « terroriste sioniste » mène une guerre d’extermination à Gaza, faite de massacres, de famine, de destructions et de déplacements forcés, ignorant tous les appels internationaux ainsi que les ordonnances de la Cour internationale de Justice exigeant sa cessation. Cette guerre a fait environ 193 000 morts et blessés palestiniens, plus de 10 000 personnes disparues, en plus de centaines de milliers de déplacés et d’une famine qui a coûté la vie à de nombreux civils, dont des dizaines d’enfants.

Source : CPI
https://french.palinfo.com/…

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