Je suis opprimé , mais debout
Je suis occupé, mais libre
Je suis affamé, mais digne,
Nous ne sommes pas faibles,
Mais l’offensive a brisé nos os.
Le siège nous ronge l’estomac
Qui tient dans son creux
Le rêve de la liberté.
Le sang n’a pas noyé le soupir,
Il l’arrose,
Gaza saigne de douleur.
Je suis de ceux qui plantent des roses
Dans les jardins de la patrie,
De ceux qui remplacent la douleur par l’espoir,
Qui redonnent le sourire par un mot.
Dans le coeur des débris ,
la vie ne s’éteint pas,
Mais renaît à nouveau.
Source : auteur
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