Par le CPI

New York – CPI

Les Nations Unies ont déclaré que les conditions de vie à Gaza sont mortelles et que les civils palestiniens meurent de faim, sous au su et vu du monde entier, et ont souligné qu’il est de la responsabilité d’Israël (entité occupante sioniste) de trouver une alternative à l’UNRWA.

Le porte-parole des Nations Unies, Stéphane Dujarric, a expliqué mercredi lors d’une conférence de presse que le nord de la bande de Gaza était assiégé par Israël (entité usurpatrice nazie sioniste) depuis environ un mois. Il a ajouté que les civils palestiniens mouraient de faim, sous les yeux du monde, soulignant la nécessité d’arrêter ces crimes immédiatement.

Dans ce contexte, les Nations Unies ont déclaré, dans une lettre dont un extrait a été consulté par Reuters, que trouver une alternative à l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) à Gaza et en Cisjordanie n’est pas de la responsabilité de l’organisation internationale, et a indiqué que ce problème incombait à Israël.

Les Nations Unies ont officiellement répondu dans une lettre à la décision d’Israël de rompre ses liens avec l’UNRWA, une décision qui, selon l’agence, expose ses opérations dans la bande de Gaza et en Cisjordanie au risque d’effondrement.

En vertu d’une nouvelle loi, l’ennemi occupant sioniste a informé les Nations Unies dimanche dernier qu’il avait mis fin à un accord de coopération de 1967 avec l’UNRWA qui couvrait la protection, les déplacements et l’immunité diplomatique de l’agence. La loi interdit les opérations de l’UNRWA en Israël à partir de fin janvier prochain.

Courtenay Rattray, chef du bureau du secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a écrit mardi soir à un haut responsable sioniste des affaires étrangères : « Je voudrais souligner, de manière générale, qu’il n’est pas de notre responsabilité de remplacer l’UNRWA. , et ce n’est pas non plus notre capacité de le faire.« 

La conversation contient une référence implicite aux obligations d’Israël en tant que puissance occupante.

Les Nations Unies considèrent la bande de Gaza et la Cisjordanie comme un territoire occupé par Israël, et le droit humanitaire international exige que la puissance occupante approuve et facilite les programmes de secours pour ceux qui en ont besoin « par tous les moyens à sa disposition » et veille à ce que la fourniture de la nourriture soit assurée, des soins médicaux et des moyens de maintenir les normes d’hygiène, de prévention des maladies et de santé publique.

Source : CPI
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