Parade aux flambeaux à Kiev en l’honneur de Stepan Bandera génocidaire et collaborateur des nazis.

Par Régis de Castelnau

Boris Cyrulnik est un psychiatre connu, mais on se pose la question de savoir si à force de fréquenter les fous il n’a pas fini par attraper quelque chose. Il a adopté, et il est loin d’être le seul, les délires russophobes du moment. C’est déjà assez consternant que de le voir partager cette fureur irrationnelle, qui en dit malheureusement assez long sur l’abaissement intellectuel de l’Occident général et de notre pays en particulier. On ne reviendra pas ici sur ce qu’on apprend tous les jours sur l’interdiction de Dostoïevski, la « cancellisation » de Youri Gagarine, l’abandon de Tchaïkovski, la saisie des biens appartenant à des gens au nom à consonance slave, les lynchages dont sont victimes des citoyens russes, les avanies faites aux citoyens français d’origine russe, sans parler bien sûr des délires de la propagande du temps de guerre.

Mais avec Cyrulnik on a touché un paroxysme assez fabuleux. Il a signé dans le Point un article intitulé « Le discours de Poutine est un délire logique ». Rien qu’avec le titre, on se dit on va voir ce que l’on va voir. Et l’on n’est pas déçu.

Voilà exactement ce que notre psychiatre écrit : « Et puis il y a ceux qui se soumettent à une représentation sans critique, ce sont les Mengele, les Eichmann ou les hommes du 101ème bataillon de réserve de la police allemande impliquée dans la Shoah par balles qu’à étudiés Christopher Browning ». Si l’on comprend bien, il nous parle des artisans de la « solution finale », ses organisateurs et exécutants. Et il poursuit : « ils ont été bons élèves, ils ont été diplômés, mais par une suspension totale de l’empathie, ils acceptent la vision du chef car elle correspond à leur représentation » Donc, c’est clair là il décrit l’attitude de ceux des nazis qui ont mis en œuvre le projet hitlérien d’éradication de la « race » juive. Pour ensuite nous dire tranquillement : « selon laquelle (leur représentation NDA). Par exemple, il y a les juifs qui ne sont pas des hommes ou des nazis parmi les ukrainiens. »

Par conséquent Boris Cyrulnik assimile tranquillement Mengele, Eichmann et les einsatzgruppens auteurs directs et indirects du massacre de 6 millions de personnes juives parce que juives, à ceux qui pensent, preuves, vidéos, photos, déclarations à l’appui qu’il y a effectivement des nazis en Ukraine. Qui bien sûr ne représentent pas l’ensemble du peuple ukrainien mais du fait de leur place dans l’appareil d’État et dans l’armée ukrainienne, constituent un problème qu’il faut regarder en face.

Par conséquent, l’auteur de ces lignes qui s’efforce à l’objectivité en ces temps difficiles, est donc assimilé aux pires génocidaires de l’histoire humaine. Dont acte Monsieur le psychiatre.

Avec cette perte totale de sang-froid, cette volonté furieuse de hurler avec les loups, cette soumission à l’air du temps, et cette façon de finalement banaliser le crime nazi, Boris Cyrulnik vient de se disqualifier, pire de se déshonorer.

Source : Vu de Droit
https://www.vududroit.com/…

Notre dossier Ukraine