Le Bureau des Nations Unies pour les droits de l’homme dans le territoire palestinien occupé continue de suivre avec inquiétude le cas du défenseur des droits de l’Homme Salah Al-Hamouri, demande sa libération immédiate de la détention administrative ou de le poursuivre en justice immédiatement et garantit ses pleins droits devant un tribunal équitable.

Les forces israéliennes ont arrêté le 7 mars 2022 le défenseur palestino-français des droits humains Salah Hamouri, avocat travaillant à la Fondation Conscience pour la prise en charge des prisonniers et des droits de l’homme, dans la région de Kafr Agau à Jérusalem-Est. Hamouri a été placé en détention administrative après son arrestation pendant trois mois, et le tribunal militaire de l’Ofar a statué sur son mandat d’arrêt sans aucune inculpation et sur la base de preuves confidentielles.

M. Hamouri a été exposé à une longue série de harcèlement au cours de sa carrière dans les droits de l’homme, dont plus d’un an de détention administrative antérieure en 2017-2018, et son arrestation pour une semaine en juin/juin 2020 où il a été libéré sous caution et ot ses conditions, ainsi que les restrictions sur mouvement etc. Sa résidence permanente à Jérusalem-Est a été annulée le 1er octobre 2021 et son téléphone portable se soumet définitivement au programme d’espionnage Pegasus en décembre/novembre 2021.

C’était la procédure de l’appel interjeté par M. Hamouri contre l’annulation de sa résidence permanente, basé sur une affirmation selon laquelle il se concentre également sur des informations confidentielles concernant son soulèvement « en violation de la loyauté envers l’État d’Israël », poursuivant son rest en mars/mars 2022. Ce qui est également inquiétant, c’est que la Cour suprême israélienne a rejeté, après l’arrestation de M. Hamouri, une demande d’ordonnance de mesure de protection empêchant les autorités israéliennes de prendre des mesures pour l’expulser jusqu’à ce qu’une décision soit Je suis émise. Le droit international des Humanités interdit clairement et franchement de forcer les habitants des terres occupées à diviser leur loyauté à la force hostile. On craint pour lui que le renouvellement de l’arrestation de M. Hamouri soit arbitraire et qu’il risque d’être expulsé immédiatement sur la base d’une législation qui semble contredire les obligations d’Israël en vertu du droit international.

Le cas de Salah Hamouri parle dans un contexte plus large de réduction accélérée de l’espace civil dans le territoire palestinien occupé. Les classifications et les annonces des organisations de défense des droits de l’homme sont fondées sur le fait qu’elles sont « terroristes » ou « illégales », ainsi que sur les interdictions de voyager, la détention administrative et les poursuites pénales contre les défenseurs des droits n le cadre de la lutte contre le terrorisme. Les lois antiterroristes ne devraient pas être appliquées dans le domaine des droits de l’homme, et les garanties d’un procès équitable devraient être pleinement garanties à chaque étape de ces opérations.

Source : la page FB de UN Human Rights
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