Par Ziad Medoukh

Le Centre palestinien d’études sur les prisonniers a confirmé dans un rapport publié ce jeudi 12 janvier 2023, que les autorités d’occupation ont continué au cours de l’année écoulée à cibler les femmes et les filles palestiniennes par des arrestations et des convocations pour interrogatoire, car le centre a observé 164 cas d’arrestation, y compris des mineurs, au cours de l’année 2022.

Le Centre a déclaré que l’occupation visait les femmes et les filles palestiniennes de toutes catégories et n’excluait pas les mineurs, les personnes âgées, les femmes journalistes, les malades, les blessées, ainsi que les prisonnières libérées, dans le but de les dissuader de participer dans toute activité pacifique, de résistance ou communautaire en faveur de la cause palestinienne et contre sa politique criminelle.

Au cours de l’année écoulée, les autorités d’occupation ont de nouveau arrêté 5 prisonnières libérées.

Le nombre de détenues a atteint 29 jusqu’à la fin de l’année 2022, dont 13 détenues condamnées à des peines différentes, dont 8 détenues ont été condamnées à plus de 10 ans de prison.

Il y a deux prisonnières en détention administrative sans inculpation ni charges.

Pour cette nouvelle année 2023, les autorités d’occupation continuent de violer les droits des prisonnières palestiniennes, car elles sont détenues dans des conditions de vie difficiles et souffrent d’une grave pénurie de couvertures, de vêtements d’hiver et d’appareils de chauffage.

L’administration pénitentiaire refuse toujours l’installation d’un téléphone public dans les prisons, et pratique la négligence médicale à l’égard des détenues, refuse de fournir un gynécologue spécialisé à la clinique de la prison pour soigner pour les prisonnières et empêche l’entrée de livres culturels ou scientifiques, ainsi que d’objets d’artisanat et de broderies.

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