Par Luc Michel

# LUC MICHEL’S GEOPOLITICAL DAILY/
A REBOUR DES MEDIAMENSONGES DES FAUX EXPERTS DE L’OTAN, LES ANALYSES DE LUC MICHEL SUR L’UKRAINE DECOIFFENT. VOICI LES VRAIS EXPERTS MILITAIRES, FRANÇAIS ET CHINOIS, QUI LUI DONNENT RAISON !

Le Quotidien géopolitique – Geopolitical Daily/
de LUC MICHEL (ЛЮК МИШЕЛЬ)/
2022 07 18/ Série IV/
(avec Les 7 du Québec)

A rebour des médiamensonges des faux experts de l’OTAN, les analyses de Luc MICHEL sur l’Ukraine décoiffent. Voici les vrais experts militaires, français et chinois, qui lui donnent raison !

Écoutez sur :
* INTERVIEW DE LUC MICHEL POUR PRESS TV DU 07 06 2022/ UKRAINE – G20 – GUERRE DES HYDROCARBURES : POUTINE, LE MAITRE DES HORLOGES

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https://www.podcastics.com/podcast/episode/radiolucmichel-interview-de-luc-michel-pour-press-tv-du-07-06-2022-ukraine-g20-guerre-des-hydrocarbures-poutine-le-maitre-des-horloges-137298/

GENERAUX FRANÇAIS :

2030, «IL FAUT STOPPER CE TRAIN FOU AVANT QU’IL NE SOIT TROP TARD!»

Dans une lettre ouverte à Jens Stoltenberg, secrétaire général de l’OTAN, plusieurs haut gradés de l’Armée regroupés au sein du Cercle de Réflexion interarmées s’insurgent contre le projet OTAN 2030 qui affaiblit la souveraineté de la France selon eux. Le général (2S) Dominique Delawarde – Ancien chef «Situation-Renseignement-Guerre électronique 19» à l’Etat-major interarmées de planification opérationnelle, écrit «personnellement, je suis de ceux qui en approuvent totalement les termes», «de toute façon, l’OTAN, son secrétaire général et les chefs des Etats membres de l’OTAN doivent comprendre que ce n’est pas avec des généraux qui ne croient pas en la stratégie qu’on leur propose que l’on gagnera un bras de fer ou un conflit ouvert contre un ennemi fabriqué de toute pièce au plus grand bénéfice de l’empire américain» :

 « Le jeudi 18 février 2021 l’étude OTAN 2030, produite à votre demande, vous [Jens Stoltenberg] a été présentée. Elle indique ce que doivent être les missions de l’OTAN pour les dix prochaines années. D’entrée, il apparaît que toute l’orientation de l’OTAN repose sur le paradigme d’une double menace, l’une russe, présentée comme à l’œuvre aujourd’hui, l’autre chinoise, potentielle et à venir. Deux lignes de force majeures se dégagent de cette étude.

La première, c’est l’embrigadement des Européens contre une entreprise de domination planétaire de la Chine, en échange de la protection américaine de l’Europe contre la menace russe qui pèserait sur elle.

La deuxième, c’est le contournement de la règle du consensus, de plusieurs manières: opérations en coalitions de volontaires ; mise en œuvre des décisions ne requérant plus de consensus ; et surtout la délégation d’autorité au SACEUR (Commandant suprême des Forces alliées en Europe, officier général américain) au motif de l’efficacité et de l’accélération de la prise de décision.

Mais la lecture de ce projet OTAN 2030 fait clairement ressortir un monument de paisible mauvaise foi, de tranquille désinformation et d’instrumentalisation de cette «menace Russe», «menace» patiemment créée puis entretenue, de façon à «mettre au pas» les alliés européens derrière les Etats-Unis, en vue de la lutte qui s’annonce avec la Chine pour l’hégémonie mondiale.

C’est pourquoi, Monsieur le secrétaire général, avant toute autre considération sur l’avenir tel qu’il est proposé dans le projet OTAN 2030, il est important de faire le point sur les causes et la réalité de cette menace russe, par les quelques rappels historiques ci-dessous.

En effet, l’histoire ne commence pas en 2014, et c’est faire preuve d’une inébranlable mauvaise foi historique concernant les relations euro et américano-russes, que de passer en une seule phrase (au tout début du paragraphe «Russie») directement du «partenariat constructif» lancé par l’OTAN au début des années 90 à l’annexion de la Crimée par la Russie en 2014, comme s’il ne s’était rien passé entre 1991 et 2014, entre «la gentille Russie» de l’époque, et le méchant «Ours russe» d’aujourd’hui.

C’est bien l’OTAN qui, dès les années 1990, s’est lancée à marche forcée dans son élargissement vers l’est, certes à la demande des pays concernés, mais malgré les assurances données à la Russie en 1991 lors de la signature du traité de Moscou, et qui d’année en année a rapproché ses armées des frontières de la Russie, profitant de la décomposition de l’ex URSS.

C’est bien l’OTAN qui , sans aucun mandat de l’ONU, a bombardé la Serbie pendant 78 jours, avec plus de 58 000 sorties aériennes, et ceci sur la base d’une vaste opération de manipulation et d’intoxication de certains services secrets de membres importants de l’Alliance, (le prétendu plan serbe Potkova et l’affaire de Racak ), initiant ainsi, contre toute légitimité internationale, la création d’un Kosovo indépendant en arrachant une partie de son territoire à un état souverain, au nom du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, humiliant ainsi la Russie à travers son allié serbe.

Ce principe serait-il à géométrie variable, lorsqu’il s’agit de la Crimée composée à plus de 90% de Russes, et rejoignant la Russie sans un coup de feu?

C’est bien l’OTAN qui en 2008, forte de sa dynamique «conquête de l’est», refusa la main tendue par la Russie pour un nouveau Pacte de Sécurité européen qui visait à régler les conflits non résolus à l’est de l’Europe (Transnistrie, Abkhazie, Ossétie du Sud), en échange d’une certaine neutralité de la Géorgie, de l’Ukraine, de la Moldavie – c’est à dire de l’immédiat «hinterland» russe – vis-à-vis de l’OTAN.

Et c’est toujours avec ce même esprit conquérant, perçu comme un réel étranglement par la Russie, qu’il a été choisi, en 2010, d’encourager les graves troubles de «l’Euromaidan», véritable coup d’ Etat qui a abouti à l’élimination du président ukrainien légalement élu, jugé trop pro-russe, en vue de continuer la politique de rapprochement de l’Ukraine avec l’OTAN.

La lettre continue sur l’architecture globale de défense antimissile balistique en Europe (BMDE), les sites de lancement des missiles antimissiles balistiques (ABM), en contradiction flagrante avec le traité INF, l’entreprise de séparation de la Russie avec l’Europe, patiemment menée au fil des années, et accuse l’OTAN, sous l’autorité constante des Etats-Unis, en donnant les exemples, de toujours élaborer une stratégie antirusse primaire pour arriver à cet objectif. »

(Grégoire Diamantidis, Général de Brigade aérienne (2S), pour Cercle de réflexion interarmées CRI)

Comme le général (2S) Dominique Delawarde, l’explique :

 «ce texte court et percutant représente aussi la position de très nombreux généraux français tenus, pour certains, au devoir de réserve». C’est, donc, une lettre à lire en entier pour comprendre la situation géopolitique qui scelle le destin de la France, notamment, via l’OTAN vis à vis de la Russie. C’est aussi un signal venant de militaires français qui voient le danger poindre à l’horizon si rien n’est fait pour revenir sur des bases saines avec la Russie et d’autres nations.

« UN JOURNAL DU PARTI COMMUNISTE CHINOIS COMMENCE A PARLER OUVERTEMENT DE DEFAITE AMERICAINE »

Après quatre mois de guerre, le Global Times, organe anglophone du Parti Communiste Chinois analyse non moins froidement les mauvais calculs américains. :

“Les États-Unis sont-ils confrontés à un puits sans fond d’aide militaire alors que la crise ukrainienne s’éternise ?” demande le journal, qui poursuit:

“La crise entre la Russie et l’Ukraine se poursuit sans qu’une fin soit en vue. Bien que le président américain Joe Biden ait promis de rester aux côtés de l’Ukraine “aussi longtemps qu’il le faudra”, la guerre et la lassitude à l’égard de l’Ukraine ont été constatées aux États-Unis et chez nombre de leurs alliés occidentaux, avec l’émergence de crises énergétiques et alimentaires, la montée en flèche de l’inflation et les dépenses massives pour l’Ukraine.

En réaction, les doutes se multiplient quant à la durée du soutien des États-Unis et de l’Occident à l’Ukraine. Par exemple, le New York Times a cité samedi [9 juillet] des responsables et des analystes américains affirmant qu’il serait difficile pour les États-Unis et leurs alliés de maintenir le même niveau de soutien matériel alors que la fatigue de la guerre augmente des deux côtés de l’Atlantique.

“À l’origine, les États-Unis avaient l’intention d’exploiter l’Ukraine comme un pion essentiel pour affaiblir la Russie. Ironiquement, au lieu d’entraîner la Russie, la situation a été utilisée par Moscou, à son tour, pour coincer les États-Unis et les pays occidentaux.” Song Zhongping, expert militaire et commentateur de télévision chinois, a déclaré au Global Times : “La stratégie des États-Unis pourrait se retourner contre eux. À en juger par la situation actuelle, il est devenu de plus en plus difficile pour l’Ukraine de vaincre la Russie. Plus la crise ukrainienne durera, plus elle sera préjudiciable aux États-Unis et à l’Occident.”

”Plusieurs médias américains ont exprimé leur inquiétude quant aux dépenses massives des États-Unis en Ukraine. Fox News a rapporté samedi que les fonds engagés jusqu’à présent par les États-Unis à Kiev ont déjà dépassé le coût total des États-Unis au cours des cinq premières années en Afghanistan” :

”Contrairement à la guerre en Afghanistan, qui a été lancée et menée par les États-Unis, le conflit Russie-Ukraine est une guerre par procuration contre la Russie menée par les États-Unis, qui implique de nombreux éléments incontrôlables. Dans ce contexte, “les États-Unis et leurs alliés découvriront bientôt que leur soutien à l’Ukraine est en fait un puits sans fond et finiront par en supporter les conséquences”, a noté M. Song.

Vendredi, l’administration Biden a annoncé un autre plan de retrait militaire de 400 millions de dollars pour l’Ukraine, qui tente de repousser les avancées russes, ajoute Fox News :

”La pratique de Washington consistant à retirer ses propres articles et services de défense pour soutenir l’Ukraine n’est guère plus que de déshabiller Pierre pour habiller Paul. Lorsque Washington espère augmenter ses dépenses de guerre pour aider l’Ukraine, il doit réduire d’autres parties de son programme de défense.

”L’aide massive nécessaire pour soutenir l’Ukraine a placé les États-Unis face à un dilemme. Si les États-Unis continuent à soutenir l’Ukraine dans cette guerre par procuration, celle-ci constituera un fardeau de plus en plus lourd pour les États-Unis, ce qui aura pour effet de freiner davantage l’économie américaine et de faire grimper l’inflation. Mais si Washington abandonne à mi-chemin, tout son soutien antérieur sera réduit à néant. Les États-Unis, qui sont à l’origine de la crise ukrainienne, se tirent une balle dans le pied.

”Les États-Unis ont autorisé 54 milliards de dollars d’aide militaire et autre à l’Ukraine, mais les doutes persistent quant à savoir si les fonds sont suffisants pour soutenir le pays ; tandis que dans l’UE, son plan d’aide à l’Ukraine a rencontré des obstacles importants, une proposition récente d’un milliard d’euros étant bloquée par l’Allemagne qui a bloqué un paquet plus important de près de 9 milliards d’euros. De plus en plus de personnes aux États-Unis et en Occident se rendront compte que, comme il est difficile pour l’Ukraine d’obtenir un succès contre la Russie, une aide occidentale massive à l’Ukraine ne leur apportera rien et ne fera que déclencher davantage de problèmes. Une proportion croissante de la population aux Etats-Unis et en Occident se rendra bientôt compte qu’il sera difficile de maintenir le même niveau d’aide à l’Ukraine.

“Un plus grand nombre de pays de l’UE ont commencé à envisager de se retirer. Tout comme les États-Unis”, a déclaré M. Song.

”Les États-Unis et l’Occident ont peut-être, finalement et de manière embarrassante, compris de quel côté ils ont glissé dans le bourbier.”

DONC LE GLOBAL TIMES PREDIT OUVERTEMENT LA DEFAITE DES ÉTATS-UNIS FACE A LA RUSSIE !

Song Zhongping, qui est cité ici, est un analyste et commentateur militaire chinois de premier plan – et un professeur diplômé de l’Université d’ingénierie de l’Armée Populaire de Libération. M.K. Bhadrakumar souligne que et article est paru trois jours seulement après la conversation de cinq heures que Blinken a eue avec Wang Yi à Bali le 8 juillet pour explorer les possibilités de détente. Pékin sent que Biden négocie en position de faiblesse.

 Luc MICHEL (Люк МИШЕЛЬ)

* Avec le Géopoliticien de l’Axe Eurasie-Afrique :
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