Par Luc Michel

# LUC MICHEL’S GEOPOLITICAL DAILY/
LE CREPUSCULE DE LA BELGIQUE

Le Quotidien géopolitique – Geopolitical Daily/
de LUC MICHEL (ЛЮК МИШЕЛЬ)/
07 21/ Série IV/
(avec Radio.lucmichel)

Le monstre gépolitique créé par l’impérialisme britannique en 1830 pour diviser l’Europe est enfin arrivé en phase terminale !

J’ai publié mes CHRONIQUES ANTI-BELGICAINES de 2011 à 2014. Le non-état belgicain est entré dans sa phase ultime. Le temps est venu de me préoccuper à nouveau du devenir géopolitique de l’Espace post-belgicain et de ses peuples…

L’AGONIE DE LA BELGIQUE?

Ecoutez à ‘occasion de la fête nationale belgicaine, Luc Michel dresserle diagnostic d’agonie de la Belgique sur Press Tv la télévision d’État iranienne:sur :
https://www.podcastics.com/podcast/episode/radiolucmichel-pcn-nop-geopolitique-anti-nato-luc-michel-la-faillite-des-democraties-liberales-occidentales-iii-la-belgique-en-crise-terminale-137110/

« LA DEMOCRATIE PARALYSEE EN FRANCE COMME EN BELGIQUE », COMMENTE LE SOIR (BRUXELLES) :

Existe-t-il un sujet de légitimité pour l’exécutif ? « Il n’y a pas de sujet institutionnel. Il y a un sujet politique », explique Laurent Fabius, président du Conseil constitutionnel, invité des « 4 Vérités » de France 2, lundi 11 juillet. La France se porte-t-elle bien pour autant ? « Il y a un malaise démocratique en France, on le voit au moment de l’abstention, des Gilets jaunes ». « Nos magnifiques institutions (sic) ont donc accouché d’une situation proprement kafkaïenne » : ce constat qui colle comme une seconde peau à la Belgique est aujourd’hui utilisé pour décrire la France, pays qui, au lendemain de ses élections législatives, ne sait plus comment construire une majorité et disposer d’un gouvernement stable. Voilà qui dit tout le drame démocratique qui s’étale devant nous, qu’on regarde vers Bruxelles depuis Paris, ou vers Paris depuis Bruxelles », commente le quotidien régimiste belgicain.

POUR JAN JAMBON (NVA), LA SITUATION DE LA BELGIQUE EST INTENABLE: « NOUS VIVONS DANS UN PAYS AVEC DEUX DEMOCRATIES » !

Le ministre-président flamand, le nationaliste Jan Jambon, a mis dimanche soir en cause la structure actuelle de l’Etat belge, basée sur le fédéralisme, en affirmant qu’elle ne permettait pas à la Flandre de se déployer pleinement, comme ses dirigeants (nationalistes) le souhaitent. « Les différents niveaux de gouvernement se tiennent en étau. Cela conduit à l’immobilisme, à l’indécision et à l’agacement », a-t-il déclaré lors d’un discours prononcé à Courtrai à l’occasion du début des festivités du 11 juillet, date qui commémore au nord du pays la bataille des Éperons d’Or, le 11 juillet 1302 à Courtrai. « Nous vivons dans un pays avec deux démocraties, un pays où les deux peuples sont en désaccord sur la façon de gérer les problèmes », a déclaré M. Jambon, reprenant une antienne régulièrement évoquée par son président de parti, Bart De Wever, qui cumule la direction du parti nationaliste avec le poste de bougmestre d’Anvers.

Le ministre-président a évoqué l’organisation du marché du travail, le caractère abordable des pensions, les soins de santé, les problèmes au sein du système judiciaire, la question des migrations, l’immense problème énergétique – qui divisent selon lui les deux Communautés. « Les visions entre le nord et le sud sont toujours très différentes. Tout le monde le reconnaît. Et personne ne nie que les choses ne peuvent pas continuer ainsi et que des réformes majeures sont donc nécessaires. Notamment pour sauvegarder notre prospérité et notre avenir », a déclaré M. Jambon. Il a également souligné que « nos voisins wallons » ont tout à fait le droit de vouloir mener une politique différente de celle que défend la majorité des Flamands. « Chaque nation devrait être en mesure de décider pour elle-même ce qui est le mieux, chaque nation a le droit à l’autonomie », a-t-il affirmé.

M. Jambon a appelé à mettre fin à « cette situation intenable » après les prochaines élections fédérales, en 2024. « Nous devons maintenant nous préparer aux négociations inévitables sur ce que nous voulons encore faire ensemble et sur ce qui ne fonctionne vraiment plus », a-t-il dit, dans la perspective de l’après-élection de 2024 et d’une éventuelle septième réforme de l’Etat.

LE BOURGMESTRE D’ANVERS NVA, DE WEVER, EVOQUE UNE MAJORITE AVEC LES REPUBLICAINS DU PARTI VLAAMS BELANG:
«UNE SITUATION DE DEPART INTERESSANTE POUR LE CONFEDERALISME» …

Interrogé par l’agence Belga à l’occasion de la fête de la Communauté flamande, le président de la N-VA s’est montré évasif sur une potentielle alliance avec le parti flamand. En ce 11 juillet, fête de la Communauté flamande, le président de la N-VA Bart De Wever évoque une majorité nationaliste (comprenez avec Vlaams Belang) en Flandre après les élections de 2024. Le confédéralisme étant toujours à l’agenda du parti, Bart De Wever a affirmé à l’agence Belga qu’il espérait « qu’après les élections, l’équation que représente la Belgique ne sera plus possible ». Avec une Wallonie qui vote plutôt à gauche et une Flandre qui vote plutôt à droite, il fait le vœu que la « Flandre des PME (…) qui entreprend pour sa prospérité » pourra « tracer son propre chemin ».

Cette ambition confédéraliste (voire indépendantiste) ne pourra pas devenir réalité sans l’appui d’un allié. Le Vlaams Belang, fortement nationaliste, pourrait être le parti le plus indiqué pour remplir cette fonction. Bart De Wever, interrogé par Belga, s’est montré évasif. « Ce serait en tout cas une situation de départ intéressante pour pouvoir aller vers le confédéralisme », a-t-il soutenu, évoquant une majorité flamande avec le Vlaams Belang. « Si les partis flamands de la Vivaldi, qui n’avaient pas de majorité en Flandre et qui ont renié leurs électeurs, sont sanctionnés et que la N-VA est le plus grand parti, alors je crois que les jeux sont faits ».

« BELGICA DELENDA EST ! » :
COMMENT LE NON-ETAT BELGE EST PASSE EN PHASE TERMINALE !?

Il y a cent et dix, le leader socialiste carolorégien (natif comme moi de la cité ouvrière de Charleroi) – les socialistes n’avaient pas encore trahi leurs idéaux et la Social-démocratie et rallié le régime belgicain monarchiste – Jules Destrée rendait publique sa lettre au roi « sur la séparation de la Wallonie et de la Flandre » dans laquelle il énonçait sa sentence restée célèbre : « Sire, vous régnez sur deux peuples. Il y a, en Belgique, des Wallons et des Flamands ; il n’y a pas de belges ». Que de temps perdu depuis plus d’un siècle !

La célèbre lettre adressée en 1912 par le leader socialiste et républicain Jules Destrée au roi Albert 1er, résume un dilemme presque bicentenaire que la récente crise lors des précédentes législatives (la seconde en huit ans, plus de 400 jours sans gouvernement fédéral) n’a fait que réactualiser à nouveau. Née, à la faveur de la confiscation de la révolution de 1830 – le premier drapeau hissé sur l’hôtel de ville de Bruxelles était le drapeau français et la révolte populaire initiale républicaine – par la bourgeoisie, l’Eglise, l’impérialisme anglo-saxon et la famille Saxe-Cobourg Gotha (dont font partie les Windsors), la Belgique apparaît aujourd’hui sans fard comme ce qu’elle est depuis ses origines : une construction artificielle et illégitime, un monstre géopolitique.

« Un siècle plus tard, le contenu de cette missive apparaît prophétique, tant elle semble avoir anticipé » l’ « évolution institutionnelle » (comme dit la presse du régime belgicain) que connaît le non-état belgicain depuis lors. « Tout y est, ou presque : l’idée de deux peuples géographiquement et surtout linguistiquement distincts qui n’ont rien, ou si peu, en commun. »

« Il est d’ailleurs étonnant de constater les similarités du propos de Destrée avec le discours d’un Bart De Wever (le leader de la NV-A) aujourd’hui », constatait déjà en 2012 la Libre Belgique, quotidien belgicain par excellence. Le Nationalisme flamand – celui des partis N-VA, Vlaams Belang, des fractions nationalistes dans les partis traditionnels – est aujourd’hui quasi majoritaire en Flandre, soit de 45 à 55 % de votes indépendantistes en Flandre.

LE NATIONALISME FLAMAND REPUBLICAIN EST LE BELIER QUI FERA S’ECROULER L’ENTITE BELGICAINE !

Le nationalisme flamand républicain est le bélier qui fera s’écrouler l’entité belgicaine. C’est son utilité tactique, au-delà d’une idéologie que tout sépare du « Communautarisme » du PCN. La destruction de la Belgique sera une révolution géopolitique au coeur de l’UE dont les nationalistes flamands n’ont aucune idée !

110 ans après Destrée, le non-état belgicain est en faillite virtuelle, livré au pillage d’une monarchie et d’une classe politico-médiatique et bourgeoise parasitaire. Il est temps d’appliquer et de mettre en action cette fameuse « démocratie » dont se gargarise tant le régime belgicain. Cette « démocratie » que les soudards du régime, en compagnie de leurs complices des autres armées de l’OTAN, cette infanterie coloniale du Pentagone, entendent imposer à grand renfort de bombes au Grand Moyen-Orient, de l’Afghanistan à la Libye, en passant par la Somalie, sans oublier le Congo et le Burundi (nostalgie coloniale quand tu nous tiens …) !

ORGANISER DEMOCRATIQUEMENT UN DIVORCE CIVILISE ENTRE FLAMANDS ET FRANCOPHONES, QUI PASSERAIT PAR UN REFERENDUM DEMOCRATIQUE COMMUNE PAR COMMUNE SOUS CONTROLE EUROPEEN, CEI COMPRISE

Organiser démocratiquement un divorce civilisé entre Flamands et Francophones, qui passerait par un REFERENDUM démocratique commune par commune sous contrôle européen, CEI comprise, comme en Crimée en 2014. C’est la position de ceux qui veulent en finir du côté de la Communauté française de Belgique avec la fiction belgicaine : le RWF qui a choisi le terrain parlementaire, notre PCN qui a quitté celui-ci en 1999 après 20 ans de combat électoral (et avoir été représenté en 1996-98 dans deux assemblées parlementaires, dont le Parlement Wallon, ce qui nous a convaincu qu’il n’y avait plus de solution au sein du parlementarisme bourgeois).

Le destin commun de la Wallonie et de Bruxelles (2e ville francophone après Paris) ne peut et ne doit être séparé. Ni une pseudo « République-croupion » wallonne aux mains de la particratie wallonne (la pire, de nature et de caractère mafieuse), ni une Ville de Bruxelles enclavée en Flandre sous le contrôle de la particratie flamande (qui ferait de l’immense majorité francophone de Bruxelles une minorité sur son propre sol) ou pire encore « Ville libre » sous celui la domination de la bureaucratie de l’UE, ne sont des solutions démocratiques d’avenir pour la Communauté française de Belgique. Se souvient-on que ce statut de « ville européenne » était le futur statut de Bruxelles prévu en 1944 par Ribbentrop, le ministre des affaires étrangères de Hitler, si le IIIe Reich avait gagné la guerre ???

Luc MICHEL (Люк МИШЕЛЬ)

* Avec le Géopoliticien de l’Axe Eurasie-Afrique :
Géopolitique – Géoéconomie – Géoidéologie – Géohistoire – Géopolitismes – Néoeurasisme – Néopanafricanisme
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