Les Biden père et fils. D.R.

Par Mohsen Abdelmoumen

On ne devrait jamais boire devant un ordinateur. En avril 2019, un réparateur d’ordinateurs du Delaware a reçu la visite d’un client qui lui a amené un ordinateur portable qui avait été endommagé par l’eau. C’est ainsi que tout a commencé. Le réparateur a réussi à sauver le disque dur et il s’est aperçu que l’ordinateur appartenait au fils du Sénateur Joe Biden, devenu depuis président des Etats-Unis. Or, personne ne venant récupérer l’ordinateur et ne parvenant pas à contacter le client, le réparateur a commencé à parcourir le disque dur et a trouvé une montagne d’informations sensibles et de photos compromettantes. Il a informé le FBI de sa trouvaille, lequel a saisi l’ordinateur le 9 décembre 2019. Auparavant, le technicien avait eu soin de copier le disque dur et, comme il était partisan de Donald Trump et que celui-ci était menacé par une procédure de destitution, il a envoyé la copie à Rudy Giuliani, l’ancien maire de New York, avocat de Trump. Giuliani a fait parvenir les fichiers à un certain Jack Maxey, proche de Steve Bannon, qui l’a envoyé à plusieurs journaux. Seul le New York Post a publié un article, le 14 octobre 2020, quelques semaines avant les élections. Mais les autres journaux ont étouffé le scandale, prétendant qu’il s’agissait de fakes News. De leur côté, Twitter et Facebook ont freiné la propagation en empêchant les partages. Mieux encore, cinq jours après la publication du NY Post, une cinquantaine d’anciens hauts responsables du renseignement ont fait paraître une lettre ouverte affirmant que les prétendus courriels figurant dans l’ordinateur n’étaient rien d’autre qu’une opération de désinformation russe. On peut quand même se poser les questions suivantes : qui a été impliqué dans la pression pour étouffer l’histoire et quels étaient les cadres ou les « journalistes » qui se sont pliés aux demandes ? Qui a coordonné les responsables du renseignement pour qu’ils publient une lettre commune ? Des menaces ou des promesses ont-elles été faites ? Qu’est-ce que Joe Biden savait ? Qu’en est-il des autres démocrates et du Comité national démocrate ?

Aujourd’hui la presse a enfin daigné reconnaître que les documents étaient authentiques et l’affaire des portables du fils de Joe Biden fait les gros titres des journaux. Car il s’avère qu’il existe un deuxième ordinateur qui se balade dans la nature et qui contient encore plus de documents sensibles que le premier. La confirmation de l’existence de ce deuxième ordinateur figure dans une vidéo sur le disque dur livré à la presse où Hunter Biden confie à une prostituée qu’il a perdu son ordinateur et qu’il soupçonne « les Russes » de le lui avoir volé, ce qui l’inquiète au plus haut point car il contenait des informations sur son père qui comptait se présenter aux élections. Le FBI, qui avait saisi le premier ordinateur chez le réparateur, est donc au courant de la perte du second, et le monde du renseignement US s’inquiète du chantage et des moyens de pression que pourraient exercer ceux qui détiennent l’ordinateur perdu. Et donc, quand Joe Biden déclare que toute cette histoire est une manipulation « des Russes » et qu’il n’y a rien de vrai là-dedans, il ment. Car forcément, le FBI a dû l’informer de la perte du second ordinateur et du danger que cela représente.

Les fichiers contenus dans l’ordinateur de Hunter Biden – « l’ordinateur portable de l’enfer » dixit Donald Trump – sont accablants et constituent un scandale dont le président Biden ne se relèvera pas. Il est vrai qu’au point où il en est, on ne voit pas bien ce qu’il pourrait faire d’autre que déambuler dans les couloirs d’un hospice en attendant de passer de vie à trépas. Les Démocrates qui l’ont placé à la présidence sont d’ailleurs très embarrassés par son état de démence et pensent sérieusement à le démettre de ses fonctions, sauf que Kamala Harris, la vice-présidente, est une vraie dinde et qu’elle est incapable de reprendre le flambeau. Il aurait peut-être fallu penser à tout cela avant. Quoi qu’il en soit, le rejeton Biden s’avère être un junkie accro au crack et à la cocaïne qui aime se filmer lors de séances torrides en compagnie de jeunes femmes, prostituées ou non. Les photos et vidéos pornos montrant Hunter Biden dans toutes les postures et dans le plus simple appareil sont nombreuses et attestent de son penchant pour les très jeunes filles. Ainsi, de nombreuses photos et vidéos montrent des actes sexuels envers des mineures et il apparaît que Hunter Biden exploitait sexuellement sa nièce de 14 ans. La pédophilie étant un crime, le fils du président se retrouvera bientôt derrière les barreaux où il risque de connaître le sort de Jeffrey Epstein et de son complice Jean-Luc Brunel, tous deux « suicidés » par pendaison dans leur cellule.

Il semble que les enfants de Joe Biden aient la manie de perdre leurs objets personnels et que ceux-ci finissent par atterrir dans les mains du FBI après avoir transité dans des endroits où ils font l’objet de copies et de révélations qu’on essaie d’étouffer en vain. Il est vrai que les enfants du président américain ont un problème de dépendance à la drogue et que cela n’aide pas à la concentration. Ainsi Ashley Blazer Biden, la fille de 40 ans de Joe Biden, avait égaré son journal intime dont le contenu a été intégralement publié dans National File en 2020. Dans son journal, la fille du président américain confiait qu’elle pensait avoir été agressée sexuellement dans son enfance et avoir partagé des douches « probablement inappropriées » avec son père lorsqu’elle était jeune fille. Ce journal intime a été publié une semaine et demi avant les élections présidentielles de 2020, mais il n’a pas fait de vagues, sans doute pour les mêmes raisons qui ont fait que l’affaire du portable de Hunter Biden ait été étouffée. Il fallait mettre Biden à la Maison Blanche. Aujourd’hui, le FBI a authentifié le document et les révélations n’en finissent pas de sortir, éclaboussant la présidence d’un scandale sans précédent.

Le plus intéressant réside dans les nombreux mails et documents confidentiels. Il apparaît que Joe Biden a perçu, par l’intermédiaire de son fils, des pots-de-vin de plusieurs millions de dollars émanant de transactions avec des oligarques de Chine, d’Ukraine et de Russie. En effet, après le coup d’Etat en Ukraine de 2014 financé par les Etats-Unis, Hunter Biden a accompagné son père, qui était alors Vice-président d’Obama, à Kiev. Profitant du fait qu’il était le fils du Vice-président des Etats-Unis, il a réussi à intégrer le conseil d’administration de la société Burisma Holdings avec son partenaire commercial Devon Archer. Burisma est l’une des plus grandes entreprises pétrolières et gazières d’Ukraine dont le propriétaire est Mykola Zlotchevsky, un oligarque ukrainien qui avait été ministre de l’Écologie et des Ressources naturelles sous la présidence de Viktor Ianoukovitch, le président destitué par le coup d’Etat. Alors que ses seules compétences sont plutôt dans la pratique du kamasoutra et dans l’art de confectionner des joints ou d’aligner des rails, Hunter Biden empochait 50 000 dollars par mois pour sa seule présence au CA. D’après certains documents transmis par nos sources, Hunter Biden avait exigé d’obtenir un accord de consultation de Burisma et pour que celle-ci paie des frais de consultation supplémentaires à son cabinet d’avocats Boies Schiller Flexner. Et Burisma a en effet payé 250 000 dollars au cabinet d’avocats le 5 juillet 2014 et plus de 3 millions de dollars étalés entre 2014 et 2016 à une entreprise liée à Hunter Biden et à son acolyte Archer appelée Rosemont Seneca Bohais.

En intégrant le fils du Vice-président américain dans son entreprise, le propriétaire de Burisma Holdings pensait à juste titre qu’il pourrait lui servir de couverture. Car ce Zlotchevsky était dans le collimateur du Procureur général d’Ukraine, Viktor Shokin, qui avait décidé de lutter contre la corruption endémique de son pays et qui menait une enquête approfondie sur Burisma. Ça n’a pas plu à Joe Biden qui a donné l’ordre à Petro Porochenko, le président ukrainien de l’époque, de destituer le Procureur. Il existe une vidéo sur YouTube montrant Joe Biden en train de se vanter d’avoir éliminé le Procureur. Lui qui multipliait les déclarations encourageant l’Ukraine à lutter contre la corruption, il est intervenu directement dans les affaires intérieures de ce pays pour que le Procureur Général soit destitué, menaçant de ne pas fournir le milliard de dollars de subvention promis. Exit donc le Procureur. Porochenko a alors nommé un nouveau procureur en la personne de Youri Loutsenko, ancien ministre de l’Intérieur, condamné à 4 ans de prison pour détournement de fonds et abus de pouvoir, et qui a passé deux ans et demi en prison. Bref, un homme « solide », comme dit Biden dans la vidéo. Ce nouveau procureur qui n’a jamais fait de droit dans sa vie réclamera un redressement fiscal de 7 millions de dollars à Burisma Holdings alors qu’elle avait détourné 40 millions de dollars. Donc, on le voit, Zlotchevsky a fait un bon investissement en recrutant le fils du Vice-président américain dans son conseil d’administration. En ce qui concerne le partenaire de Hunter Biden, Devon Archer, on a appris qu’il a été condamné le 28 février dernier à un an et un jour de prison pour avoir fraudé la tribu amérindienne des Oglalas Sioux à raison de 60 millions de dollars en obligations.

Dans l’ordinateur de Hunter, véritable caverne d’Ali Baba pour les rivaux politique de Biden, on trouve également des mails liés à la société d’investissement la Bohai Harvest RST (Shanghai) Equity Investment Fund, dont Hunter Biden fait partie en tant qu’administrateur de la Rosemont Seneca. Ces emails indiquent que Hunter aurait contribué à faciliter le rachat par une société chinoise à une société américaine de l’une des mines de cobalt les plus riches au monde, située en République démocratique du Congo. Cet accord aurait donné à la Chine le contrôle d’une grande partie des approvisionnements mondiaux connus en cobalt, un ingrédient nécessaire à la fabrication de batteries de voitures électriques. Le rôle de la société de Hunter Biden dans la transaction est relié directement à Joe Biden, car Hunter aurait lancé cette nouvelle entreprise commune avec des partenaires commerciaux chinois moins de deux semaines après son voyage en Chine sur Air Force Two avec son père, alors Vice-président. En effet, la Bohai Harvest RST a été fondée en 2013 par deux gestionnaires d’actifs enregistrés en Chine, Bohai Industrial Investment Fund et Harvest Fund Management, et deux organisations américaines, Thornton Group LLC et Rosemont Seneca Partners, cette dernière, RSTP, ayant été fondée en 2009 par Hunter Biden, Christopher Heinz, le beau-fils de John Kerry ancien Secrétaire d’Etat d’Obama, et Devon Archer.

Par ailleurs, d’autres e-mails montrent que Hunter Biden a financé des laboratoires en Ukraine via sa société d’investissement Rosemont Seneca dont un laboratoire en particulier, situé à quelques centaines de kilomètres de la frontière russe. Le biolab en question appartient à Metabiota qui est un sous-traitant du département américain de la Défense se spécialisant dans la recherche sur les maladies à l’origine de pandémies qui pourraient être utilisées comme armes biologiques. Metabiota est une société de biotechnologie dont le siège est à San Francisco, en Californie, mais qui possède des sites de projets dans de nombreuses villes du monde, dont Kiev en Ukraine. Les registres des dépenses du gouvernement fédéral montrent des dizaines d’entrées pour Metabiota remontant à 2010. Entre 2014 et 2016, le gouvernement a accordé 18,4 millions de dollars pour la recherche et le développement dans le domaine soi-disant de la « réduction des menaces ». Les détails montrent que 307 091 dollars de ce montant ont été affectés à des projets de recherche ukrainiens. Si ces recherches étaient destinées à la « réduction des menaces », on se demande pourquoi Nuland s’inquiétait tellement que les Russes mettent le nez dans les recherches des laboratoires biologiques en Ukraine.

A ce sujet, on trouve des mails datant de 2014 entre Mary Guttieri, la vice-présidente de Metabiota, conviant Hunter à un partenariat avec son entreprise, l’un d’eux déclarant notamment que l’entreprise pouvait « tirer parti de notre équipe, de nos réseaux et de nos concepts pour affirmer l’indépendance culturelle et économique de l’Ukraine vis-à-vis de la Russie ». Quelques jours plus tard, l’un des dirigeants de Burisma, Vadym Pozharskyi, a envoyé un courriel révélant que Biden avait lié la société gazière ukrainienne à Metabiota. « Veuillez trouver quelques points initiaux à discuter dans le but d’analyser le potentiel de ce que vous appelez le projet Science Ukraine » a écrit Pozharskyi. Mais les liens de Hunter Biden avec Metabiota remontent plus loin encore dans le temps, car Metabiota aurait été l’une des nombreuses entreprises dans lesquelles la société de Biden, Rosemont Seneca Technology Partners (RSTP), a investi. Les e-mails montrent que l’outil de surveillance des données médicales de Metabiota était d’un grand intérêt, à tel point que RSTP a investi 500 000 dollars dans l’entreprise. RSTP a ensuite levé des millions supplémentaires via d’autres géants de l’investissement, tels que Goldman Sachs. Les liens étranges unissant Hunter Biden, Burisma et le ministère de la Défense américain posent question surtout lorsque le portable du fils Biden révèle que celui-ci avait en sa possession les clés de cryptage du ministère de la Défense qui permettent d’accéder aux comptes de messagerie et aux bases de données de ce ministère. L’ordinateur contenait également d’autres données sensibles et même top-secrètes, telles que le les noms et adresses électroniques des agents des services secrets qui ont protégé Joe Biden lorsqu’il était vice-président.

Ce n’est pas tout. Selon un rapport du Comité sénatorial de la sécurité intérieure publié le 23 septembre 2020, la société de Hunter, Rosemont Seneca Thornton, a reçu, le jour de la Saint-Valentin en 2014, un virement bancaire de 3,5 millions de dollars d’Elena Batourina, la femme la plus riche de Russie et la veuve de Yury Luzhkov, l’ancien maire de Moscou. Le travail du Sénat fait état de nombreux rapport concernant l’implication de Hunter Biden dans les services de prostitution. Hunter a envoyé des milliers de dollars à des personnes qui ont soit été impliquées dans des transactions compatibles avec soit un éventuel trafic d’êtres humains, soit une association avec l’industrie du divertissement pour adultes ou encore une association potentielle avec la prostitution. En outre, Elena Batourina a envoyé 11 virements électroniques entre mai et décembre 2015 sur un compte bancaire appartenant à BAK USA, une startup technologique qui a déposé son bilan en mars 2019. Le rapport cite également que neuf de ces 11 virements électroniques, décrits comme « accord de prêt » dans la section des détails, ont d’abord été envoyés à Rosemont Seneca Partners, puis transférés à BAK USA. Déclarée persona non grata en Russie, Elena Batourina vit à Londres depuis 2010.

Joe Biden a toujours affirmé avec véhémence n’avoir jamais parlé à son fils ni à son frère de leurs affaires à l’étranger, pourtant des emails révèlent le contraire. Il a notamment rencontré des hommes d’affaires ukrainiens lorsqu’il était Vice-président. Des courriels divulgués ont montré que Joe Biden avait été invité à un dîner que Hunter avait organisé en 2015 au Café Milano à Georgetown, Washington DC, où étaient conviés la milliardaire russe Elena Batourina et feu son mari Yury Luzhkov, ancien maire de Moscou, Vadym Pozharskyi, cadre chez Burisma, Rick Leach fondateur du Programme alimentaire mondial USA, Marc Holtzman, banquier du Kazakhstan, Michael Karloutsos, fils du chef de l’Église orthodoxe grecque, et trois autres ambassadeurs anonymes. Après le dîner, plusieurs des participants ont envoyé des e-mails remerciant Hunter. Pozharskyi a écrit le 17 avril : « Merci de m’avoir invité à DC et de m’avoir donné l’opportunité de rencontrer votre père et de passer du temps ensemble. C’est vraiment un honneur et un plaisir. » On le voit, non seulement Joe Biden était au courant des accords commerciaux familiaux, mais il en faisait partie.

Les e-mails de l’ordinateur portable ont aussi révélé que Hunter s’était associé à son oncle Jim et à trois autres hommes d’affaires, dont un certain Gilliar, pour lancer une co-entreprise avec le géant chinois de l’énergie CEFC. En effet, en 2017, Hunter Biden avait consulté son père sur la création d’une nouvelle entreprise avec CEFC China Energy Co pour investir dans l’immobilier et la technologie aux États-Unis. Un témoin, Tony Bobulinski, affirme qu’il a rencontré l’ancien vice-président Joe Biden dans un bar discret de Beverly Hills pendant une heure pour discuter de la constitution d’une nouvelle entreprise avec Hunter et James Biden, le fils et le frère du candidat démocrate à la présidentielle. Bobulinski est devenu partenaire et puis PDG de l’entreprise constituée au Delaware en mai 2017 et il avait été amené dans ce projet par James Gilliar, un ancien membre de l’unité des forces spéciales du Royaume-Uni, le SAS. On ne sait pas combien de temps il a servi dans les forces spéciales, mais il semble être resté en contact étroit avec les services de renseignement britanniques. En guise de preuve attestant les liens d’espionnage de Gilliar, le Britannique a embauché un autre ancien « diplomate » britannique, David Holtom, qui, selon lui, était l’ancien chef de la division Moyen-Orient du MI6, pour participer à un projet énergétique à Oman qui faisait partie de l’accord commercial de Hunter avec les Chinois. Gilliar aurait connu les Biden par l’intermédiaire de Rob Walker, un ancien responsable de l’administration Clinton. Tony Bobulinski a déclaré que Hunter Biden l’avait recruté pour diriger une société d’investissement, Sinohawk Holdings, qui serait une affaire de famille incluant la participation du milliardaire chinois Ye Jianming, président du CEFC, un conglomérat chinois connu pour être l’une des plus grandes sociétés énergétiques au monde. Jianming a offert un diamant d’une valeur de 800 000 dollars à Hunter Biden et lui versait 10 millions de dollars par an pour étendre l’influence de l’entreprise chinoise aux États-Unis. En 2018, le président du CEFC, Ye Jianming, a été arrêté en Chine sur ordre de Xi Jinping pour corruption, tandis que l’accord de Hunter a placé celui-ci sous le coup d’une enquête pénale fédérale.

Gilliar a écrit dans un e-mail d’avril 2017 à Hunter que David Holtom était l’ancien chef de région du MI6 et qu’il avait travaillé avec lui dans le passé. Holtom a envoyé un e-mail à Gilliar le mois suivant décrivant un accord qu’il avait obtenu du gouvernement omanais pour le CEFC après plusieurs semaines de négociations, couvrant un fonds d’infrastructure, la pêche, une raffinerie de pétrole et de gaz, les ports et le tourisme. En mai 2017, Gilliar a envoyé un e-mail à Hunter, Bobulinski et Walker au sujet des rémunérations proposées pour l’accord. L’homme d’affaires britannique a suggéré que Hunter recevrait un salaire de 850 000 dollars plus une participation de 20% dans une société qui détenait la moitié de la coentreprise avec CEFC. Mais, fait intéressant, Gilliar a également répertorié une participation de 10% détenue par Hunter pour le « big guy » (grand gars). Bobulinski a déclaré que le « grand gars » était Joe Biden, et c’est un terme qui revient fréquemment dans les mails de Hunter. Il y aurait bien des choses à dire sur ce Gilliar mais il faudrait un bottin téléphonique pour tout inscrire. On le retrouve partout : en Europe, aux Etats-Unis, en Corée du Sud, à Dubaï… On peut ajouter qu’il a également fondé la filiale du GEIE J2cR en 2015, regroupant d’anciens fonctionnaires de haut niveau du Département américain de la sécurité intérieure et du ministère de la Justice avec des services tels que le lobbying et le renseignement politique axés sur la sécurité intérieure et le commerce transnational.

Tous les éléments énumérés ci-dessus témoignent de l’ampleur du scandale touchant le président des Etats-Unis. On a vu que Hunter Biden a un sérieux problème de dépendance à la drogue et au sexe, y compris avec des mineures, dont sa propre nièce. On a vu qu’il s’est servi de la position de son père pour s’imposer dans le marché des affaires avec des personnages douteux appartenant bien souvent à la 5e colonne de pays comme la Chine et la Russie. On a vu qu’il était impliqué dans l’implantation d’un biolab en Ukraine pour le compte du Ministère de la Défense US. On a vu aussi qu’il s’investissait dans le domaine de la prostitution et du trafic d’êtres humains, ce qui n’est rien de moins qu’un comportement mafieux. Ce n’est guère un tableau reluisant et l’on se demande à juste titre comment ce junkie a acquis une telle importance. Tout tend à prouver que son père est au courant depuis le début et qu’il en tire profit. Mais d’où sortent toutes ces informations plus compromettantes les unes que les autres ? Eh bien, mais nous en revenons au début de cet article : Jack Maxey, ancien co-animateur du podcast War Room dirigé par Steve Bannon, stratège en chef de la Maison Blanche en 2017 au début du mandat de Donald Trump. Il a donné des copies et des documents au Washington Post, au New York Times, au Daily Mail, et au sénateur républicain Chuck Grassley. Jack Maxey a fui en Suisse, craignant des représailles de l’administration Biden, et affirme disposer de 450 giga-octets de matériel effacé sur lequel il travaille avec une équipe spécialisée en informatique, dont 80 000 images et vidéos et plus de 120 000 e-mails archivés qu’il mettra bientôt en ligne. Plus personne ne dort à la Maison Blanche.

Mohsen Abdelmoumen

Source : Algérie Résistance
https://mohsenabdelmoumen.wordpress.com/…

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