Par Ziad Medoukh

Une séance d’échange très intéressante par Zoom a été organisée le lundi 25 avril 2022 entre des écrivains de Gaza et le poète philosophe français Philippe Tancelin. 

Une dizaine de personnes ont assisté à cette rencontre littéraire enrichissante qui a duré plus de deux heures. 

Cet échange initié par l’Union générale des écrivains et auteurs palestiniens, visait à développer des liens entre les écrivains et les poètes de deux pays. 

Les écrivains et les représentants de structures littéraires présents de Gaza ont confirmé au début que la Palestine qui souffre de la spoliation de sa terre, de son identité et de ses traditions, existe avec sa littérature et sa culture riche qui est un moyen de résistance contre l’occupation en permettant de perpétuer l’héritage culturel palestinien. 

Ils ont ajouté que la société palestinienne a réussi à préserver son identité nationale et culturelle, échappant ainsi à une disparition programmée. Et que la création littéraire est vivante, active, pleine d’énergie, qu’elle s’invente et se réinvente, qu’elle est un espoir pour l’avenir. 

Ils ont dit que malgré toutes les difficultés dans la bande de Gaza -comme le blocus et la situation économique et sanitaire- ,les écrivains et les poètes sont toujours là pour promouvoir une culture riche et originale. Ces écrivains expriment des sentiments douloureux dans un contexte particulier. 

Philippe Tancelin, a présenté au début le livre collectif « Je suis Razan », publié en France cette année sur la secouriste palestinienne de Gaza Razan Najar, assassinée par les soldats israéliens lors de la marche du retour en juin 2018, un livre qui a connu la participation de vingt auteurs et poètes français et palestiniens. 

Il a lu ses poèmes composés lors des bombardements intensifs sur la bande de Gaza en mai 2021. 

Il a parlé des manifestations culturelles organisées en France en solidarité avec le peuple palestinien. 

Le poète français a rappelé la richesse de la culture palestinienne qui résiste face aux tentatives israéliennes de voler et de s’approprier cette culture originale. 

 Il a encouragé les écrivains de Gaza à poursuivre leur travail littéraire très original.  

Ziad Medoukh, a montré l’importance de cette rencontre, même virtuelle, pour développer les liens entre la société civile de Gaza et les personnalités francophones. Et pour la promotion d’une culture en plein essor malgré le blocus et les difficultés dans cette région enfermée. 

Il a dit que dans la bande de Gaza, il y a une vie littéraire et culturelle , une création et une expression artistique et musicale que la chaîne « Gaza la vie », créée par les jeunes étudiants et diplômés de français, essaie de montrer au monde francophone, alors que les médias étrangers ne montrent pas cette culture et cette richesse littéraire et culturelle. 

Source : auteur

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