Rapport du CPI
Centre palestinien d’information
« Si vous souffrez, eux aussi souffrent comme vous souffrez, tandis que vous espérez d’Allah ce qu’ils n’espèrent pas. Allah est Omniscient et Sage. » Le saint Coran, Sourate 4, verset 10.
La guerre contre Gaza a provoqué un déséquilibre financier important e au sein de l’entité sioniste, entraînant une augmentation sans précédent de la dette publique, une inflation des paiements d’intérêts sur la dette publique et un creusement du déficit budgétaire, doublé d’un taux d’intérêt élevés et de recul de la notation de crédit.
Avec l’augmentation des dépenses militaires et la réduction de la marge de manœuvre financière, les institutions sionistes préviennent que les effets de la guerre continueront à peser sur l’économie pendant de nombreuses années.

Selon les données du ministère des Finances rapportées par le site Globes, les dépenses liées aux intérêts de la dette publique devraient atteindre 64 milliards de shekels en 2027, contre 43 milliards en 2022, soit une augmentation d’environ 50 % en seulement cinq ans.
Dette élevée et déficit difficile à contenir
Selon le ministère, ces charges obligeront le gouvernement de l’occupation à augmenter les impôts et à réduire les dépenses civiles, ce qui réduira sa marge de manœuvre en cas de crise.
Globes a indiqué qu’à la fin de l’année 2024, la dette sioniste s’élevait à environ 1 300 milliards de shekels, soit une augmentation d’environ 18 % par rapport à l’année précédente.
Depuis le début de la guerre d’extermination contre Gaza le 7 octobre 2023, le ministère génocidaire des Finances a collecté 500 milliards de shekels de nouvelles dettes pour financer les dépenses de guerre.
Les documents budgétaires indiquent que cette augmentation de l’emprunt est due aux « besoins exceptionnels liés à la mobilisation, à la poursuite et à l’escalade de la guerre », doublée par une hausse de la prime de risque et de baisse de la notation de crédit, ce qui augmente le coût des intérêts sur les dettes nouvelles et existantes.
Le ministère génocidaire des Finances estime que le ratio dette/PIB atteindra 68 à 69 % à la fin de 2025, contre 67,9 % en 2024, et prévient que le retour aux niveaux d’avant-guerre (60 % en 2022) prendra près d’une décennie, en supposant qu’aucune nouvelle crise ne survienne.
Les analystes sionistes soulignent que le maintien du déficit au-dessus de 4 % en 2026 rendra difficile la réduction du taux d’endettement, à moins d’une forte croissance économique.
Taux d’intérêt : des pressions supplémentaires
Selon la Banque de l’entité génocidaire, il y a quelques années, le gouvernement empruntait à un taux d’intérêt ne dépassant pas 2 % pour une durée de 10 ans, alors qu’aujourd’hui, ce taux avoisine les 4 %, dans un contexte d’inflation élevée liée à une grande partie de la dette publique.
Le ministère des Finances indique que le recours à de nouveaux emprunts pour couvrir le déficit et refinancer la dette existante aura des « effets cumulatifs importants » sur les dépenses d’intérêt, à un moment où le déficit élevé limite la capacité de la banque centrale à réduire les taux d’intérêt malgré les pressions politiques.
Le budget 2026 est largement critiqué par les experts économiques et l’opposition sioniste, après que le budget de la guerre et de l’armée a été porté à 112 milliards de shekels (35 milliards de dollars), sur un budget total de 662 milliards de shekels (205 milliards de dollars), soit une augmentation de 20 milliards de shekels par rapport à l’année en cours, ce qui a fait passer le déficit de 3,2 % à 3,9 %.
Le gouvernement de l’occupation a déjà augmenté plusieurs fois les budgets de la guerre depuis 2023, pour atteindre cette année plus de 140 milliards de shekels, contre 60 milliards avant la guerre, avec une réduction des budgets des ministères civils d’au moins 11 %.
Budget de la corruption
Le budget 2026 prévoit également une augmentation du budget consacré à la propagande sioniste et à la restauration de l’image de l’occupation après la guerre d’extermination, qui passe de 1 milliard à 2,35 milliards de shekels.
Le budget prévoit également l’allocation de 725 millions de shekels sur trois ans pour les opérations de l’armée de l’occupation en Cisjordanie, la fortification des véhicules militaires, la destruction des rues, la construction de bases pour l’armée génocidaire et des projets de colonisation.
Avant la guerre d’extermination contre Gaza, le budget de l’armée d’occupation était de 65 milliards de shekels, soit plus de 20 milliards de dollars.
Le chef de l’opposition, Yair Lapid, a qualifié ce budget de « budget de corruption et d’évasion du service militaire afin de financer les 60 milliards de shekels que coûte l’évasion des haredim du service militaire, qui augmentent les impôts des autres sionistes ».
Lapid a ajouté : « Nous corrigerons cela dans le prochain gouvernement et nous approuverons un budget qui changera les priorités nationales, qui prendra l’argent des corrompus et des insoumis au service militaire et le transférera aux travailleurs qui peinent, paient des impôts et servent dans l’armée ».
Les journaux économiques sionistes indiquent que le relèvement du plafond des dépenses du gouvernement de l’occupation et l’augmentation du déficit et de la dette menacent de faire reculer davantage les indicateurs économiques, ce qui pourrait entraîner une nouvelle baisse de la notation de crédit de l’entité sioniste. Dans un article commun, les anciens gouverneurs de la Banque d’Isr@el, Karnit Flug et Yakov Frenkel, ont averti que la poursuite de la guerre et les plans d’occupation à long terme « pourraient nuire considérablement à la résilience de l’économie
Source : CPI
https://french.palinfo.com/rapports/…

