Par le CPI
CPI
Le Centre Palestinien d’Information a rapporté que le mouvement Hamas a réaffirmé la nécessité d’obliger l’occupation israélienne à appliquer pleinement ses engagements dans la première phase de l’accord de cessez-le-feu, avant d’aborder toute discussion concernant la deuxième phase.
Hossam Badran, membre du bureau politique du mouvement, a rejeté les déclarations du chef d’état-major de l’armée d’occupation, Eyal Zamir, qui a prétendu que « la ligne jaune représente les nouvelles frontières de Gaza ». Badran a estimé que ces propos révèlent clairement la volonté de l’occupation de se soustraire aux termes de l’accord et d’imposer de nouveaux faits sur le terrain.
Selon lui, les instances chargées du suivi du dossier de la trêve s’accordent à dire que l’occupation n’a appliqué aucune des obligations qui lui incombent. Il a souligné la poursuite de la fermeture du passage de Rafah dans les deux sens, l’entrave à l’entrée des tentes et des caravanes destinées aux déplacés, la réduction des quantités d’aide humanitaire, ainsi que la poursuite des assassinats et des bombardements dans la bande.
Badran a également affirmé que la poursuite par l’occupation de la démolition de maisons palestiniennes à l’intérieur de ce qu’on appelle la « ligne jaune » constitue la continuation d’opérations militaires qui auraient dû cesser dès le premier jour de l’accord. Ces violations persistent sans aucun engagement réel, a-t-il ajouté.
Il a insisté sur le fait que toute discussion concernant la deuxième phase « dépend d’abord d’une pression réelle exercée par les médiateurs, les États-Unis et toutes les parties concernées pour obliger l’occupation à appliquer intégralement les clauses de la première phase ». La deuxième phase, a-t-il dit, « ne peut commencer alors que l’occupation continue à violer l’accord et à se dérober à ses obligations ».
Le chef d’état-major de l’armée d’occupation avait déclaré deux jours auparavant que la « ligne jaune », séparant les zones sous contrôle du Hamas de celles sous contrôle israélien, représenterait « la nouvelle frontière » entre Israël et la bande de Gaza, appelant à se préparer à un scénario de guerre surprise.
Zamir avait décrit cette « ligne jaune » lors d’une tournée dans la bande comme « une ligne de défense avancée pour les colonies et une ligne d’attaque », un message direct au gouvernement israélien, alors même que le plan du président américain Donald Trump exige un retrait israélien de cette ligne lors de la deuxième phase, en échange du déploiement d’une force internationale de stabilisation.
Source : CPI
https://french.palinfo.com/…
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