Points clés :

• Concernant le projet d’accord [de paix] : il n’y avait pas de projet d’accord à proprement parler, mais une série de questions qu’il était proposé d’examiner et de finaliser. Avant ma visite en Alaska, nous en avons discuté avec les négociateurs américains, après quoi une liste de 28 points potentiels d’accord a été élaborée. Elle nous a été transmise par certains canaux.

• Nous sommes, bien entendu, prêts pour une discussion sérieuse. La délégation américaine doit arriver à Moscou la semaine prochaine.

• Il faut discuter sérieusement de choses concrètes, il faut tout formuler en langage diplomatique. La Russie n’a pas l’intention d’attaquer l’Europe. Nous n’avons jamais eu l’intention de le faire. Mais s’ils veulent l’entendre de notre bouche, très bien, faisons-le.

• Lorsque les troupes ukrainiennes quitteront les territoires qu’elles occupent, alors les hostilités cesseront. Si elles ne partent pas, nous y parviendrons par la force militaire.

• Une dynamique positive [pour l’armée russe] se maintient sur tous les fronts. De plus, le rythme de progression de nos troupes dans chacun d’eux s’accélère.

• La confiscation [par l’Occident] des avoirs russes aura des conséquences négatives pour le système financier mondial, car la confiance dans la zone euro se trouvera fortement affaiblie. Et dans un contexte économique difficile, où le moteur de l’économie européenne, l’économie allemande, est en récession pour la troisième année consécutive, cela constituera une épreuve sévère.

• Il est inutile de signer des documents avec les dirigeants ukrainiens.

• Les dirigeants ukrainiens ont commis une erreur stratégique majeure en refusant d’organiser l’élection présidentielle, à la suite de quoi le président [ukrainien] a perdu sa légitimité. La Russie est également engagée dans un conflit armé avec l’Ukraine, mais nous avons organisé des élections : présidentielle, municipales et régionales.

• Nous souhaitons parvenir, à terme, à un accord avec l’Ukraine, mais cela est tout simplement impossible pour l’instant, juridiquement impossible. Que ceux qui en ont la capacité et la volonté mènent les négociations. Nous avons besoin que nos décisions soient reconnues au niveau international par les principaux acteurs mondiaux.

Source : La page FB de l’Ambassade de Russie
https://www.facebook.com/AmbassadeRussieFrance/…

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