Par Régis de Castelnau

Ça alors ! Qu’est-ce qu’on apprend ? Comme des curés surpris au bordel, Patrick Cohen et Thomas Legrand viennent de se faire poisser par “ L’incorrect” en train de prendre les consignes des dirigeants du parti socialiste pour mener sur les ondes la campagne électorale pour la mairie de Paris. Si l’on comprend bien, ils en pincent pour Raphaël Glucksmann, vous savez l’agent américain actuellement marié à la nouvelle présentatrice du 20 heures sur le service public télévisé. Et ils vont donc continuer à défoncer Rachida Dati sa principale concurrente. Et d’ailleurs on dirait bien que ça fait un moment qu’ils l’ont mise dans leur collimateur. Dès qu’ils peuvent qu’est-ce qu’ils lui mettent !

— Mais qu’est-ce que tu racontes enfin ? Ces deux « journalistes » , comment qu’ils sont pas trop des modèles de probité que la presse internationale nous envie, eh bien ils seraient en fait des militants politiques au service d’un parti ?

Mais personne ne peut croire ça. Que Patrick Cohen ait l’air franc comme un âne qui recule ne constitue pas une preuve. Pas plus que la duplicité soit compatible avec la sottise qui s’exprime à chacune des interventions de Thomas Legrand. Celle-ci le met à l’abri des turpitudes que tu évoques. Non, non ces deux spécimens sont irréprochables comme la plupart des « journalistes » qui officient sur le service public. À l’image de l’ensemble de la presse mainstream.

— Je ne sais pas, mais j’ai un peu l’impression que tu es en train de te foutre de ma gueule. Mais tu ne devrais pas, parce qu’au-delà du nouvel étalage des turpitudes habituelles du système macrono-socialiste, qui ne peuvent surprendre personne, on est quand même en présence d’un joli scandale. Parce que les deux dévoyés en question, c’est nous qui les payons car ils officient sur le service public qu’ils dévoient Et que la dimension juridique et éventuellement judiciaire de cette histoire est quand même intéressante.

— Tu ne vas pas recommencer avec tes arguties juridiques. Tu sais très bien que l’ARCOM et les magistrats vont faire, comme d’habitude. C’est-à-dire rien.

— Tant pis je continue à taper sur le clou, peut-être qu’un jour on arrivera à l’enfoncer.

L’obligation du pluralisme dans l’audiovisuel public en France

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Source : Vu du Droit
https://www.vududroit.com/…

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