Rapport du CPI
Centre palestinien d’information
Les soldats de l’occupation sioniste ne se sont pas contentés de commettre des crimes de meurtre, de destruction et d’incendie dans la bande de Gaza, ils l’ont fait dans une ambiance festive et avec délectation, souvent filmant eux-mêmes ces scènes où se mêlent brutalité, cruauté et inhumanité.
Dans le cadre de l’agression militaire génocidaire contre la bande de Gaza, des preuves visuelles et directes ont montré que des soldats sionistes se sont réjouis et ont célébré le meurtre de civils palestiniens, l’incendie et la destruction de leurs maisons, et ont tiré sans aucune justification sur des personnes déplacées et affamées, éliminant ainsi ce qui restait d’humanité par des actes commis ouvertement et documentés par les criminels eux-mêmes. Il ne s’agit pas seulement de récits, mais de dossiers visuels et écrits qui reflètent une exclusion systématique de l’être humain de l’équation des droits humains.
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Près de la zone où s’arrêtent les camions d’aide humanitaire, alors que des dizaines de citoyens transportaient les sacs de farine qu’ils avaient obtenus après de longues souffrances et épreuves, un véhicule palestinien avec à son bord un jeune Palestinien passe parmi la foule. En face, un soldat sioniste filme la scène et appelle un autre soldat : « Hé Cohen, ne te trompe pas », et le soldat sniper a fait preuve de sadisme en tirant sur le civil palestinien sans défense, qui est tombé dans la voiture.
Ailleurs, des civils palestiniens sont suivis par les soldats de l’occupation à travers des caméras, avant d’être pris pour cible dans une ambiance festive par les soldats.
Dans une vidéo, on voit un officier sioniste encourager ses soldats à prendre plaisir à tuer des Palestiniens lors d’une incursion dans un quartier palestinien de la bande de Gaza.
La soldate sioniste Yael Sandler est venue de Chicago pour participer à la guerre d’extermination et a enregistré une vidéo dans laquelle elle se vante d’avoir tué des Palestiniens, ce qui lui a valu d’être qualifiée par les médias hébreux d’héroïne ayant abandonné le « rêve américain » pour Israël.
Dans une autre vidéo, on voit des soldats de l’occupation percer un bâtiment à Gaza et lancer des confettis bleus pour célébrer la naissance d’un garçon sioniste, au milieu des rires et des moqueries, tandis qu’en arrière-plan s’effondrent les vestiges d’un environnement civil détruit.
De nombreuses vidéos publiées par des soldats sur leurs pages ou diffusées par différentes plateformes numériques montrent des soldats sionistes riant et échangeant des blagues pendant que leurs chars tirent des obus sur les maisons palestiniennes.
De nombreuses vidéos publiées par des soldats sur leurs pages ou diffusées par différentes plateformes numériques montrent des soldats sionistes riant et échangeant des blagues pendant que leurs chars tirent des obus sur les maisons palestiniennes.
Dans un autre extrait, les soldats documentent l’ampleur des dégâts considérables qu’ils ont causés dans le quartier de Shuja’iyya, à l’est de Gaza.
Une autre vidéo montre un soldat criant de joie après avoir tiré sur une personne non armée qui tentait de fuir sa maison en feu, en disant : « Je l’ai touché… vous avez vu ? », sous les rires de ses camarades.
Des témoignages palestiniens ont corroboré ces scènes. Um Mohammed (45 ans), du quartier de Zaytoun, a raconté avoir vu des soldats prendre des photos à côté des corps de civils tués par les bombardements et rire bruyamment, tandis qu’elle et ses enfants restaient coincés sous les décombres pendant de longues heures.
Hassan (22 ans), de Khan Younis, a déclaré : « Nous avons entendu les soldats applaudir et rire après avoir détruit la maison de nos voisins avec un missile direct. Ils s’appelaient les uns les autres pour prendre des photos, comme s’ils étaient en excursion. »
La documentation ne se limite pas aux récits des survivants. Des organisations locales et internationales de défense des droits humains ont enregistré des cas similaires lors des incursions répétées des forces d’occupation, notamment des soldats publiant des photos à côté de cadavres de Palestiniens ou utilisant un langage festif lors de massacres, ce qui reflète la nature de la doctrine militaire de l’armée d’occupation qui considère les civils comme des cibles légitimes et transforme leur massacre en spectacle.
Une doctrine criminelle
Tous ces témoignages constituent ce qui équivaut à des crimes de guerre et à des crimes contre l’humanité. Il ne s’agit pas de cas isolés, mais d’une pratique répandue consistant à transformer le meurtre et la persécution des Palestiniens en spectacles divertissants, ce qui constitue une violation flagrante du droit international et du respect des civils et des biens civils qu’il symbolise.

L’écrivain et juriste Ahmad Abu Zuhri estime que ce comportement ne peut être considéré comme individuel, mais qu’il s’agit d’une politique systématique s’inscrivant dans la doctrine militaire et politique de l’entité occupante sionistes, qui traite les Palestiniens comme des cibles légitimes.
Abu Zuhri a expliqué au Centre palestinien d’information que le fait de se vanter ouvertement d’avoir tué des civils vise à consacrer une politique d’humiliation et de brisement de la volonté, et révèle à quel point le racisme et l’incitation à la haine sont profondément enracinés au sein de l’armée d’occupation génocidaire.
Il a souligné que ces actes sont documentés par des enregistrements audio et vidéo et qu’ils constituent des crimes de guerre et un génocide au sens des Conventions de Genève et du Statut de Rome de la Cour pénale internationale, car le meurtre de civils pour le plaisir et la célébration ne relève d’aucune justification militaire, mais constitue une violation sauvage du droit international humanitaire.
Source : CPI
https://french.palinfo.com/…
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