Par Régis de Castelnau
Nous avons appris la semaine dernière, la création par Aurore Bergé d’une « coalition » d’organismes privés associatifs que l’on peut légitimement qualifier d’officines pour se livrer un travail de surveillance de la parole d’opposition qui se déploie sur les réseaux sociaux.
Le pouvoir politique minoritaire d’Emmanuel Macron dispose d’un monopole institutionnel de la parole publique. Ses différents agents relaient mécaniquement la parole présidentielle et ses mensonges. Comme vient de le faire par exemple, toute honte bue, le chef d’état-major des armées françaises lors d’une conférence de presse. Occasion pour lui de bafouer son devoir de réserve politique en reprenant tous les éléments de langage d’Emmanuel Macron et en les assortissant de mensonges grossiers.
Emmanuel Macron, fondé de pouvoir rappelons-le, des grands intérêts ploutocratiques qui sont les gouvernants réels de ce pays, dispose d’un système médiatique totalement dévoué, chargé de relayer et d’amplifier le mensonge. L’objectif étant d’installer dans l’opinion une perception de la réalité de la marche du monde complètement faussée. Le réel et la vérité, voilà les ennemis ! Et pour cela on ne lésine pas sur les moyens, tous les médias (audiovisuels et écrits) sont sous contrôle, animés par des « journalistes » dévoyés ou soumis. Tous les organes institutionnels de contrôle sont également verrouillés, notamment l’ARCOM, et le Conseil d’État.
Le problème, c’est qu’une parole d’opposition a émergé depuis quelques années au travers de l’intervention des citoyens sur les réseaux sociaux numériques. Ce qui au départ n’était que des « samizdat » confidentiel et l’expression difficile d’une parole dissidente a explosé. Et constitue désormais une source essentielle d’information pour les opinions publiques qui ne peuvent pas se résoudre aux mensonges dispensés par la parole officielle. L’existence de cette « contre-parole » terrorise les gens du pouvoir et ils n’ont de cesse que d’essayer de la bâillonner pour toujours. En multipliant les réglementations liberticides, en piétinant les principes constitutionnels qui proclament la liberté d’expression, en multipliant les procédures baillons, eten instrumentalisant la justice pour réprimer et intimider. Concernant les réglementations liberticides, plusieurs tentatives ont déjà eu lieu, et c’est à l’Union Européenne, spécialiste des mauvais coups, que l’on a délégué la responsabilité de définir le cadre du sale boulot.
La création de cette « coalition » par Aurore Bergé autre agent chargé de la censure d’État après l’explosion en vol de la venimeuse Laetitia Avia, est clairement destinée à organiser la censure des réseaux sociaux. Il s’agit de la mise en place d’une sous-traitance à des officines privées d’une surveillance permettant de les sanctionner avant de les interdire. L’objectif est parfaitement clair : garder au pouvoir d’Emmanuel Macron le monopole de la parole publique en réprimant puis en supprimant toute parole d’opposition. Pour ce faire, on va confier ce rôle de flic à ces officines privées, probablement grassement payées pour cela. Comme on a pu le voir avec l’horrible précédent de l’affaire du « Fond Marjanne ».
C’est le troisième niveau du système médiatique Macron au service du mensonge : après le monopole de la parole institutionnelle, puis le relais par une presse aux ordres, on installe une surveillance des réseaux par des officines privées pour permettre leur censure.
J’ai été interrogé par le média TOCSIN sur la création de ce qui n’est rien d’autre qu’une police privée.
Source : Regis’s Substack
https://regisdecastelnau.substack.com/…
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