Rapport de CPI

Gaza – Centre palestinien de l’information

Dans une scène où les traits du crime se confondent avec le masque de la pitié, des détails horribles révèlent la transformation de ce qui est censé être une action humanitaire en une machine à tuer systématique, menée aux portes des centres de distribution d’aide à Gaza, sous les auspices de la soi-disant « Fondation humanitaire pour Gaza » (GHF), avec le soutien militaire direct des États-Unis et de l’occupation sioniste.

L’aide, qui avait été promise à la population affamée comme une bouée de sauvetage au milieu du siège et de l’effondrement, s’est transformée en un piège sanglant, gardé par les canons des fusils et couvert par des prétextes de « sécurité », tandis que les corps de civils désarmés tombent les uns après les autres, simplement parce qu’ils cherchaient un morceau de pain.

766 martyrs … Un chiffre en d’augmentation

Depuis la fin du mois de mai, en moins de six semaines, au moins 766 Palestiniens sont tombés en martyrs et plus de 5 000 ont été blessés alors qu’ils tentaient d’obtenir de la nourriture, dans une série d’incidents décrits comme des « meurtres délibérés sous le couvert de l’aide », alors que de nombreux témoignages font état de tirs directs, de snipers et de bombardements à l’intérieur et aux alentours des sites de distribution de l’aide.

Les rapports de terrain confirment que les centres de distribution, établis par le GHF en coordination avec l’armée d’occupation, se sont effectivement transformés en zones militaires fermées, gérées par des sociétés de sécurité privées dont les membres entretiennent des liens étroits avec les institutions militaires et de renseignement occidentales.

Témoignages du cœur de l’enfer

Un entrepreneur en sécurité qui a travaillé à l’intérieur de quatre sites de distribution dans la bande de Gaza a livré un témoignage choquant diffusé par la British Broadcasting Corporation (BBC), dans lequel il révèle des détails terrifiants sur la culture de la terreur et de la déshumanisation qui régit le comportement des gardes et des superviseurs de ces sites.

Le contractant raconte qu’il a vu ses collègues ouvrir le feu sur des foules de civils, y compris des enfants, des femmes et des personnes âgées, sans aucune justification.

Il décrit comment l’un d’entre eux a tiré avec une mitrailleuse depuis une tour de guet sur un groupe qui se déplaçait lentement, tandis qu’un autre a utilisé sa mitrailleuse derrière un talus pour tirer un barrage de balles au milieu de commentaires sarcastiques témoignant d’un mépris total pour la vie des Palestiniens.

La direction des sites a complètement ignoré les rapports internes sur ces abus, affirmant que les victimes avaient pu « trébucher ou s’évanouir d’épuisement ».

« Zombies » Profilage des victimes

Le pire aspect de l’infraction est la caractérisation des victimes. Le contractant a indiqué que les chefs d’équipe et les recrues avaient l’habitude de décrire les habitants de Gaza comme des « hordes de zombies », ce qui constitue une diabolisation manifeste des Palestiniens et les prive de toute dignité humaine, ce qui explique l’immoralité du comportement du personnel de sécurité sous contrat qui ne respecte aucune règle d’engagement.

Liste noire et suspicion de crime international

Face à l’accumulation des preuves, les organisations de défense des droits de l’homme se sont empressées d’agir. L’Organisation arabe des droits de l’homme en Grande-Bretagne a annoncé le dépôt d’un dossier officiel auprès du ministère britannique des affaires étrangères, demandant l’imposition de sanctions au titre de la C à l’encontre de hauts responsables du GHF et d’un certain nombre de dirigeants de sociétés de sécurité qui lui sont associées.

Parmi les noms mentionnés dans la demande figurent Johnny Moore Jr (États-Unis), David Papazian (Arménie-Royaume-Uni), Phil Riley, directeur de Safe Reach Solutions (États-Unis), et d’autres personnes de Suisse et des États-Unis, dont les mains ont géré le sang de Palestiniens à la recherche d’un sac de farine.

L’organisation a souligné que cette institution n’a pas été créée dans un but humanitaire, mais dans le cadre d’un projet politique visant à démanteler le rôle des agences de l’ONU et à transformer l’aide en un moyen d’oppression et d’humiliation, dans le cadre d’un plan plus large visant à dompter la population affamée de la bande de Gaza.

Le silence des assassins Et le crime continue

Bien que les violations aient été documentées par des sons et des images, la Fondation ou ses responsables n’ont émis aucun commentaire, aucune condamnation, aucune enquête, ni même une seule démission, mais ont continué à répéter une seule phrase : « Tout est fait dans le respect des normes humanitaires » .

Ce déni flagrant, selon les observateurs, n’est rien d’autre qu’une insistance à poursuivre le massacre sous une couverture internationale et américaine totale.

Nations Unies : « C’est un piège mortel »

La rapporteuse des Nations unies pour les droits de l’homme, Francesca Albanese a qualifié de « piège mortel » le mécanisme actuel de distribution de l’aide, soulignant que ce qui se passe à Gaza n’est pas une guerre mais une «

campagne d’extermination ».

L’UNRWA a également demandé une enquête immédiate sur les morts et les blessés palestiniens dans les centres de distribution.

tandis qu’Amnesty International a accusé l’entité sioniste d’utiliser la faim comme arme de guerre.

Tuer au lieu de sauver

À une époque où le crime est dissimulé sous des masques humanitaires, il devient un impératif moral de se méfier de la tromperie. Aujourd’hui, Gaza ne souffre pas seulement de la famine, mais aussi de la transformation de la faim en un théâtre de génocide froid, où des crimes sont commis sous la bannière de l’aide.

Le silence du monde sur ce nouveau modèle d’assassinat de masse, qui se cache derrière des fonds d’aide, est une complicité avec le crime, voire un véritable partenariat dans son exécution.

Source : CPI
https://french.palinfo.com/rapports/…

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