Par le Comité National Palestinien pour le boycott d’Israël (BNC)

Rejoignez la Semaine Mondiale d’Action pour les Sanctions (du 20 au 29 novembre) afin de faire pression sur les États et l’ONU pour qu’ils imposent des sanctions légales à Israël.

Date d’origine : 31/10/2024

Auteur : Comité National Palestinien BDS (BNC)

Source : Site du BNC

En septembre, l’Assemblée Générale des Nations Unies a adopté une résolution historique appelant les États et les Nations Unies à sanctionner Israël. Cette résolution affirme que l’arrêt de la Cour Internationale de Justice (CIJ) de juillet 2024 déclenche l’obligation légale pour tous les États de cesser d’être complices de l’occupation illégale et du régime d’apartheid d’Israël. 124 États à travers le monde se sont engagés à prendre les premières mesures pour imposer des sanctions. Il est temps d’en faire une réalité !

Depuis plus d’un an, nous partageons les images, les histoires et les statistiques effroyables du nombre croissant de Palestinien·nes tué·es, brûlé·es, affamé·es, déplacé·es et tombé·es malades dans le génocide toujours plus dévastateur d’Israël contre les 2,3 millions de Palestinien·nes de Gaza. Nous appelons plus que jamais à faire pression sur les États et les institutions internationales pour qu’ils remplissent le strict minimum de leur obligation légale : mettre fin à leur complicité en imposant des sanctions légales et ciblées à Israël.

C’est la complicité de la « communauté internationale » avec le régime israélien de colonialisme, de nettoyage ethnique et d’apartheid, vieux de 76 ans, qui lui a donné ce que le Secrétaire Général des Nations Unies appelle une « impunité totale », l’enhardissant à perpétrer le premier génocide au monde retransmis en direct contre le peuple palestinien autochtone.

Face à l’aggravation constante des atrocités et des crimes contre l’humanité commis par Israël, un nombre croissant d’États ont commencé à tenir compte de l’appel des Palestinien·nes pour mettre fin à l’impunité d’Israël, cédant ainsi à la pression des mouvements de masse à travers le monde.

Certains États ont mis fin à leurs relations diplomatiques avec Israël ou les ont réduites. Nombre d’entre eux ont été contraints de proclamer au moins qu’ils mettaient fin aux exportations et aux transferts militaires vers Israël, même si les déclarations politiques ne sont souvent pas suivies d’effet dans la réalité. Des tribunaux se sont prononcés contre l’envoi d’armes à Israël. Des entreprises ont mis fin à leurs plans d’expansion et à leurs liens avec Israël. Un nombre croissant d’États refusent d’accorder l’autorisation d’accoster aux navires transportant des armes à destination d’Israël. Les syndicats, les étudiants, les organisations de la société civile, les collectifs culturels et les collectifs universitaires ainsi que des dizaines de millions de personnes de conscience dans le monde entier se sont organisés sans relâche et ont appelé à des sanctions, des embargos militaires, des boycotts et des désinvestissements contre Israël et les entreprises complices.

Pourtant, l’apartheid israélien poursuit son génocide à Gaza, tout en intensifiant sa violence en Cisjordanie occupée, y compris à Jérusalem-Est, ses massacres continus au Liban et l’escalade de ses agressions contre d’autres États de la région. Bien qu’il ait attaqué l’ ONU sans relâche, notamment en tuant au moins 228 membres de son personnel, en détruisant des écoles de l’ONU, en ciblant les soldats de la paix de l’ONU au Liban avec du phosphore blanc, et en interdisant maintenant l’ Office de secours et de travaux des Nations Unies dans les zones qu’il contrôle, Israël reste membre de l’ONU !

Alors que la pulvérisation choquante du droit international par Israël menace de pousser le monde entier vers un ordre colonial fondé sur la loi du plus fort, il ne suffit pas de pointer du doigt les partenaires occidentaux d’Israël dans le génocide. Les États du monde entier doivent prendre les devants et rompre leurs propres relations militaires, commerciales, diplomatiques, universitaires, sportives et culturelles avec l’apartheid israélien, comme cela a été fait pour isoler l’apartheid d’Afrique du Sud.

Rejoignez-nous pour une semaine d’action mondiale du 20 au 29 novembre, précédant la Journée Internationale de Solidarité avec le Peuple Palestinien, et faites pression sur les États et les Nations Unies pour qu’ils prennent des mesures concrètes de responsabilisation. Faites pression sur votre gouvernement pour qu’il réponde à l’appel unifié des Palestinien·nes en faveur de sanctions en :

  • Demandant ou en soutenant des demandes de suspension d’Israël de l’Assemblée Générale des Nations Unies et en l’excluant des forums internationaux.
  • Imposant à Israël un embargo militaire obligatoire et complet dans les deux sens, y compris sur tous les équipements militaires et à double usage, ainsi que sur la recherche conjointe militaire et à double usage et sur les partenariats militaro-industriels.
  • Imposant des sanctions légales et ciblées, notamment en mettant fin aux relations diplomatiques avec Israël, en imposant des sanctions bancaires et financières à ce pays et en suspendant les accords commerciaux et autres accords de coopération conclus avec lui.
  • S’abstenant d’aider, d’assister ou de reconnaître la situation illégale créée par les violations du droit international par Israël, notamment par une interdiction globale des transactions commerciales impliquant la présence illégale d’Israël dans les territoires palestiniens occupés.
  • Imposant des sanctions ciblées aux personnes physiques et morales complices, aux entreprises et institutions israéliennes et internationales impliquées dans les violations du droit international et les crimes internationaux commis par Israël.

Voici quelques suggestions d’actions pour cette semaine :

  1. Perturbez pacifiquement les facilitateurs du génocide, les décideurs de votre gouvernement et les institutions de l’État qui maintiennent les liens de complicité.
  2. Organisez une action par lettre/email ou d’autres formes de mobilisation de masse pour faire pression sur votre gouvernement, les ministères concernés et/ou le parlement afin qu’ils tiennent compte des demandes contextuelles, en utilisant des langues accessibles, locales/régionales.
  3. Organisez des réunions de plaidoyer avec les députés et les ministres, en les informant de leurs obligations de mettre fin au génocide et à l’apartheid contre les Palestinien·nes. Vous trouverez ici (en anglais) des documents utiles pour ces réunions d’information.

Canalisez votre chagrin et votre colère vers une action collective significative. Faites pression sur votre gouvernement pour qu’il mette fin à sa complicité avec l’État génocidaire d’Israël et le tienne pour responsable de ses crimes contre les Palestinien·nes et contre l’humanité en général.

« Plus jamais ça », c’est maintenant !

Source : UJFP
https://ujfp.org/…