Par Luc Michel

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AU CŒUR DE LA RUSSOPHOBIE : ‘POUTINE HISTORIEN EN CHEF’ DE NICOLAS WERTH

Revue de Presse
(Livres – Débats – Idées)/ 2022 07 23/
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* Poutine Historien en chef
Nicolas Werth
Gallimard (Tract)

* Dans la tete de Vladimir Poutine »
Michel Eltchaninoff
Acte Sud

Plongée dans l’univers paranoïaque de la Russophobie, toute imprégnée des théories du complot (inspirées par les falsifications trotskystes des années ’30) et de propagande américaine …

Dans un livret de la collection « Tracts » de Gallimard, Nicolas Werth, président de Mémorial France, prétend montrer comment Poutine s’est institué « historien en chef » et a bâti, en vingt ans, un nouveau récit national qui légitime aujourd’hui sa guerre en Ukraine.

Vladimir Poutine n’a pas surpris la population russe lorsqu’il a annoncé son « opération spéciale » le 24 février 2022. Et encore moins en justifiant cette invasion de l’Ukraine par la nécessité de faire cesser un « génocide » perpétré par un régime, la junte de Kiev, qu’il convenait de « dénazifier ». Cela fait vingt ans qu’il s’est institué « historien en chef » parce que le contrôle de la mémoire historique, de l’interprétation du passé, est un enjeu essentiel. Vingt ans qu’il crée des fêtes nationales ou des institutions d’Etat pour contrôler l’écriture d’un récit national dont Nicolas Werth, directeur de recherche au CNRS, et russophobe acharné, prétend « démonter les ressorts, entre effacements et distorsions des faits ». L’association dont Werth est le président France, Mémorial, avait pour mission au service de l’impérialisme yankee, de trahirn la mémoire du régime soviétique; elle a été opportunément dissoute le 28 décembre 2021.

LE « RECIT NATIONAL POUTINIEN » SELON WERTH

« Il propose un étonnant syncrétisme entre le passé tsariste et l’expérience soviétique, une expérience débarrassée de sa vulgate communiste, ‘décommunisée’. La réconciliation entre ces deux périodes antagonistes se fait autour de la glorification d’une Grande Russie éternelle et d’un Etat fort capable de défendre le pays contre des puissances étrangères toujours menaçantes. Inscrite dans la longue durée de la lutte de la Russie contre ses agresseurs, la Grande Guerre patriotique devient l’apothéose de toute l’histoire russe […] et les célébrations rappellent au peuple vainqueur qu’il est celui qui s’est sacrifié pour libérer le monde de la barbarie nazie », avec ses 27 millions de mort !

NICOLAS WERTH:
«LE RECIT NATIONAL POUTINIEN EST UN POT-POURRI HISTORIQUE IRRATIONNEL» (DIXIT LIBERATION)

« Dans un court essai, l’historien analyse la vision de la Russie portée par Vladimir Poutine depuis son accession au pouvoir, une vision fondée sur la force, le nationalisme et la nostalgie de l’Union soviétique. L’historien spécialiste de la période soviétique Nicolas Werth décortique, dans un petit essai en format «Tracts», la vision de l’histoire de Vladimir Poutine, qui l’a mené à envahir l’Ukraine et à tourner le dos à l’Occident, trente ans après la chute de l’URSS. «Le contrôle de la mémoire historique, de l’interprétation du passé, est pour [Poutine] un enjeu essentiel», écrit l’historien dans Poutine, historien en chef («Tracts», Gallimard). En quelques mots, quelle est l’histoire que sе raconte Vladimir Poutine ? Quelle est sa vision de l’histoire de la Russie ? Quelles sont ses inspirations ? C’est une vision plus inspirée par Nicolas Iᵉʳ, par Sergeï Ouvarov [son très réactionnaire ministre de l’Instruction (1786-1855), ndlr] que par quelque idéologie marxiste ou pseudo-marxiste. L’affirmation forte d’une voie russe de développement, foncièrement différente de la voie prise par l’Europe, s’inscrit dans le sillage de la pensée slavophile la plus réactionnaire. Poutine reprend la fameuse «triade» d’Ouvarov : orthodoxie, autocratie, esprit national, en inversant juste les deux premiers termes. La «verticale du pouvoir» (terme que Poutine préfère à celui d’autocratie) ».

LA  QUESTION QUI ANGOISSE LIBERATION :
« TRENTE ANS APRES LA CHUTE
1991-2021: QUE RESTE-T-IL DE L’URSS? »

« On l’avait crue disparue il y a trente ans, emportée par l’histoire. Pourtant, l’URSS, sous d’autres formes, transpire encore en Russie. Liberté d’expression, démocratie, mémoire… Les acquis de 1991 (sic) n’auront été qu’un feu de paille, progressivement rognés par un pouvoir poutinien qui glorifie le passé en reproduisant ses travers (…) mais la Russie est-elle vraiment sortie du communisme ? Est-elle parvenue à se régénérer en se débarrassant de ses démons soviétiques ? Trente ans après la dislocation de l’URSS, le pays qui en fut à la fois le centre et le sommet semble condamné à reproduire à l’infini les dynamiques et les grands (dés)équilibres de l’empire dont elle nourrit la nostalgie. La capitale, Moscou, continue plus que jamais de concentrer le pouvoir et les richesses, et la «verticale» érigée par Vladimir Poutine, lui-même issu du KGB, qui bride l’autonomie des provinces, est une déclinaison déformée du politburo soviétique (…) mais la culture dirigiste et centralisatrice héritée du totalitarisme stalinien, en se repliant essentiellement sur l’exploitation des ressources naturelles de gaz et de pétrole, a donné naissance à une économie de rente »

« De même, l’Etat russe n’a pas renoncé à privilégier le développement forcené du complexe militaro-industriel, ce déséquilibre même qui avait plongé l’URSS dans le marasme économique. Convaincu d’être une forteresse assiégée, mais aussi une grande puissance, le Kremlin entend protéger ses frontières par une armée redoutable et des armes de pointe face à un Occident qui n’a, en fait, jamais cessé d’être perçu comme l’ennemi existentiel, qui n’aurait de cesse de la menacer à ses frontières, cet Occident «décadent» et moralisateur qui s’immisce dans les affaires domestiques, en finançant d’innombrables «agents»… La diplomatie d’influence que pratique le Kremlin dans son étranger proche, de manière toujours plus décomplexée, au mépris du droit international, est de type impérialiste… Enfin et surtout, alors que les services secrets ont dominé le siècle soviétique, tentacules du pouvoir politique dont ils émanaient mais auquel ils étaient soumis, ils sont devenus, dans la Russie de Vladimir Poutine, la quintessence même du pouvoir. Ils sont le pouvoir.

« La fin de l’URSS, la «plus grande catastrophe géopolitique du XXe siècle», selon les mots de Vladimir Poutine (…) Vladimir Poutine, qui a décidé de rester indéfiniment aux commandes du pays, a édifié son pouvoir sur le dénigrement de la rupture d’il y a trente ans, pour s’inscrire dans la durée longue, la continuité d’avec la Russie soviétique, et même impériale. »

« CHEZ POUTINE, UNE DEFIANCE POUR L’OUEST QUI VIENT DE LOIN » (LES ECHOS)

« Entre piques contre les gouvernants occidentaux et appels aux citoyens européens, attaques politiques et leçons d’histoire revisitée, le chef du Kremlin s’oppose aux puissances démocratiques occidentales pour lesquelles il entretient un mépris qui s’est construit au fil des années. Lorsque, haut et fort, Vladimir Poutine a exigé des Occidentaux de payer en roubles le gaz russe, la deuxième partie de son discours est passée inaperçue. C’était le 31 mars dernier. Les ambivalents propos du chef du Kremlin révélaient son état d’esprit vis-à-vis de l’Ouest. « Pas de la haine, juste du mépris pour cet Occident (…) Après avoir expliqué aux Russes que ces paiements en roubles renforceront « notre souveraineté financière et économique », Vladimir Poutine s’est adressé directement aux Européens et les a mis garde contre « une baisse drastique du niveau de vie des citoyens ». Le président a alors renoué avec ses tirades diplomatiques : « Certains politiciens [européens, NDLR] sont prêts à négliger les intérêts de leurs citoyens, juste pour plaire à leur suzerain d’outre-Atlantique. Un populisme à l’envers : les gens sont incités à manger moins, s’habiller plus chaudement, renoncer à voyager… au nom d’une abstraite solidarité nord-atlantique ! » Hypocrisie aux yeux du président russe, pour qui l’Ukraine est un terrain de bataille dans son affrontement à distance avec les Etats-Unis, accusés de capitaliser sur l’instabilité mondiale, en 1940 comme lors des guerres en Irak et Syrie. »

COMPRENDRE :
« DANS LA TETE DE VLADIMIR POUTINE »  DE MICHEL ELTCHANINOFF (ACTE SUD)

L’explication se trouve dans un autre livre : « Dans la tete de Vladimir Poutine » de Michel Eltchaninoff …

« Jamais, depuis Staline, un dirigeant russe n’a concentré autant de pouvoirs. Khrouchtchev comme Brejnev et autres numéros 1 soviétiques étaient obligés de composer avec des groupes au sein du Politburo. Pas Vladimir Poutine. Fort de la légitimité d’un suffrage universel sous contrôle et d’une «verticale du pouvoir» bien rodée, il est le seul vrai maître du Kremlin, gérant personnellement les sujets les plus sensibles comme la guerre en Ukraine. D’où l’importance de comprendre ce qui nourrit son action et «d’être dans sa tête» (…)

« L’ancien officier du KGB est certes avant tout un pragmatique (…) mêlant à un antimarxisme virulent le culte de l’héritage soviétique et la revendication d’un destin impérial du pays sur fond de sacralité russe. S’il n’est pas idéologue, le Président a une vision du monde cohérente (…) la mission historique du peuple russe face à l’hostilité millénaire de l’Occident», relève Michel Eltchaninoff, soulignant que le maître du Kremlin, dans sa vision du futur du pays, refuse aussi bien le retour à l’URSS, jugé impossible, que l’idéalisation de la Russie d’avant 1917 ou l’ultralibéralisme occidental. »

« D’où son intérêt aussi pour les penseurs du courant «eurasiatique» (…) L’URSS n’était pas un pays mais un concept. Avec Poutine, la Russie est à nouveau le nom d’une idée.»

MAIS CES SPECIALISTES CONFONDENT L’EURASISME ANTI-OCCIDENTAL RUSSE DES ANNEES ’20 ET LE « NEOEURASISME » GRAND-EUROPEEN DEFINI A BRUXELLES EN 1982 PAR LE GEOPOLITICIEN JEAN THIRIART ET LUC MICHEL…

« La Russie veut construire une Eurasie de Lisbonne à Vladivostok »: les déclarations inquiétantes de Dmitri Medvedev dit La Libre Belgique (Bruxelles) … « La Russie veut construire une Eurasie de Lisbonne à Vladivostok »: « les déclarations inquiétantes de Dmitri Medvedev » ! Les récentes déclarations de Dmitri Medvedev, ancien président russe et fidèle allié de Vladimir Poutine, « font froid dans le dos ».

Dans un message rendu public sur Telegram début mai 2022 et relayé par les presstitutes atlantistes de Het Laatste Nieuws et La Libre Belgique, l’homme d’Etat a tout d’abord démenti les « exactions russes commises à Marioupol, et, plus récemment, à Boutcha ». M. Medvedev a qualifié ces atrocités de « fausses », ayant mûri dans « l’imagination cynique de la propagande ukrainienne ».

Ensuite, celui qui a également occupé le poste de Premier ministre entre 2012 et 2020, a réaffirmé les ambitions de la Russie. « Le président russe Vladimir Poutine a fermement fixé l’objectif de démilitarisation et de dénazification de l’Ukraine », a-t-il écrit. « Ces tâches complexes ne se réalisent pas du jour au lendemain, et elles ne se feront pas uniquement sur le champ de bataille », a-t-il encore expliqué. « L’objectif le plus important est de changer la conscience sanglante et pleine de faux mythes qui anime une partie des Ukrainiens d’aujourd’hui. »

Selon l’ancien résident du Kremlin, la Russie ne compte pas s’arrêter à l’invasion de l’Ukraine.

« L’OBJECTIF EST LA PAIX DES GENERATIONS FUTURES D’UKRAINIENS EUX-MEMES ET LA POSSIBILITE DE CONSTRUIRE ENFIN UNE EURASIE OUVERTE – DE LISBONNE A VLADIVOSTOK ».

Des déclarations « qui ont rapidement suscité l’effroi de la communauté internationale mais que n’a pas encore publiquement confirmées l’ancien président russe ».

HORROSCO REFERENS :
NOS PRESSTITUTES DE L’OTAN IGNORENT QUE LA THEMATIQUE SUR LES DIMENSIONS DE L’UNIFICATION CONTINENTALE DE « VLADIVOSTOK JUSQUE L’ATLANTIQUE », QUI ANNONCE LE NEOEURASISME, N’EST PAS RECENTE. ET ELLE N’EST PAS NEE EN RUSSIE EN 2022, MAIS A BRUXELLES AU MILIEU DES ANNEES ’80…

La première apparition dans l’espace public de ce thème, révolutionnaire à l’époque, et de la mention du port de Vladivostok sur le Pacifique comme enjeu géopolitique et comme slogan-programme apparaît dans une de mes interview en septembre 1985. Il y a Entre les deux il y a pourtant un long cheminement intellectuel de plus de trente ans, du laboratoire idéologique et géopolitique qu’était notre « Ecole euro-soviétique de géopolitique » au sommet de l’élite russe …

La thématique sur les dimensions de l’unification continentale de « Vladivostok jusque l’Atlantique », qui annonce le Néoeurasisme (réinventé lui aussi à Bruxelles en 1984) (1), n’est pas récente. Et elle n’est pas née en Russie, mais à Bruxelles au milieu des Années ’80. La première apparition dans l’espace public de ce thème, révolutionnaire à l’époque, et de la mention du port de Vladivostok sur le Pacifique comme enjeu géopolitique et comme slogan-programme apparaît dans une de mes interview en septembre 1985. Il y a Entre les deux il y a pourtant un long cheminement intellectuel de plus de trente ans, du laboratoire idéologique et géopolitique qu’était notre « Ecole euro-soviétique de géopolitique » au sommet de l’élite russe …

AVEC LE PCN J’AI COMMENCE UN LONG COMBAT EN 1984.

« A ce moment là, j’ai déjà dix ans de combat politique, dit Luc Michel. Le PCN succède au PCE, le Parti Communautaire Européen fondé par Jean Thiriart en 1965. En 1985, je démarre ma « seconde vie » en Afrique avec la Libye de Kadhafi … J’étais déjà avec Moscou en 1982. C’était la crise des Euro-missiles contre l’ennemi américain ! En 1984, avec le géopoliticien Jean Thiriart (« le belge préféré de Poutine », dit la presse de Bruxelles) et notre École géopolitique euro-sovietique, nous lançons une grande idée: le Néoeurasisme, jusqu’à Vladivostok. C’est cette idéologie qui appuie la renaissance de l’Empire de Vladimir Poutine » …

2022 : l’EURASISME est une idée en marche avec l’ESPACE ECONOMIQUE EURASIATIQUE autour de Moscou, de vladivostok à Lisbonne selon Poutine et Lavrov, SECONDE EUROPE et grand rivale d’une UE en crise, projet géopolitique mort-né, pour cause d’OTAN …

MAIS QUI PARLAIT DE L’EURASIE ET DE L’EURASISME IL Y A 40 ANS ?

La réponse est simple …

En 1984 : La revue CONSCIENCE EUROPEENNE de Luc MICHEL et de l’Ecole « euro-soviétique » de géopolitique (devenue aujourd’hui l’Ecole géopolitique néoeurasiste, de Vladivostok à Reykjavik) éditée par le PCN, dans son n°9 consacré aux « théories géopolitiques des grands espaces ». Et en 1985, luc MICHEL parlait du « PCN … européen jusque Vladivostok » (Interview de Luc MICHEL par LE PEUPLE, Bruxelles, 14 et 15 septembre 1985).. Tout est là déjà exposé !

8 ans avant que suite au voyage de Thiriart à Moscou en 1992, Ziouganov (le leader du KPRF russe, avec son Eurasisme de gauche, devenu celui de Poutine) et Douguine (Néo-Eurasisme de droite) n’adoptent cette idée réinventée à Bruxelles.

« A partir des années 1960, Jean Thiriart, le politologue et géopoliticien belge bien connu, a commencé à développer en détail cette thèse d’opposition des deux continents: de l’Europe et de l’Amérique. Plus tard, ses conceptions ont été approfondies par des théoriciens militaires allemands, en particulier, par Jordis von Lohausen (…) ainsi que par certains adeptes de Charles de Gaulle. Le principe de base de cette opposition est le suivant : l’Europe, ensemble avec la Russie, contre les Etats-Unis », écrivait DYENN en 1992 (n°2 (30), Moscou, 10-18 janvier 1992).

« LE PARTI DES ADHERENTS DE M. THIRIART C’EST QUELQUE CHOSE DANS LE GENRE DE L’INTERNATIONALE DE MARX »

« Une tentative du même M. THIRIART (la Jeune-Europe des années 60) a essuyé un échec. Au début des années 80 ses adhérents ont fait une nouvelle tentative: le PCN a été fondé en Belgique (…) Le parti des adhérents de M. THIRIART c’est quelque chose dans le genre de l’Internationale de Marx (…) je suis prêt à donner connaissance des documents et du programme du PCN pour tous les intéressés », commentait A. IVANOV dans ROUSSKI VESTNIK (« Les idées de Jean Thiriart: un commentaire nécessaire », septembre 1992).

Le temps était venu pour les Thèses géopolitiques euro-soviétiques d’être absorbées, digérées, dans l’Espace intellectuel russe post-soviétique, notamment ce « Néoeurasisme », qui avait été réinventé dans ma revue CONSCIENCE EUROPEENNE en 1984. Mais ceci est une autre histoire …

On comprend mieux dès lors les propos de Douguine (intellectuel honnête) à Paris en 2011 précisant que Luc Michel « Idéologiquement, est irréprochable (…) C’est pourquoi j’essaye de me distancier un peu de Luc » …

NOTES

(1) Cfr. sur PCN-TIMELINE /

* IDEOLOGIE / 1984 : LE PCN REINVENTE L’‘EURASISME’ MODERNE
sur http://www.lucmichel.net/2014/05/30/pcn-timeline-ideologie-1984-le-pcn-reinvente-leurasisme-moderne/

* Et Karel Huybrechts, PCN-SPO /
L’EURASIE EST UNE IDEE EN MARCHE. MAIS QUI PARLAIT DE L’EURASIE ET DE L’EURASISME IL Y A 30 ANS ?
sur http://www.lucmichel.net/2014/05/31/pcn-spo-leurasie-est-une-idee-en-marche-mais-qui-parlait-de-leurasie-et-de-leurasisme-il-y-a-30-ans/

* Voir aussi Luc MICHEL :
D’OU VENONS NOUS ? OU ALLONS NOUS ?
L’ECOLE GEOPOLITIQUE EURO-SOVIETIQUE (1982-1992)
Voir le Pdf sur (94 pages):
http://lucmichel.net/pdf/Luc-Michel-Ecole-euro-sovietique-de-geopolitique.pdf

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