Par Pars Today

Une agression aérienne israélienne a eu lieu dans la nuit de mercredi à jeudi 8 avril dans la région de Damas et la défense syrienne a riposté, a annoncé l’agence de presse officielle syrienne SANA.

Selon SANA, « l’ennemi israélien a mené une agression venant de la direction du Liban contre des positions à proximité de Damas » et «nos défenses aériennes ont intercepté l’agression et abattu la plupart » des missiles.

Pour sa part, le correspondant d’Al-Manar a rapporté que « l’un des missiles de la DCA syrienne a poursuivi un avion de combat israélien dans l’espace aérien de la région frontalière. Le son du missile a été entendu dans tout le sud du Liban ». Plus tard, une photo des débris du missile de la défense aérienne syrienne qui est tombé dans la région de Khallet al-Rakhma à la périphérie de la localité frontalière de Houla est apparue sur l’écran de la chaîne libanaise.

Cela intervient alors que le général de brigade Haitham Hassoun, expert militaire, a déclaré que le régime sioniste avait attaqué à plusieurs reprises des cibles militaires et économiques ainsi que des centres de recherche scientifique situés pour certains à Damas et dans la province de Hama.

« Le régime sioniste poursuit des objectifs militaires et stratégiques par de telles attaques », a déclaré Hassoun à Al-Alam.

Il a déclaré que l’un des objectifs de ce régime est d’établir les principes et les règles qu’il prétend avoir créés pendant les années de la guerre syrienne. « Ces règles lui permettent d’agresser le territoire syrien en temps voulu, sans se soucier de la riposte ou des punitions », a-t-il ajouté. 

Hassoun a précisé que « le régime sioniste attaque parfois des unités de défense aérienne syriennes, car cette dernière a réussi à retrouver une grande partie de sa force et de sa puissance consacrées à la lutte contre les groupes terroristes ».

Il a noté que le but du régime sioniste en menant ces attaques est de renforcer les groupes terroristes, car il a attaqué à plusieurs reprises des positions de l’armée syrienne dans des zones qui ont eu un impact direct sur la lutte contre le terrorisme.

Dans la foulée, l’ambassadeur de Syrie à Téhéran, Shafiq Deob, a rencontré Hossein Amir-Abdollahian, assistant spécial du président du Parlement et directeur général des affaires internationales.

Selon l’ISNA, Hossein Amir-Abdollahian a déclaré lors d’une rencontre avec l’ambassadeur syrien à Téhéran que « les Etats-Unis mènent actuellement une guerre terroriste contre la Syrie avec les outils du terrorisme économique en imposant des sanctions économiques sous le nom de la loi César ».

Faisant allusion aux relations profondément enracinées, amicales et fraternelles entre la République islamique d’Iran et la Syrie, il a déclaré : « La Syrie est sur la première ligne du front de la Résistance et la République islamique d’Iran demeurera avec force aux côtés de la Syrie et poursuivra son ferme soutien au peuple et au gouvernement syriens. »

Evoquant la politique non constructive et interventionniste des Etats-Unis dans la région voire dans le monde, l’assistant spécial du président du Parlement iranien a ajouté : « L’insistance des États-Unis pour négocier avec la République islamique d’Iran n’est pas chose nouvelle. Nous avons déjà eu des négociations aussi bien avec les démocrates que les républicains, les dirigeants de la Maison Blanche ne font que changer de masque, ils violent ouvertement les accords qu’ils signent et trahissent. »

« Obama a montré pendant son mandat que malgré l’utilisation de gants de velours, il a des dents de vampire contre le peuple iranien et ne faisait que poursuivre une « politique de négociation pour négociation », sans aucun doute, Obama a été en son temps la première personne à violer l’accord nucléaire, après lui, Trump, le produit déséquilibré de l’échec de la démocratie libérale américaine, a également montré le vrai visage des États-Unis », a-t-il poursuivi.

« Aujourd’hui, l’Amérique de Biden parle à nouveau de pourparlers directs avec l’Iran, mais les États-Unis n’ont qu’un seul moyen, c’est de prendre des mesures concrètes pour lever complètement les sanctions anti-iraniennes, Biden doit également clarifier sa position envers l’assassinat du général Soleimani, le héros mondial de la lutte contre le terrorisme, le peuple iranien n’oubliera jamais ce crime, la responsabilité juridique du gouvernement américain en tant que cerveau et auteur de cet assassinat concerne également l’administration Biden », a ponctué le responsable iranien.

Le directeur général des affaires internationales du Parlement a considéré la visite des groupes d’amitié parlementaires et des commissions spécialisées des deux pays comme un facteur important pour le développement et le renforcement des interactions bilatérales, sans manquer d’annoncer la visite prochaine du groupe d’amitié parlementaire irano-syrien à Damas.

De son côté, Shafiq Deob, ambassadeur de Syrie à Téhéran, a tenu à faire allusion à la signature du pacte stratégique sino-iranien pout souligner : « L’accord entre l’Iran et la Chine est un grand acquis qui a changé l’équilibre des pouvoirs. »

Il a remercié la République islamique d’Iran pour son soutien sans réserve aux dirigeants, au peuple et au gouvernement syriens. Le peuple syrien reste reconnaissant envers le soutien offert par la République islamique d’Iran, selon le diplomate syrien, d’après lequel « l’assistance du gouvernement, du peuple et du Leader de la Révolution islamique restera à jamais dans la mémoire historique du peuple syrien et nous en sommes fiers ».

Source : ParsToday
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