Par Mohsen Abdelmoumen

Alors que nous célébrions l’Aïd, nous avons de nouveau assisté aux crimes ignominieux commis par l’entité sioniste d’Israël sur le peuple palestinien. En cette période de fête pour les musulmans, les bouchers de Tel Aviv ont décidé d’offrir les enfants de Gaza au minotaure, leur dieu. Pendant que le monde regarde ailleurs, les sionistes assassinent des enfants, des femmes, des vieillards, en prétendant qu’ils sont des terroristes, leur justification habituelle à leurs bombardements meurtriers. Cette fois, cependant, l’entité sioniste édifiée sur le mensonge, la spoliation des terres palestiniennes, et le génocide du peuple de Palestine, s’est heurtée à une résistance qui a fait fuir ses soudards vers leur tanière. Nous avons vu une résistance qualitative qui fabrique ses armes à Gaza, pourtant sous un embargo criminel depuis des années. La résistance à l’occupation et à l’oppression de l’entité sioniste est un devoir sacré et nous la voyons à l’œuvre aujourd’hui.

Gaza la martyre a montré au monde que la résistance n’est pas un vain mot ni un rêve passager en réussissant à frapper le cœur même de l’ogre sioniste qui a, une fois de plus, montré sa face hideuse au monde entier, celle des assassins et des génocidaires qui se repaissent du sang des innocents. La vie des sionistes est jonchée de cadavres. Ils se prétendent agressés mais ils ne sont que des criminels, des menteurs, des voleurs, des pilleurs de terres, des usurpateurs… Ils n’existent que par les nombreux massacres qu’ils ont perpétrés contre un peuple qui a le droit, comme tous les peuples, de vivre libre sur la terre de ses ancêtres. Le sionisme est un stade supérieur du racisme, car il considère le palestinien comme un sous-homme. Massacrer les Palestiniens est une mission divine pour ces criminels qui ont la même conception de la vie que les waffen SS. Ces bouchers des temps modernes se prennent pour des demi-dieux qui ont le droit de vie et de mort sur ceux qu’ils ont colonisés.

Un ami palestinien, écrivain et poète, m’envoie le bilan quotidien des massacres et me décrit en direct la vie à Gaza. Je vois des visages qui ne sont désormais plus parmi nous, des regards insoutenables, des mères effondrées devant les corps de leurs enfants, des pères en larmes portant leur bébé mort, des maisons en ruines. J’entends les hurlements des enfants terrorisés par les bombes. C’est affreux !

Pendant ce temps, les médias et les organisations « humanitaires » fantoches n’osent pas bouger le petit doigt devant le fascisme sioniste. Qu’est-il advenu de la conscience du monde ? Où sont donc les fervents partisans des « droits de l’Homme » ? Où est passée leur indignation à géométrie variable ? Ohé !!! Où êtes-vous donc ? Où sont vos droits de l’Homme ? votre démocratie ? votre liberté d’expression ? Vous avez vendu vos consciences pour quelques dollars, Messieurs les politicards et journaleux. Vous êtes des lâches vils et traîtres. Vous n’êtes que les pions du sionisme et de l’impérialisme, des chiens qui remuent la queue en léchant la main de celui qui paie le mieux. Quelle honte ! Vous avez perdu toute dignité, bande de larbins, et n’oubliez pas, vous qui confondez les termes bourreau et victime, que vous êtes autant coupables que cette armée sioniste du déshonneur si forte dans l’assassinat des bébés, mais tellement veule face à la résistance palestinienne. Mais sachez que les avions et les bombes n’y changeront rien, malgré les morts et les ruines de Gaza, la Palestine dans son ensemble résiste.

Devant les crimes commis contre un peuple, contre des enfants et des bébés, on a vu que dans toute la planète, des frères de combat, des justes, des compagnons de la résistance, sont sortis fouler aux pieds le drapeau de la honte et du déshonneur, celui de l’entité sioniste d’Israel, symbole du génocide du peuple palestinien. Ces frères de combat sont dans tous les pays et ils brandissent avec fierté le drapeau de la Palestine. Ils nous montrent que la résistance face au sionisme et à l’impérialisme est un devoir pour chacun d’entre nous.

Ce nouveau carnage commis en toute impunité par l’entité sioniste contre nos frères palestiniens a dépassé toutes les limites. Les meurtres sont devenus un rituel, celui de la barbarie sioniste assoiffée de sang. Car depuis 1948, nous assistons à un véritable génocide sans que la « communauté internationale » ne s’en émeuve. Israël massacre, se gave du sang des innocents, et tout le monde regarde ailleurs. Les Occidentaux soutiennent ouvertement ces tueries, prétendant qu’Israël a « le droit de se défendre » et ce vieux débris sénile de Biden, chef de la flopée de valets serviles de l’entité sioniste, vient d’accorder une aide de $135 millions pour octroyer des armes sophistiquées à Israël. Quant aux traîtres arabes, ils ont prouvé qu’ils sont et seront toujours des lâches. On a vu ces roitelets et présidents prosternés devant leurs maîtres sionistes. Ces dirigeants arabes sont morts depuis longtemps, plus morts que les enfants palestiniens aux yeux qui brillent, ces victimes innocentes dont les yeux nous marquent à jamais.

L’immortalité des innocents et des résistants face à la férocité des oppresseurs est le résultat d’une épopée, celle de la résistance, et ce, depuis l’aube des temps. On se souvient encore aujourd’hui de Spartacus qui a défié Rome. On oublie les traîtres et on célèbre les résistants. L’immortalité, c’est le chant de la résistance et elle ne figure pas dans vos palais luxueux où le sang dégouline des rideaux de vos chambres fastueuses remplies d’intrigues et de crimes, où l’on ne parle que de fric et de business. Le déshonneur, c’est vous qui l’incarnez, Messieurs les adeptes de la « normalisation » avec le sionisme, Messieurs les dirigeants corrompus par le profit et le pouvoir, acceptant l’indignité pour persister dans vos vies de vassaux d’Israël. Je vomis votre trahison et vos lâchetés. Les gosses de Gaza ont plus d’honneur que vous tous réunis et ils peuvent donner des leçons sur la vie et sur la mort à l’humanité entière. Ils peuvent nous apprendre comment mourir debout face à l’ignominie sioniste, face à la tyrannie impérialiste, face à l’oppression d’une entité qui n’existe que par la trahison historique des bédouins du Golfe et de la monarchie décadente du Maroc, ainsi que par la volonté d’un Occident colonisateur et impérialiste.

Je suis fier d’appartenir à un pays qui s’appelle l’Algérie et qui n’a pas voulu de cette « normalisation » avec l’entité criminelle et génocidaire d’Israël, n’en déplaise aux serviteurs du sionisme qui veulent la fin du rêve des enfants de Novembre. Je crache sur ces traîtres à la solde de l’empire qui s’en prennent à notre patrie en obéissant comme des caniches à l’agenda sioniste. Et je suis fier que les Palestiniens sous les bombes brandissent le drapeau de nos martyrs, dont le sang montre le chemin à la résistance palestinienne. Nos frères palestiniens ont compris que l’Algérie restera toujours fidèle à ses principes, qu’elle et son peuple soutiendront éternellement la Palestine parce que nous avons nous aussi connu la nuit coloniale et que nous avons réussi à nous en libérer au prix du sang et des larmes. C’est la raison pour laquelle, nous, les Algériens, nous aimons tant la liberté, parce que nous en avons été privés pendant 132 ans. Pour les Algériens, la cause palestinienne est la mère de toutes les causes.

Par fraternité et pour l’humanité, nous combattons cette entité sioniste, et parce que nous sommes tout simplement humains, nous brandissons le drapeau palestinien. Et nous raconterons à nos enfants : « il était une fois la résistance… ».

Mohsen Abdelmoumen

Reçu de Mohsen Abdelmoumen pour publication
Source : Algérie Résistance
https://mohsenabdelmoumen.wordpress.com/…