Par Kader Tahri

Il est trop facile de déclarer des buts humanitaires pour recevoir de l’argent, public et privé. La gestion de ces associations est des plus opaques, et au moins une partie de leurs activités sont souvent très éloignées de ce qu’elles sont censées être, sans parler des rémunérations toujours très généreuses, c’est une croisade pavée de bonnes intentions qui ne nécessite de ne justifier ni ses intentions ni ses actions, et laisse à d’autres le soin d’en gérer les conséquences.

Le simple sigle ONG envoyait avant à l’action humanitaire de gens humanistes, désintéressés et impartiaux comme reporters sans frontières le laissaient croire. Depuis, on a vu que des activistes de toutes idéologies et de tous pays utilisaient cette couverture gratifiante pour des activités et des causes douteuses.

Sans compter le recrutement douteux auquel elles se livrent : des gens fréquemment velléitaires, sinon politisés et qui estiment que leur engagement vaut droit à transgression et aux combines en tous genres. Par abus de cette liberté, co-fondateurs de RSF et maire de Béziers, Robert Ménard, avait placardé dans sa ville, sous la mention « liberté d’expression », une caricature affirmant qu’il est « dur d’être aimé par des cons »…. !

Donc, on ne peut revendiquer le droit à l’indifférence, tout en énonçant son contraire, avec un passage de l’antimusulman médité au nom de la laïcité à une opposition quasi systématique à l’Islam et au musulman, dans la crainte du fameux grand remplacement.

Quand tous ces idiots auront compris que l’humanitaire est devenu une affaire de mafieux, cela ira mieux, mais hélas à leur tête, on trouve souvent des uns et des autres issus de la même mafia. La seule raison d’exister est de se faire un maximum de fric quelles qu’en soient les conséquences.

Et que des dires des associations pseudo-humanitaires qui ne servent qu’à promouvoir l’entrisme religieux (CARITAS), ou bien ces associations (CRIF) et (LICRA) soient dites antiracistes, survivant des procès qu’elles intentent contre ceux qui pensent mal d’eux ? 

Les ONG françaises sont un fort enjeu de pouvoir, et sont contrôlées par une élite mondialisée (des donateurs internationaux), professionnalisée et coupée de la base populaire, et fréquemment en concurrence avec les pouvoirs politiques. Leur but est d’assurer leur propre avenir.

Pour l’Afrique, le paternalisme de la France aura donc pris la suite du colonialisme, selon une logique quasiment mortifère. Quand les médias d’un pays en sont arrivés à un tel point de bêtise, censés informer et représenter des opinions plurielles en vue d’une richesse de débat les plus larges possibles

C’est bien de rêver à la Liberté, encore faut-il avoir les bons outils pour se la construire il suffit de sortir de l’autoroute du racisme et certains prétendent qu’en France il y a la liberté d’expression !

Dans son récent appel, RSF nous annonce sur son affiche : « En Algérie, la liberté de la presse est confrontée à de nombreuses lignes rouges.  Le paysage médiatique en Algérie n’a jamais été aussi détérioré, les médias indépendants sont sous pression, les journalistes sont régulièrement emprisonnés ou poursuivis, et plusieurs sites Internet sont bloqués.  Les menaces et intimidations auxquelles sont confrontés les journalistes sont en constante augmentation, et il n’existe aucun mécanisme de protection. Les reporters critiques des autorités peuvent subir des détentions arbitraires, font l’objet d’une surveillance et sont placés sur écoute. »

Toute cette affiche afin de donner une image inexacte de ce qui se produisait sur place semble être une ordonnance pour une guerre en quelque sorte. Le RSF, principal promoteur du droit d’ingérence humanitaire, symbolise très bien l’hypocrisie, le cynisme et la violence de cette vision humanitaire du monde utilisée par les pays riches.

Le bilan de la France en matière de liberté d’expression comme dans d’autres domaines est aussi peu réjouissant. Des milliers de personnes sont condamnées chaque année pour « outrage à personne dépositaire de l’autorité publique », une infraction pénale définie en termes vagues que les forces de l’ordre et les autorités judiciaires utilisent massivement pour réduire au silence l’opposition pacifique.

De très nombreux journalistes français subissent des intimidations, sous la forme de violences psychologiques ou physiques, de cyber-harcèlement ou de poursuites judiciaires, et une forte proportion d’entre eux s’autocensurent par crainte de ces pressions. Les journalistes subissent également des violences au sein de leur rédaction.

La citation du jour : John Swinton disait sur la liberté de presse « Il n’existe pas, à ce jour, en Amérique, de presse libre et indépendante. Vous le savez aussi bien que moi. Pas un seul parmi vous n’ose écrire ses opinions honnêtes et vous savez très bien que si vous le faites, elles ne seront pas publiées. On me paye un salaire pour que je ne publie pas mes opinions et nous savons tous que si nous nous aventurions à le faire, nous nous retrouverions à la rue illico. Le travail du journaliste est la destruction de la vérité, le mensonge patent, la perversion des faits et la manipulation de l’opinion au service des Puissances de l’Argent. Nous sommes les outils obéissants des Puissants et des Riches qui tirent les ficelles dans les coulisses. Nos talents, nos facultés et nos vies appartiennent à ces hommes. Nous sommes des prostituées de l’intellect. Tout cela, vous le savez aussi bien que moi ! » Source: http://www.rense.com/).

En France aujourd’hui, c’est encore d’actualité, sans compter les influences politiques, organisationnelles, procédurales, économiques, personnelles et sociales pouvant affecter le travail journalistique.

Les exemples se multiplient :

La revue Rivarol version papier continue d’être interdit à la vente. BTA (Balance ton antisémite), la LICRA et quelques autres, ainsi que le vice-président du CRIF, demandent désormais aux pouvoirs publics l’interdiction de RIVAROL.

En plus d’une centaine de livres sont interdits, la république totalitaire et sa religion, la laïcité, la sacralisation de la Shoah érigée en dogme, ne peut être contestée ou critiquée, cela peut faire valoir la prison.
Le vivre-ensemble, le multiculturalisme, le métissage, l’immigration de masse incontrôlée, le messianisme juif, la Shoah, la haine de la race blanche, (comme l’ont fait Renaud Camus, Richard Millet, Jean-Yves Le Gallou, Alain de Benoît, Yvan Blot, Jean Raspail, Pierre Hillard, Johann Livernette, Hervé Ryssen, Stéphane Blet, Boris Le Lay, etc..), sont ostracisés, condamnés et bannis des médias, et pour certains, obligés de trouver refuge à l’étranger en tant que dissidents politiques.

Laurence Beneux, qui après un très bon livre sur le Bataclan, a été virée de France-Soir.

La journaliste Anne-Laure Bonnel bannie des médias mainstream de France.

La journaliste Allemande Alina LIPP condamnée à 3 ans de prison, pour avoir dénoncé les 13 000 morts dans le Donbass, entre 2014 et février 2022, date de l’intervention de la Russie.

D’autres auteurs parmi les plus combattus ont été obligés de s’exiler à l’étranger pour éviter la prison, simplement pour avoir écrit des livres :

Hervé Ryssen essayiste et militant nationaliste et négationniste français, l’ancien professeur d’histoire, auteur de douze livres, ce sont ses essais, des écrits donc qui lui ont valu dans la « patrie des droits de l’homme et de la liberté d’expression » continu d’être toujours prisonnier !

-Alain Soral, Stéphane Blet, Boris Le Lay, Vincent Reynouard (toujours prisonnier en Écosse) auteur du livre, Le Massacre d’Oradour-sur-Glane : un demi-siècle de mise en scène, en 1997, ce livre est interdit en France.

Cassandre Fristot, professeur d’allemand, a été radiée définitivement de l’éducation nationale par ordre direct du Ministre de l’Éducation Nationale, pour avoir affiché une simple pancarte contre l’oligarchie mondialiste.

Et encore tout récemment, la presse française rapporte que deux professeurs de philosophie font l’objet d’une grave sanction pour leurs prises de parole publiques.

Franklin Nyamsi apprend qu’il est suspendu (ainsi privé de salaire) pour trois mois. Cette suspension a été confirmée le 5 mai par le tribunal administratif de Rouen

Mi-avril, René Chiche apprend qu’il fait l’objet de la même sanction. Les deux cas sont assez semblables : tous les deux sont professeurs de philosophie dans l’éducation nationale, très engagés dans la vie publique et très active sur les réseaux sociaux.

Toujours selon la presse qui ajoute que : le ministère de l’Éducation nationale décide de l’en exclure pour une durée de trois mois, sanction très lourde qui est non seulement privative des droits à rémunération, mais également des droits à avancement et retraite ; sanction absurde qui prive des élèves de leur professeur à quelques semaines de l’épreuve de philosophie du baccalauréat à laquelle il les prépare ; sanction inique qui fait suite à une procédure disciplinaire déclenchée dans des conditions.

C’est sidérant, pour un pays qui se déclare Pays des Droits de l’Homme, et de la liberté d’expression, mais qui sont largement bafoués dans son propre dépendance. Ainsi, nous constatons que pour ces deux professeurs, qui ne peuvent plus trouver de travail, ce qui les condamne sans aucun doute à une mort sociale.

 Cependant, dans leur dénonciation, les ONG se sont montrées beaucoup moins virulentes que d’habitude. Quant au Parlement Européen et ses commissions de Droit de l’homme, ils préfèrent lancer leur regard ailleurs, le reste du monde commence aux limites de l’UE et des USA.

Je considère les ONG des droits de l’homme actuelles comme au mieux incompétentes et irresponsables, aux pires démagogues menteuses et malhonnêtes. C’est mon opinion, avec des faits et des arguments.

Chapeau, les ONG, vendre du vent et jeter l’opprobre sur les autres, n’est pas à la portée de tous, pointer les doubles standards algériens, il ne faut ne pas être trop naïf quand même. La dictature des droits de l’homme, certes un bon concept, mais très mauvaise application Aujourd’hui la plupart des ONG font partie de l’establishment et défendent les mêmes intérêts. 
Et je n’aborde même pas le sujet de l’ingérence humanitaire. 

La liberté d’expression, c’est juste celle autorisée par des politiques et la moraline mainstream, avec la motion des Droits de l’Homme et autres baratins à l’usage des crédules.

Les médias mainstream sont aux ordres, il est bon de rappeler tout ça… Leur mutisme sur les crimes de l’Occident est assourdissant. La presse française est de moins en moins indépendante, mais ça ne semble déranger que très peu de monde dans ce pays, surtout pas le RSF.

Lorsque la France veut donner des leçons à l’Algérie, qu’elle commence par balayer devant sa porte avec tous les dégâts qui s’y est accumulée et que la machine de communication du RSF reste de loin moins performante, Les infos qu’elle donne sont fausses et incohérentes, laissez tomber l’Algérie, et réglez la question avec vos antifas avec une belle régularité. En France, on balance 46 balles dans le dos d’un certain Merah sans défense, trahi par la prestigieuse DCRI. Au cas où il ait des doutes…

RSF classe l’Algérie à des profondeurs de plus en plus abyssales en matière de liberté de la presse, bien entendu le profil idéologique de RSF est très clair et son ton dédaigneux insupportable, des petits bourgeois bien calfeutrés dans leurs certitudes d’où il est impossible, même pas par la niaiserie, de les déloger, se montrant d’ailleurs le plus acharné à nous chanter l’antienne ancienne.

Pour nous apprendre une bouffonnerie, une véritable insulte à l’intelligence qu’au Maghreb, l’Algérie (136e) qui a confirmé sa dérive autoritaire en poursuivant notamment un sulfureux patron de presse (lanceur d’alerte) sur plus de 8 000 journalistes exerçant le métier, perd deux places et reste dans la catégorie des pays où la situation de la presse est considérée comme difficile, cependant la France gagne une place en demandant l’extradition de l’auteur Vincent Reynouard toujours prisonnier en Écosse. Un traitement révélateur du « deux poids, deux mesures » qui conditionne RSF français. Ce classement est faux puisque la presse française orientée telle que nous la connaissons devrait au moins se situer après les 150.

C’est drôle, point barre.

RSF est une organisation parasite de désinformation financée par la NED et des groupuscules terroristes d’extrême droite, qui ont fini par étouffer tout bon sens et toute implantation insouciante du beau et du vrai. . Son seul but est de décrédibiliser et de déstabiliser les états du tiers monde n’étant pas dans la ligne dure des USA. Même l’Unesco refuse d’avaliser et critique fortement les actions de ses dirigeants.

L’Algérie qui ici même est régulièrement applaudie pour son honnêteté et sa recherche de vérité ! Mais ça doit être un complot que de le dire. Cette ONG ne voit pas qu’en Algérie comme en France, 99 % de la population n’aspire qu’au calme, la tranquillité, à un toit, une table pleine, un jardin et une famille heureuse. Je signale que n’importe quel visiteur de ce pays sera fasciné par la liberté de ton de la population, quels que soient les sujets, peu importe les endroits, il n’y a aucun tabous d’ordre politique ou militaire. La presse y est incroyablement libre et en classant ce pays comme de la sorte, un mensonge sciemment, et une insulte par là même de la population. C’est totalement lamentable.

En conclusion, il est assez important à ce que RSF et tous autres ONG puissent revisiter leur imaginaire, et d’envisager comme plausible et sinon définitivement établi que le désir d’ingérence est une réalité effective, prégnante et déterminante, tous ceux qui participent à ce stratagème n’en sont pas conscients. Le mimétisme étant puissant, surtout chez les dirigeants des ONG grassement rémunérés, certains ne font que répéter ce qu’ils savent être la chose à dire pour garder l’emploi et la position sociale, voire être promus.

Kader Tahri

www.kader-tahri.com

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