Par Karine Bechet-Golovko

L’histoire se répète … et se ressemble. Cette fois-ci, c’est le consul d’Estonie qui est interpellé à Saint-Pétersbourg par le FSB pour espionnage. N’y a-t-il personne d’autres dans ces chancelleries pour faire le sale travail ? En tout cas, l’activité d’espionnage s’active contre la Russie.

Ce 6 juillet, l’on a appris par une déclaration du FSB que Mart Lotte, Consul d’Estonie, venait d’être interpellé pour espionnage – en flagrant délit, alors qu’il recevait des documents confidentiels d’un citoyen russe.

Sans grande surprise, Tallinn a déclaré que cette interpellation était une provocation et que les accusations n’étaient pas fondées. En effet, depuis quand serait-il interdit de recevoir des documents confidentiels russes, sinon à quoi serviraient toutes ces missions diplomatiques en Russie ?

Surtout qu’il s’agit bien d’une « tradition ». Le 16 avril, également à Saint-Pétersbourg, cette fois-ci le Consul ukrainien avait été interpellé, lui aussi en flagrant délit d’espionnage, lorsqu’il recevait des documents confidentiels.

Et comme son homologue ukrainien, Mart Lotte a été déclaré par le ministère russe des Affaires étrangère persona non grata, il a 48 h pour quitter le territoire russe.

Il semble bien que l’activité d’espionnage contre la Russie s’intensifie. Les chancelleries occidentales ne vont pas se salir les mains, pour cela il existe les chevilles ouvrières de l’Atlantisme, au nombre desquelles l’Ukraine et les pays Baltes tiennent une place d’honneur.

Soit, cela fait partie du jeu. Mais sans même rappeler le nécessaire professionnalisme dans ce type d’activités, sérieusement, il n’y a personne d’autre que des Consuls pour faire le courrier dans ces chancelleries de l’Est ? Le statut des Consuls y est-il à ce point bas, qu’ils s’en chargent eux-mêmes ? Ou bien le régime d’économie oblige-t-il à restreindre le personnel « affilié » ?

Source : Russie politics
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