Par Luc MICHEL

# AFRIQUE-MEDIA-WEBTV/
CE 16 DEC 2020 DANS LIGNE ROUGE SUR AFRIQUEMEDIA AVEC LE GEOPOLITICIEN LUC MICHEL:
AU CONSEIL DE SECURITE MOSCOU ET PEKIN S’OPPOSENT AUX OCCIDENTAUX SUR LA DESTABILISATION DU CAMEROUN ET TOUT PROJET D’INTERVENTION MILITAIRE CONTRE YAOUNDE !
https://www.facebook.com/afriquemedia/videos/396365864804599/

* Thème de l’émission :
La Russie et la Chine disent non à une intervention militaire au Cameroun

* Une réaction significative d’un téléspectateur sur le

GROUPE LUC MICHEL II sur Whatsapp : « Poutine le fin stratège a bien affirmé que l’erreur commise en Libye ne sera plus répétée, je suis vraiment sidéré d’entendre certains panélistes tenir des propos anti-russe sur le plateau d’Afrique Média. Quand les nuls se prennent pour des géopoliticiens … »
(Razack Ouemi, Togo)

LA FEDERATION DE RUSSIE A ASSURE QUE « LE PROBLEME ANGLOPHONE TROUVE SES RACINES DANS LA PERIODE COLONIALE »

D’après le pays que dirige Vladimir Poutine, le règlement « des problèmes accumulés passe par la table des négociations.» La crise anglophone qui secoue le Cameroun depuis 2016 faisait partie des sujets au centre des discussions le 9 décembre dernier au Conseil de sécurité de l’ONU. Les pays membres dudit conseil se sont réunis par vidéoconférence pour examiner le rapport du Secrétaire général sur la situation et les activités du Bureau des Nations Unies dans l’Afrique centrale (Brenuac). « La violence a persisté dans les régions de l’Extrême-Nord, du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun. Dans ces deux dernières régions, on a continué de signaler des attaques contre les civils, perpétrées par des groupes armés non étatiques et par les forces de sécurité, notamment des exécutions extrajudiciaires, des actes de torture, des arrestations arbitraires, des destructions de biens, des attaques de représailles, des enlèvements et des viols et d’autres formes de violence sexuelle.», indique le document présenté par François Louncény Fall. C’est le représentant spécial du Secrétaire général et Chef du Bureau régional Brenuac.

Evoquant le cas du Cameroun, la Fédération de Russie a assuré que « le problème anglophone trouve ses racines dans la période coloniale ». D’après le pays que dirige Vladimir Poutine, le règlement « des problèmes accumulés passe par la table des négociations ». Avant d’appeler toutes les parties à la retenue, la Fédération de Russie note que les États de la région Afrique centrale sont interdépendants, et que l’ébranlement d’un pays peut avoir un impact sur un autre. C’est pourquoi « il faut éviter d’interférer dans les affaires intérieures de ces États », insiste-t-elle.

CONTRE TOUTE INGERENCE DANS LES AFFAIRES DU CAMEROUN

Tout comme la Chine, la Russie s’est donc opposée à toute ingérence dans les affaires intérieures au Cameroun dans le cadre de la résolution de la crise anglophone : « La Chine estime que la question des régions anglophones au Cameroun relève de ses affaires intérieures. Compte tenu de la nature du problème, la délégation a jugé que le Cameroun est capable de la gérer tout seul », rapporte le Brenuac via un communiqué.

Quant aux États-Unis, ils se sont dits « profondément troublés » par la récente augmentation des attaques de groupes armés séparatistes contre des civils. Y compris des incendies criminels et des enlèvements. Le meurtre d’écoliers à Kumba le 24 octobre dernier est particulièrement odieux à cet égard et indique clairement qu’une solution politique est nécessaire pour mettre fin à la violence : « Dans ce contexte, la délégation a exhorté les dirigeants des groupes séparatistes et le gouvernement camerounais à prendre des mesures audacieuses pour renforcer la confiance et aller vers un dialogue constructif », soutient l’ONU.

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