Par Kader Tahri

Sacré ! vieillarde presse du makhzen, avec son look de poissonnière, elle met le paquet pour discréditer l’Histoire d’Algérie et glorifier celle de la monarchie d’un moyen âge, qui souhaite s’engouffrer dans la déchirure de la victimisation à outrance, non pas pour rester une victime mais pour devenir un gagnant.

Ah ! Cette Algérie, qui n’en finit pas de perturber le sommeil des sujets du Makhzen Marocain et sa presse courtisane, en quête de ragots de caniveau et de nouvelles diffamatoires. C’est le journalisme des applaudissements au Palais, abreuve pour satisfaire ses pulsions dans un bazar de bric et de brac, cela permet au moins de faire oublier leur extraordinaire incurie?

Une monarchie au climat politique ubuesque, d’ailleurs personne ne sait où est le Roi,  peut-être dans ses couches, le pauvre vieux bougre. Pourtant il semble que les Marocains du Makhzen n’arrivent pas encore à saisir enfin que leurs malheurs ne sont pas causés par une Algérie mais par laxisme incompétence et médiocrité de la classe politique du Palais ou siège d’énormément d’hypocrisie et d’intérêts derrière tout ça ; je dirais presque une guerre civile larvée dans les rapports humains, avec une armada  d’arriérée politique, de bons à rien, de fainéants baise main, juste déterminée à rejoindre de manière légale les subsides de l’Occident. Le royaume du Maroc, un pays est sclérosé par l’Algérie parfaitement souveraine. 

Les médias du Makhzen s’emploient beaucoup à donner du volume aux ennemis de l’Algérie et affirment de manière monolithique maintenant, qu’ils veulent tous venir s’attaquer à notre pays. Un vrai cauchemar.

Aussi cette presse se voit commanditaire d’un article d’un préposé (Lugan encore lui) à l’Histoire de l’Algérie qui nous hurle ses bonnes pensées aux oreilles avec des propos polémiques, peu constructifs et comme d’habitude sans aucune source. Il y a des décennies que ce pseudo historien raconte des conneries plus grosses que lui dans la presse du Makhzen, sur  l’histoire d’Algérie, sa thèse est un ventilateur, tel un pitbull enragé contre l’Algérie qu’il attaque de ses crocs haineux.  

Merci aux médias du Makhzen de nous imposer ce misérable historien ?

Ce qui est dommage, que ce dernier dispose (encore) d’une tribune afin de brosser dans le sens des poils, les plus engagés et aigris des Marocains, avec ce bon vieux ressort commercial « L’Algérie n’existait pas … ».

Ah ! Quelle belle démonstration !

Quand il y en a une à dire, La presse courtisane du Makhzen saute les deux pieds dedans !

Cela empeste la haine et le racisme, au regard de cette presse, on comprend mieux pourquoi le nazisme a eu un grand succès en Allemagne. Adolphe Hitler disait : Si vous désirez la sympathie des masses, vous devez leur dire les choses les plus stupides et les plus crues.  

Pour juger le sérieux de l’auteur de cet article répugnant, restons indulgent sinon lucide: il n’est pas un historien, au sens universitaire (qui travaille pour la recherche historique) mais c’est un écrivain qui gagne son pain en racontant l’histoire sur des sujets qui lui assurent une clientèle bien ciblée. Donc, que la Presse du Makhzen qui avait sollicité ses révélations ne doit pas de lui des découvertes historiques ni le scrupule de l’historien car il n’a pas la formation ni les méthodes et la rigueur, il a tout simple dû se dire « Tiens, l’Algérie, c’est encore un bon créneau »  surtout au Royaume du Haschich.

Dans la grandeur d’un mensonge se tient toujours un facteur de naïveté à son acceptation, plus c’est gros plus ça passe ! Des idiots de la Presse du Makhzen vont donc croire en ces balivernes, comme ils croient  à bien d’autres encore.

En ce qui concerne Les supplétifs Algériens dans l’armée française pendant la guerre d’Algérie, nous savons tous qu’à des fins de propagande, de manipulation dans une guerre psychologique les autorités militaires Françaises avaient lancé le slogan: 180000 Français musulmans qui se battent à nos côtés et faire croire à l’opinion public que  les musulmans qui acceptent volontairement de verser leur sang pour la France sont six fois et demie plus nombreux que ceux qui se battent contre elle à l’intérieur de l’Algérie », lesquels étaient, selon le 2e Bureau, 28000 en janvier I960.

À en croire les effectifs déclarés de certaines sources française, on aurait estimé, au moment du cessez le feu, 50674 militaires réguliers et 67991 supplétifs, soit un total de 118 665, chiffre peut-être un peu fort,
mais bien éloigné de ceux avancé par les autorités françaises, selon les travaux de Charles-Robert Ageron « Les supplétifs Algériens dans l’armée française pendant la guerre d’Algérie

Sans compter bien sur l’arrivée de certains régiments du Tabor (Marocains) misent à la disposition du Général Parlange Commandant des Aurés-Nementcha.

A l’histoire de la certitude, il faudrait préciser que L’action de la lutte armée avait été entreprise en dehors de la voie légale et par des hommes nationalistes et avait pour seul objectif  l’indépendance totale de l’Algérie. Aux assises du congrès de la Soummam furent définis la doctrine, les objectifs du combat ainsi que les structures institutionnelles de la révolution et l’organisation du territoire pendant la lutte. Le congrès prônait aussi le principe de collégialité et dénonçait le culte de la personnalité; il décidait enfin de généraliser l’insurrection et de porter la bataille dans Alger, bastion du colonialisme.

Rappelant que le général de Gaulle, lors du dîner de Cassaigne en fin août 1959 dit: « Jamais je n’entamerai de négociations politiques avec le FLN. Jamais le drapeau du FLN ne flottera sur Alger. »

De Gaulle a loupé le cocher dans son dernier rêve français, une vraie leçon de propagande, de bourrage de crânes, une période aussi délirante que la période COVID (sans les vaccins, on va tous mourir). Il ne faut jamais dire: fontaine, je ne boirai pas de ton eau !

Pourtant voilà tous les dirigeants de la France coloniale, ont tous bu chacun le calice amer jusqu’à la lie et cela n’a pas étanché leur soif, moraline décuplée. La différence entre le colonisateur et le colonisé, c’est que l’un cause, l’autre pas. 

A l’aube du l’indépendance algérienne, l’armée Française était vaincu militairement, et s’en allée aussi précipitamment en abandonnant tout le monde : quand on lit les récits et descriptions, on a l’impression d’une déroute d’une débâcle, une défaire militaire, une défaite politique et diplomatique! Une telle débandade ! Même le rapatriement des Pieds Noirs et des Harkis fut une Bérézina…

Un truc très français, peut-être, courageux et célèbre dans l’offensive, déplorable et sans honneur dans la défaite qui se transforme très vite en déroute…

On pourrait élargir le sujet et dire que la diplomatie française est un échec universel. Diplomatie coloniale et infantile qui échoue de Bamako à la Polynésie en passant par le Liban, c’est une perspective absolument déprimante.

Décidément le Maroc semble bénéficier de traitements de faveur, notre  Machiavel  polémiste, nous apprend que Fès et Marrakech avaient leur Roi Soleil, qui avaient développait des empires à travers des dynasties, contrepoint médiatique séduisant, simple et digeste mais un Disque rayé.

Historiquement, le Maroc ne faisait valoir, aucune particularité qui le distinguait des autres pays de la zone de l’Afrique du nord, sauf un prétendu petit empire fermé, possédait un caractère particulier, conçut dans une étendue de mythes et de clichés livrant des images approximatives, douteuses voire extrêmement fantaisistes. Le Maroc a connu une succession de dynasties instables et discontinues. Le Maroc en tant que nation moderne est apparu après la colonisation française, le reste n’est que fiction. C’est là tout le synopsis de Maroc.

Le Maroc comme tous les royaumes despotiques reste sujet à de grandes querelles le Sultan peut à chaque instant être renversé par trahison et par la révolte La garde royale elle-même est une troupe rebelle et indisciplinée que on a vue plusieurs fois précipiter le souverain trône pour élever à sa place le prince qui lui assure un bon salaire. Cette insécurité a de tout temps rendu les souverains inquiets et jaloux ils ont tous été plus ou moins cruels et sanguinaires sinon par instinct au moins par nécessité de sauvegarde du Trône.

Ces Souverains étaient des oppresseurs fanatiques convaincus de leur infaillibilité qui sans aucune considération suivaient leurs penchants ainsi que leurs passions à la satisfaction desquels les poussait aussi leur entourage Au Maroc la succession au trône n’est soumise à aucune règle à aucune loi. C’est ordinairement le Sultan qui désigne lui-même d’avance parmi les membres de sa famille son héritier affirmé. En général il a soin de veiller avant sa mort à ce que le successeur qu’il s’est choisi puisse s’emparer à temps du trésor impérial. Nous aurons pour quelques années encore un Prince héritier Hassan III, qui à son tour pourra désigner son héritier un Mohammed VII, qui à son tour désignerai un Hassan IV etc.

Pauvre Peuple du Maroc.

Pour l’instant les intellectuels et leaders d’opinion sont tétanisés ou sont dans des combats d’arrière-garde. Pathétique le Makhzen Marocain ruminant ses haines et ses ressentiments jusqu’à la fureur et parfois au délire qui ne fait que répéter son catéchisme de victime d’un complot extérieur.

Kader Tahri

www.kader-tahri.com

Source : auteur

Notre dossier Algérie
Notre dossier Maroc