Par Kader Tahri

Il semble que pour la Cour Pénale Internationale, elle est resté, fidèle à son image, cultivée mais hermétique, intégriste et archaïque à souhait, mais franchement plus dangereuse que ses homologues institutions onusiennes qui se lancent carrément en croisades contre le reste du monde.

Enfin on s’accorde à dire que cette institution avait réussi à faire, étalage de sa faiblesse ce qui n’atteste pas, encore une fois, ni vraiment de l’efficacité de la Cour à effectuer une enquête rigoureuse sur la situation en Palestine Occupée ce qui reste en effet crucial pour la légitimité de la CPI. Agir autrement ne serait rien d’autre qu’un cas échappatoire de deux poids, deux mesures et illustre fortement la malveillance de ses membres, qui ne cède qu’à leur imagination débordante d’être considérés comme foncièrement hostiles aux intérêts israéliens qui est l’essence même de l’antisémitisme. La réaction d’Israël se situe au delà de toute crédibilité.

N’y a-t-il parmi les membres de la Cour Pénale Internationale quelqu’un amoureux de la Liberté, épris de la Justicepour admirer sincèrement un peuple qui résiste à l’invasion, qui s’affirme et se défend, qui par miracle semble être ignoré par l’Occident par de discours politique et médiatique simpliste et réducteur. Toutes les violations, comme les transferts forcés, les détentions administratives, les actes de torture, les homicides illégaux et les blessures graves, ainsi que le déni des droits fondamentaux et libertés fondamentales, les expulsions forcées, les démolitions de maisons, les restrictions aux déplacements, la séparation des familles, les arrestations arbitraires et les violences commises tant par les forces israéliennes que par les colons, ont été largement documentées par les Palestiniens, des violences israéliennes et crimes de génocide commises dans une impunité quasi-totale, pour  permettent de toute évidence le maintien en place du système israélien d’apartheid. Elles font partie intégrante d’une offensive généralisée et méthodique et relèvent du crime d’apartheid, qui est un crime contre l’humanité.

Après tout, a-t-on déjà vu des sanctions contre les Etats-Unis, contre la France ou contre Israél ?

Non ! mais y’a t-il un pilote ?

Les questions de justice sont au cœur des débats sur la guerre et les citoyens s’intéressent aux crimes de guerre.

Des évidences à rappeler :

Les Israéliens eux-mêmes, autre paradoxe, ne veulent pas d’Israél “Ce n’est pas une nation, c’est une malédiction.” Ce que disent les rabbins orthodoxes. Mais les sionistes avec leurs armées, qui après chaque dérobade à Gaza, bombent toujours le torse pour feindre d’être encore les maîtres de la région du Moyen Orient. En général, une guerre se prépare pour un espace à conquérir, des symboles à s’approprier, des richesses à exploiter, toutefois Israél nous a habituée à mener sa guerre contre Gaza tout juste pour détruits les maisons sur leurs occupants afin de tuer un maximum de population Gazaoui et pourtant Gaza ne suscite aucune convoitise sauf que son blocus, une forme de punition collective reste au cœur du système israélien d’apartheid. Israël commet de manière systématique de graves violations des droits humains à l’encontre des Palestiniens depuis des décennies.

C’est un cas d’école colonial paradoxal : une confrontation grave pour un objet sans valeur. Les Israéliens si tant est que la société israélienne soit elle-même en démocratie, est une autre limonade ! Eux, ils ont le soutien, les moyens, l’éternité divine, un sentiment de supériorité qui est au moins égal à celui des hors la Loi… Les Droits de l’Homme, le Droit International, les conventions de l’ONU, tout ça, ils s’en frictionnent le fondement.

Mais c’est toujours un peu facile de mélanger les concepts, ou les grands principes contradictoires que sont l’intangibilité des frontières et le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes., cependant dans le cas de la Palestine, aucune des deux n’a été respectée, en revanche, je suis heurté par le silence de la Cour Pénale Internationale qui n’a pratiquement pas daigné condamner une agression caractérisée et pour ce qu’on en apprend aujourd’hui, des comportements dignes de crimes de guerre en dépit des différents plaintes déposée par les Palestiniens.

Les autorités israéliennes ont joui de l’impunité pendant trop longtemps. Parce que la communauté internationale s’abstient de demander des comptes à Israël, les Palestinien·ne·s continuent à souffrir quotidiennement. Il est temps de se mobiliser, de se tenir aux côtés des Palestinien·ne·s et de dire à Israël que nous ne tolérerons pas l’apartheid. Cela fait des décennies que les Palestinien·ne·s réclament qu’il soit mis fin à l’oppression qu’ils subissent. Ils paient bien trop souvent un prix terriblement élevé pour avoir défendu leurs droits, et demandent depuis longtemps à d’autres dans le monde de leur venir en aide.

L’argument « Qu’Israél a le droit de défendre sa sécurité », a beaucoup servi, y compris dans l’histoire récente des agressions quasi quotidiennes contre le peuple Palestinien sans tenir compte que ce peuple a également le droit de résister à l’occupation sioniste. On n’impose pas à un pays des mœurs politiques contraires à son histoire. C’est comme ça que l’on provoque des émeutes, des révolutions, ou pire, perdre des guerres.

Quand une force coloniale  super armée et fortement soutenue, se fait battre par une résistance cent fois moins nombreuse et mille fois moins dotée, laissant beaucoup de victimes de ses hommes sur le carreau on peut légitimement penser que pour cette armée israélienne ça va mal pour elle à jouer à la guerre des gentils sionistes contre les vilains terroristes Palestiniens.

La colonisation n’est pas nécessairement le souhait de tous les peuples. Mais à partir du moment où il devient impérialiste, c’est un agresseur, point à la ligne, et nous devons soutenir sans ambages les peuples. Que la démocratie ne soit pas universellement préférable, on peut l’entendre. Que des peuples qui la subissent parce qu’ils ont le malheur d’être la proie d’un puissant colon qui veut les dominer. C’est cela, l’impunité inévitable, le style Israélien.

En Israél c’est bien connu  tout le monde sait qui tue, où et combien. Tout cela reste impuni. En réalité, c’est ce fait même d’injustice totale. Il détruit le pays, démolit ce qui reste et crée un sentiment commun d’apathie et de méfiance. Mais comme souvent, la qualification de l’acte fait débat, prouver sa dimension idéologique et raciale  est largement aisée, On est ici dans une forme de la juiverie de la terreur. Il s’agit simplement de constater que sur le plan juridique international, les Palestiniens ont raison de résister au blocus et à l’oppression et l’occupation de leur territoire, les Israéliens ont tort et, une fois de plus, qui tentent simplement d’imposer la loi du plus fort (ou de celui qui est supposé le plus fort ou qui se croit le plus fort).  David n’a t-il pas vaincu Goliath ?

Il y a un agresseur dans cette affaire, c’est Israél. Bien sûr, comme d’habitude, les Israéliens et leurs soutiens occidentaux nous font le coup du voleur qui crie « Au voleur ! ». Avant de verser dans la morale, il faudrait peut-être regarder les ordres de grandeur et les enfants Palestiniens viennent de découvrir l’impérialisme et le sionisme d’Israél et surtout l’un des pires exemples en matière de crimes de guerre.

Pour la presse occidentale deux ou trois idées bien ancrées suffisent pour faire une opinion. Pourquoi aucun journaliste ou analyste ne remarque qu’il faut donc considérer qu’Israél plus largement nation juive, ne se reconnaît que dans la violence anti-Palestinienne et plus largement anti-Arabe, ceci sans même dire que Tsahal par le ciblage délibéré et aveugle  des civils, veut tuer les enfants et les femmes  plus que les résistants Palestiniens mais ce n’est pas du tout le métier des journalistes, surtout lorsqu’il s’agit d’Israël, on brandit la légitime défense et bien entendu le légendaire chantage de l’antisémitisme,et les résistants Palestiniens qui ne font que défendre leur territoire, se font traités de sauvages terroristes que empêchent les gentils et démocrates Israéliens de dormir tranquillement dans leur colonies de peuplement en Cisjordanie et à Jérusalem-Est.

Les autorités israéliennes ont joui de l’impunité pendant trop longtemps. Parce que la communauté internationale s’abstient de demander des comptes à Israël, les Palestiniens continuent à souffrir quotidiennement. Cela fait des décennies que les Palestiniennes et Palestiniens réclament qu’il soit mis fin à l’oppression qu’ils subissent. Ils paient bien trop souvent un prix terriblement élevé pour avoir défendu leurs droits, et demandent depuis longtemps à d’autres dans le monde de leur venir en aide. La résistance Palestinienne est légitime, et elle vient défendre notre peuple. Toutes les lois internationales approuvent la résistance légitime

Le fait de poursuivre la justice en Ukraine ou ailleurs la CPI, émanation de l’ONU, use délibérément de tactiques judiciaires et politiques pour retarder et entraver une enquête similaire en Palestine et par la nécessité de ne pas trop bousculer les États qui soutiennent Israél. Ainsi se représente le truisme de la Cour dont il y a eu très peu de poursuites et beaucoup d’enquêtes n’aboutissant à aucune condamnation significative, surtout qu’on sait qu’Israël contrôle toutes les entrées en Cisjordanie, y compris Jérusalem-Est et la bande de Gaza, et refuse déjà l’accès aux rapporteurs spéciaux et aux commissions d’enquête de l’Onu. Il est difficile de croire que les enquêteurs de la CPI se verraient accorder un quelconque accès. Gageons que les membres de la CPI sauront un jour transgresser le côté intouchable dont Israël use et abuse depuis bien trop longtemps en fait c’est un processus sans fin et les cris de victoire réguliers des dirigeants israéliens n’y changent rien.

Il est demandé aux Palestiniens de ne pas désespérer mais de se lever contre l’injustice et l’apartheid par la résistance à la guerre par la lutte, à la violence par la violence, le peuple palestinien doit tout simplement prendre la route de tous les peuples qui ont lutter durement pour leur indépendance.

Aujourd’hui, alors que le refus de l’inacceptable demeure plus que jamais nécessaire,: les colonies, le mur de séparation, Gaza, les réfugiés, les prisonniers, Jérusalem vidé de sa population arabe, les politique discriminatoire à l’égard des Palestiniens, le recours à la résistance armée peut offrir une voie d’action efficace et reste le seul moyen d’enrayer la spirale infernale de l’oppression afin que cesse l’occupation des territoires occupés. A travers la résistance, les Palestiniens retrouvent très certainement leur capacité à agir et s’unir, c’est un droit humain, c’est même un devoir.

Kader Tahri   Professeur en Retraite, Auteur de plusieurs Ouvrages :
https://www.kader-tahri.com

Source : auteur

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