Par ParsToday

À peine quelques jours après que l’Iran a annoncé avoir amorcé le processus destiné à produire de l’uranium enrichi à 20% dans les installations nucléaires de Fordo, le ministre israélien des Affaires militaires Benny Gantz a proféré des menaces contre l’Iran. Ces menaces peuvent-ils être prises au sérieux?

Alors que les tensions se font sentir dans la région avant le changement à venir à la Maison-Blanche, le ministre israélien des Affaires militaires Benny Gantz a déclaré qu’il voyait une possibilité que « de nouveaux événements se produisent sur le front iranien ».

Dans une interview accordée au journal israélien Yediot Aharonot, lundi 4 janvier, Gantz a déclaré que les événements concernant l’Iran se produiraient probablement bientôt.

« Je ne sais pas dans quelle mesure la situation va changer et ce sont les événements possibles qui changent la situation », a-t-il déclaré.

« Je dois ajouter que l’armée et le reste des forces de sécurité israéliennes sont en état d’alerte et sont bien conscients de ce qui se passe sur ce front », a-t-il dit.

Cela intervient alors que reconnaissant les capacités de l’Iran, l’ancien Premier ministre du régime sioniste Ehud Barak a déclaré que l’Iran était en avance sur Israël dans la production de missiles et l’enrichissement de l’uranium.

Citant les médias israéliens, Al-Mayadeen a rapporté que l’ancien Premier ministre du régime sioniste Ehud Barak avait déclaré que « les Iraniens sont en avance sur nous dans la production de missiles, l’enrichissement d’uranium et la domination en Syrie ».

Barak a également souligné que la capacité du régime de Tel-Aviv à affronter et contrôler l’Iran s’était affaiblie.

Les dirigeants et les médias israéliens ont exprimé à plusieurs reprises leur inquiétude concernant les progrès militaires et balistique de l’Iran.

« L’exercice militaire des groupes de résistance palestiniens à Gaza montre l’influence militaire croissante de l’Iran dans la bande de Gaza et qu’il devient une plate-forme pour transmettre ses messages à Israël et aux États-Unis », a rapporté le quotidien saoudien Al-Oub, en allusion à l’exercice sans précédent des groupes de résistance palestiniens baptisé « Pilier fort ».

Au cours de l’exercice, les groupes palestiniens ont tiré des missiles de la bande de Gaza en direction de la mer pour mener le premier exercice militaire conjoint. Selon l’Autorité palestinienne, cette démonstration de force a été organisée à Gaza avec le soutien de l’Iran et des groupes alliés de Téhéran ont cherché à montrer leur puissance simultanément aux commémorations de l’anniversaire de la mort en martyr du général Qassem Soleimani, ancien commandant de la Force Qods du CGRI, ajoute le journal saoudien.

Il semble que le but de l’Iran dans cet exercice était de transmettre un message selon lequel il viserait Israël en cas d’action militaire de Trump. Apparemment, l’Iran compte sur les groupes de résistance palestiniens.

Mohammad Mushareqah, analyste politique à Londres, estime que les parties palestiniennes affiliées à la coalition iranienne, en particulier le mouvement du Jihad islamique et le Hamas, insistent pour rester en dehors du gouvernement de l’Autorité palestinienne.

« De toute évidence, ces exercices ont été menés dans le cadre de la préparation des combattants arabes pro-Téhéran afin de participer à la riposte aux frappes américaines et israéliennes », a-t-il ajouté.

Les tensions entre l’Iran et Israël sont montées d’un cran depuis l’assassinat du scientifique nucléaire Mohsen Fakhrizadeh.

Les analystes estiment que l’Iran tente de mettre en œuvre sa stratégie et de frapper l’ennemi par l’intermédiaire de ses forces par procuration.

Source : ParsToday
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