Par Karine Bechet-Kolovko

L’absurdité de la gouvernance sous Macron pourrait prêter à rire, si les conséquences pour notre vie au quotidien n’étaient pas aussi dramatiques. Car en période de mise à mort de l’être humain dans son humanité, de l’Etat, de la société, de l’économie, de la culture, de l’éducation, etc., pour raison sanitaire impérieuse, l’on trouve l’irremplaçable Marlène Schiappa rassurer les Français sur ce qui, effectivement, les inquiète le plus aujourd’hui : ils pourront partouzer. A la place des fêtes de Noël, défendre les plans à trois et l’infidélité, c’est tout à fait dans l’air du temps …

Marlène Schiappa l’a déclaré, et sur ce point on peut lui faire confiance, le Gouvernement français, qui porte une attention constante aux besoins de ses concitoyens, a décidé … de ne pas interdire les plans à trois. Ouf, j’étais inquiète pour le repas de famille de Noel, mais l’after reste au programme ! 

C’est ce qu’elle a déclaré sur les ondes de la radio juive Radio J. Le communautarisme est décidément porteur de tous les progressismes.

Elle explique très sérieusement, que la lutte contre la polygamie ne doit pas remettre en cause le libertinage. Il est quand même surprenant de soulever la question, puisque cela n’a rien à voir, d’un côté il s’agit d’une relation juridique (multi-mariage), de l’autre d’une relation privée, mais passons. Enfin, nous voilà fixés … et rassurés :

«Je vais rassurer tout le monde, on ne va pas interdire les plans à trois, on ne va pas interdire l’infidélité, on ne va pas interdire le polyamour»

Toutefois, on peut se demander comment le vérifier ? Après la tournée des repas de Noel, la Milice sanitaire pourrait faire irruption chez les gens à toute heure de la journée et de la nuit pour vérification de bonnes pratiques sexuelles. Ou mieux, à l’heure du culte technologique, des caméras pourraient être installées dans tous les appartements. A réfléchir. 

Il est vrai que le sujet est fondamental à l’heure de la crise économique qui sape le pays, du dysfonctionnement programmé des institutions publiques qui se propage à merveille, de l’écrasement psychique méticuleux de chaque personne osant encore tenter de vivre et non de survivre. Quoi de plus important, dans ce contexte, que la « liberté sexuelle » réduite à la partouze ? La famille, comme institution sur laquelle les Hommes s’appuient et trouvent leur force, doit être anéantie.

Alors, c’est logique : on ne construit pas une famille sur l’infidélité ou le libertinage, donc ces pratiques sont possibles et affirmées. En revanche, les repas de famille, les fêtes de Noel en famille, quelle inconvenance à l’époque du Dieu Covid ! 

Source : Russie Politics
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