Par le CLGIA

A l’occasion de la célébration de la Journée de la Terre, le 30 mars 2021, la Campagne unitaire pour la libération de Georges Abdallah a organisé une webconférence.

Vidéo de la conférence.

Déclaration de Georges Abdallah
en PDF ici

Cher(e)s Camarades, Cher(e) Ami(e)s,

Le peuple palestinien commémore tous les ans « la journée de la terre ». Ce n’est certainement pas seulement en souvenir d’une grève générale en 1976, réunissant le peuple palestinien des territoires de 48 contre la confiscation de sa terre. Certes, cette grève a suscité une mobilisation solidaire significative aussi bien en Cisjordanie qu’à Gaza ainsi que dans les divers camps palestiniens au Liban. Il n’en demeure pas moins. L’acquisition par tous les moyens à la disposition des envahisseurs sionistes, de la terre de Palestine n’a pas commencé le 19 janvier 1976 avec la décision du gouvernement israélien de confisquer 25 km2 en Galilée tout près de la ville de Sakhnin.

L’expropriation du peuple palestinien de tous ses biens en vu de sa destruction et non seulement la confiscation d’une part importante de sa terre, est consubstantielle à l’existence même de l’entité sioniste. Elle ne s’est jamais arrêtée et elle ne s’arrêtera qu’avec la dissolution / la destruction de cette entité qui, en réalité, n’est qu’un prolongement organique de l’impérialisme occidental.

La grève générale dont il est question et que l’on commémore aujourd’hui, s’inscrit dans un long processus de lutte dont le centre de gravité se déplaçait au gré des rapports de force à l’œuvre dans le monde arabe et dans ce Machrek arabe en particulier. Peut-être faut-il rappeler que moins de dix ans auparavant, à savoir en 1968, il y a eu la bataille d’Al Karamé et juste un an après la révolte des camps au Liban et les accords du Caire entre le gouvernement libanais et la Résistance palestinienne et deux ans plus tard Septembre Noir et les massacres en Jordanie…

C’est dans cette dynamique révolutionnaire à l’œuvre dans cet espace géopolitique de la Palestine que se recrée et se restructure l’identité et l’unité des masses populaires palestiniennes. Il a fallu du temps (1948 -1976) pour les Palestinen(ne)s du territoire de 48 pour émerger du gouffre de la Nakba et commencer à occuper une part du devant de la scène politique. Certainement aborder la question de la lutte des masses populaires palestiniennes du territoire de 1948 n’est pas du tout facile pour quiconque ne vivant pas en Palestine directement.

C’est bien pourquoi, je suppose, que le Camarade Adel Samara peut nous être d’une précieuse aide à ce propos. Nous expliquer quelque peu ce que l’on entend ces jours-ci quant au poids du « gangstérisme » et des gangs des trafiquants de tout genre, entre autres à la solde des sionistes et qui impacteraient apparemment les principales localités et villes comme Umm-Al-Fahm par exemple.

Certainement les masses populaires ici ne sont pas, et ne peuvent pas être, indifférentes à ce qui se passe aussi en Cisjordanie et à Gaza. Les protagonistes de la lutte révolutionnaire ne peuvent plus faire abstraction de la dégénérescence de cette direction bourgeoise à la tête de ladite « Autorité Palestinienne », sous prétexte de la nécessité de la sauvegarde de « l’unité nationale ». Il faut sans cesse rappeler que le « Bloc Social » appelé à assumer les tâches de la révolution se construit et se structure dans la dynamique de la lutte et non pas dans les considérations qui s’apparentent de plus en plus à la compromission…

Rejetons les compromissions et toutes les manœuvres de camouflage.

Ensemble, Camarades, et seulement ensemble, nous vaincrons.

A vous tous, Camarades, mes salutations communistes !

Votre camarade Georges Abdallah

Lannemezan, le 30/03/2021

Déclaration de la Campagne Unitaire

Déclaration Adel Samara

Intervention de Seif Dana

Communiqué de l’Association des Palestiniens en Ile de France

PALESTINE VIVRA ! PALESTINE VAINCRA !

Source : CLGIA
https://liberonsgeorges.samizdat.net/…