Par J2L

Dans leur grande majorité les médias occidentaux, dont tout particulièrement les français, semblent s’accorder pour prendre pour argent comptant l’ensemble du flux informationnel en provenance des États-Unis, sans même en recouper les fondements.

Dès le 24 février 2022, lorsque Vladimir Poutine lança l’opération spéciale en Ukraine, la messe semblait avoir été dite : le maître du Kremlin devenait soudain infréquentable. Le pathos emprunté par la plupart de nos journalistes n’avait comme seul objectif de couvrir d’opprobre le président Russe. Après une dizaine de jours de combats sur le terrain, dans les articles de ces plumitifs, ces pâles larbins de la Maison Blanche, rivalisaient d’obscénités pour lui diagnostiquer une psychose paranoïaque, n’hésitant pas à le comparer à l’inquiétant Mad Max, l’inquiétant personnage principal du film de George Miller joué par Mel Gibson.

Aujourd’hui, plus de cinq mois plus tard, cette campagne de dénigrement du président Russe n’a pas faibli d’un iota. Pire, sur les chaînes d’informations en continu des intervenants, spécialistes en « pyjama-charentaises » forçaient le trait d’un Vladimir affaibli, usé, devenu fou furieux parce qu’atteint d’une maladie incurable. On nous assurait alors que l’irrémédiable influence d’une lourde thérapie lui rongeait lentement la raison. Or, sous l’effet des drogues, le voici qui pousserait inconsidérément son pays à la ruine juste pour assouvir l’onirisme égoïste du gamin de banlieue qu’il fut à Saint-Pétersbourg : le rêve secret de voir de son vivant la résurrection de la Grande Sainte Russie, semblable à celle que Catherine II l’intrigante épouse du Tsar Pierre III avait réussi à reconstruire.

Jusqu’à cette heure, la presse internationale n’a eu de cesse de fustiger le comportement de la Russie, prenant carrément fait et cause en faveur de l’Ukraine qui sous la focale américaine se transformait alors en un valeureux David luttant éperdument contre Goliath, l’ogre russe. Les médias n’ont pas suffisamment insisté sur l’origine historique du conflit, ni sur la corruption galopante qui gangrène l’Ukraine jusqu’au plus haut sommet de l’État, ni même à propos de Volodymyr Zelensky qui est le plus pur produit d’une bande d’oligarques qui a la main mise sur tout ce qui bouge et respire dans ce pays. Pendant que le président ukrainien joue le rôle de sa vie déguisé en combattant inflexible, pendant que des milliers de civils et de militaires souffrent ou meurent au feu, aucun de ces pisse-copies n’a eu le courage ou l’audace de dire et d’écrire que Madame Zelensky faisait la « une » du prestigieux mensuel américain « Vogue » spécialisé dans la mode féminine haute couture pour milliardaires. Ces mêmes médias, cautionnés et relayés par la plupart des dirigeants et des politiciens de leurs pays respectifs, n’ont fait que propager « la bonne parole » imposée par l’administration Biden. La propagande américaine est une arme redoutable au point qu’elle en est devenue la référence absolue et que désormais, en l’occurrence, la doxa occidentale l’a adoptée sans broncher.

Très récemment Amnesty International a osé ruer dans les brancards américains en dénonçant l’attitude des forces armées ukrainiennes qui utilisent des boucliers humains pour organiser leur résistance contre les russes, notamment en camouflant hommes et matériels de guerre dans des hôpitaux, des écoles primaires, ou même dans des caves d’immeubles d’habitations locatives.

Chapeau bas à cette organisation non gouvernementale qui n’a jamais caché ses orientations progressistes et ses prises de positions plutôt gauchisantes. Elle a transgressé la doxa, là où malheureusement un jour avant « Le Monde » niait effrontément les faits. La sanction ne s’est pas fait attendre, la directrice d’Amnesty International a été prié de quitter immédiatement l’Ukraine . C’est dire le niveau d’intolérance qui anime l’équipe dirigeante de ce pays !

À souligner toutefois qu’en France, seule France Infos TV a eu le courage de diffuser un reportage tourné dans une école maternelle occupée par les soldats de l’armée ukrainienne, preuve irréfutable des conclusions du rapport d’Amnesty International.

Combien de cas de mises en scène morbides on été découverts par les inspecteurs internationaux dont les rapports agrémenteront ( un jour peut-être ? ) un procès devant un tribunal international. Des journalistes bien avant eux, telle Anne-Laure Bonnel, en avaient dénoncé des centaines mis au compte des forces Kiéviennes néo-nazies qui agissaient ainsi pour faire accuser les troupes de la coalition russe.

Dernière aberration en date, que cette accusation unanime des bombardements de la centrale de Zaporojié par l’artillerie russe. Ces faits dénoncés par Zelensky ont été ingurgités tels quels sans réfléchir par le monde occidental et chez nous, en France, des généraux retraités sont apparus sur les plateaux des différentes chaînes de télévision pour les commenter et condamner l’irresponsabilité de l’armée de Vladimir Poutine. Mais enfin, si l’on s’en tient aux informations qui nous proviennent de Kiev et de l’état-major de l’OTAN, cette centrale nucléaire, la plus puissante d’Europe, est aux mains des Russes qui en ont pris les commandes. Ce fait d’arme a tellement fait rager le pouvoir ukrainien qu’il a immédiatement prétendu que Poutine s’en servait de bouclier pour y camoufler chars, canons à grande portée, munitions et des troupes. Lorsqu’on sait comment sont installés les réacteurs nucléaires au sein de leurs bâtiments blindés… dans toutes les centrales nucléaires du monde, on comprend immédiatement qu’il est difficile, voire impossible, d’y planquer ne serait ce qu’une Renault Clio. Par ailleurs, qui peut croire les russes suffisamment débiles pour bombarder n’importe quel édifice où ils auraient caché hommes et matériels ? Qui plus est si ces bâtiments sont ceux de la plus grandes centrale nucléaire civile d’ Europe occidentale. N’oublions pas que l’ensemble des populations de l’ex-URSS a été traumatisé par la catastrophe de Tchernobyl survenue le 26 avril 1986. Qui mieux que les russes aujourd’hui se méfient du nucléaire civil et par delà du risque planétaire encouru si un réacteur venait à être touché par un missile ?.

Bien évidemment, ce sont les ukrainiens qui bombardent la centrale de Zaporojié.

Alors que les médias occidentaux s’épuisent à nous faire croire à la énième contre offensive des forces armées ukrainiennes on apprend que la Police Nationale ukrainienne est appelée à la rescousse, tant les rangs militaires ont été décimés.

L’entêtement de l’administration Biden semble désormais insensée en poussant les ukrainiens au suicide collectif. Elle a récemment livré aux Kiéviens des missiles stratégiques d’un nouveau genre, moins détectables et capables de frapper une cible à plus de 300 km de leurs pas de tir. Dans ce conflit armé par procuration, il ne serait pas impossible que la base aérienne de Saki, située dans la péninsule de la Crimée Russe, ait été récemment ciblée par un de ces nouveaux missiles. En effet, c’est de Saki que partent les chasseurs bombardiers Mig 35 et Su 35 pour effectuer des attaques sur le théâtre d’opération du sud de l’Ukraine.

À l’heure qu’il est l’Ukraine nie formellement les faits sachant que Poutine avait mis en garde l’OTAN de ne pas livrer de missiles d’une portée supérieure à 80 km. De son côté la Russie parle d’un « simple » accident technique.

Cette guerre de l’information n’est pas sans rappeler les deux années écoulées et les pérégrinations pandémiques du COVID 19. Désormais, à l’instar du virus et de la surenchère des campagnes de vaccination orchestrées par des laboratoires et des cabinets de conseils américains, il n’est ni de bon ton, ni recommandé, de tenter d’argumenter en privé, comme en public, en faveur des russes et encore moins en direction de la politique du Kremlin au risque de se voir excommunié et suspecté de complotisme.

On peut toutefois s’interroger : Comment n’avoir pas accordé plus de couverture médiatique à la politique étrangère mise en place par le tandem Vladimir Poutine – Sergueï Lavrov pour contrer les sanctions édictées par les USA et qui sont mises en œuvre tambour battant par l’ Union Européenne sous la houlette d’ Ursula Von der Leyen ?

Il y a pourtant dans la démarche russe une étonnante résilience et même une stratégie inédite capable de bouleverser l’ordre économique mondial et la suprématie monétaire établie depuis deux siècles par les USA.

Dés les premières heures de l’intervention spéciale russe, l’Ukraine, mais au-delà, l’OTAN, l’union Européenne et les USA jouaient partie perdue.

L’Ukraine sera très certainement réduite à une peau de chagrin tout autour de Kiev qui restera sa capitale, sans accès à la mer. Le Donbass se déterminera en faveur de la Russie, une partie de l’actuelle Ukraine sera vendue à la Hongrie ( la Galicie ) et le reste sera proposé à la Pologne.

L’union Européenne en sortira passablement affaiblie, elle aura du mal à s’en remettre et la pérennité de son Intégralité sera rudement ébranlée. Quant aux USA surendettés, déjà en récession, ils traverseront sans doute la pire crise économique de leur histoire. Ils devront réduire leur voilure, réviser leurs ambitions expansionnistes et plus se consacrer à la vie sociale de leurs ressortissants. La France déjà en miettes ne parviendra pas seule à recoller les morceaux. Une fenêtre de tir se profile tout de même : se rapprocher du monde arabe pour rejoindre par ricochets les BRICS et l’agglomérât des pays qui en souscrivent déjà leur admission.

Article proposé à Donbass Insider par J2L

Source : Donbass Insider
https://www.donbass-insider.com/fr/…

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