Par Luc Michel

# EODE  PRESS OFFICE/
REVUE DE PRESSE – PRESS REVIEW – ГАЗЕТА/
« COMPRENDRE LA DÉSINFORMATION (SIC) EN AFRIQUE » (LE GRAND CONTINENT ATTAQUE LUC MICHEL ET EODE)

Incontournable dans la guerre de l’information, Luc MICHEL est  cité dans cet article : « L’utilisation de la désinformation par la Russie en Afrique a fait l’objet d’une attention particulière ces dernières années. La Russie a stratégiquement employé des tactiques de désinformation pour influencer l’opinion publique et manipuler les processus politiques sur l’ensemble du continent, notamment par l’intermédiaire de médias contrôlés par l’État tels que RT et Sputnik (sic). La Russie a recours à des sociétés de sécurité privées, et plus particulièrement le groupe Wagner, comme producteurs de campagnes de désinformation44. La Russie s’appuie également sur de faux centres de recherche et organismes de surveillance électorale, parfois gérés par des militants d’extrême droite en Europe, tels que (…) Luc Michel et une société qu’il a créée sous le nom de « Russosphère ». A noter qur ‘Le Grand Continent’ pratique lui-même la désinformation de l’OTAN et reprend sans aucune vérifications les fake news sur Luc Michel et EODE. »

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https://legrandcontinent.eu/fr/2023/10/26/comprendre-la-desinformation-en-afrique/

« COMPRENDRE LA DÉSINFORMATION (SIC) EN AFRIQUE » (LE GRAND CONTINENT)

Extraits/

« Russie-Ukraine ; Israël-Hamas… La désinformation est l’une des questions brûlantes du contemporain. C’est particulièrement le cas sur le continent africain où elle constitue un double problème politique et géopolitique qui traverse l’ensemble des sociétés. Cette étude fouillée (sic) tente de saisir ses contours techniques, politiques et économiques — et d’imaginer des solutions. »

« Aux prémices de l’ère des réseaux sociaux, le continent africain a été témoin d’une augmentation rapide des campagnes de désinformation modernes. Il est toutefois important de noter que ce fléau est antérieur à l’ère numérique. Bien que la désinformation ait toujours fait partie de l’écologie de l’information et de la communication en Afrique, la nature instantanée des réseaux sociaux a augmenté la fréquence de campagnes d’informations méticuleusement élaborées, intentionnellement fausses et trompeuses. L’ampleur de la désinformation en Afrique reflète une tendance mondiale, soulignant le besoin urgent de comprendre ses origines, ses instigateurs et ses conséquences profondes.

Ces dernières années, la désinformation a joué un rôle central dans les campagnes politiques, les crises de santé publique, les conflits et le soutien aux putschs en Afrique, ce qui incite à examiner de plus près son fonctionnement et son influence sur la vie des sociétés à travers le continent4. Si certains attribuent son succès à une remise en cause du néocolonialisme, accompagnée de la résurgence de la Russie en tant qu’acteur mondial,  ces analyses négligent un élément crucial : la désinformation en Afrique est avant tout africaine. Sous couvert de réflexes post-coloniaux, ces évaluations sous-estiment l’histoire de la désinformation en Afrique, ses protagonistes locaux, ses forces motrices et ses répercussions endogènes sur la stabilité sociopolitique, l’économie et la santé publique. « 

« Promouvant leurs intérêts et appuyant leurs alliés sur le continent, de grandes et moyennes puissances jouent un rôle important dans la propagation de la désinformation en Afrique. Ces acteurs s’appuient cependant sur les dynamiques et acteurs endogènes de désinformation et ne peuvent être considérés comme sa source principale. En voici quelques exemples.

La désinformation russe au centre de l’attention :

L’utilisation de la désinformation par la Russie en Afrique a fait l’objet d’une attention particulière ces dernières années. La Russie a stratégiquement employé des tactiques de désinformation pour influencer l’opinion publique et manipuler les processus politiques sur l’ensemble du continent, notamment par l’intermédiaire de médias contrôlés par l’État tels que RT et Sputnik. La Russie a recours à des sociétés de sécurité privées, et plus particulièrement le groupe Wagner, comme producteurs de campagnes de désinformation44. La Russie s’appuie également sur de faux centres de recherche et organismes de surveillance électorale, parfois gérés par des militants d’extrême droite en Europe (…)  Luc Michel et une société (sic) qu’il a créée sous le nom de « Russosphère ».

Les campagnes de désinformation russes semblent avoir soigneusement pris en compte les contextes socio-anthropologiques et politiques africains, ainsi que les facteurs locaux et les motivations de la diffusion de la (dés)information. Le recrutement d’experts locaux en politique et en communication, et le choix d’influenceurs (politiques, religieux, associatifs) par la Russie pour promouvoir ses fake news témoignent de cette capacité stratégique. Au Mali, proche des réseaux salafistes, Yacouba Doucouré, fils du célèbre leader Silkasso Yacoub Doucouré et cofondateur du Groupement des Patriotes Maliens (GPM). Le GPM a organisé des interventions militaires anti-françaises et pro-russes dès 2018. Leurs campagnes en ligne étaient toutes soutenues par des trolls russes. M. Doucouré a été reçu par l’ambassadeur de Russie à plusieurs reprises.

Les campagnes de désinformation russes réverbèrent habilement les frustrations des citoyens et exploitent leurs griefs à l’égard des élites dirigeantes et leur méfiance à l’égard des médias traditionnels. Ces campagnes de désinformation mettent notamment en avant les thèmes suivants, tout en jetant un éclairage positif sur la Russie : les discours anti-(néo)coloniaux, la lutte contre l’exploitation et les ingérences, la décadence morale de l’Occident en ce qui concerne la promotion des droits des LGBTQ+ et des femmes (par rapport à la défense russe de la religion et des valeurs familiales traditionnelles), ainsi que le besoin d’hommes forts comme Vladimir Poutine. La Russie ne fait souvent qu’exploiter les incohérences politiques et les doubles standards de ses adversaires, notamment en termes de promotion des droits de l’homme et des normes démocratiques. Le message principal est que les pays africains gagneraient à se distancier de leurs anciens colonisateurs européens et à développer des liens plus étroits avec la Russie. »

NOTE 1

Le géopoliticien Luc MICHEL est en fait le créateur d’un puissant LOBBY PRO-RUSSE en Europe et en Eurasie depuis trois décennies, mais aussi en Afrique (où il a été un précurseur) depuis les années 2013. L’influence et l’immense popularité de Poutine en Afrique s’explique par un travail de Lobbying, qui a mené à la création d’une RUSSOSPHERE AFRICAINE, qui influence la psychologie des masses populaires africaines et marginalise les élites compradores pro-occidentales. Il est au cœur de cette DIPLOMATIE PARALLELE , dont le but est de « tester le terrain là OU LA DIPLOMATIE PUBLIQUE OFFICIELLE EST FAIBLE OU LIMITEE ».

NOTE 2

« La plupart des opérations de Michel en Afrique promeuvent le panafricanisme et les sentiments anticolonialistes comme point de ralliement pour soutenir la thèse centrale de Michel : que les pays africains gagneraient s’ils se distanciaient de leurs colonisateurs européens et développaient des relations solides avec la Russie (…)  L’argument a du succès dans plusieurs pays africains car il repose sur des sentiments réels et répandus au sein de la population. »

La Russie s’appuie également sur le soutien de plusieurs penseurs de la sphère panafricaniste, une idéologie qui « plaide pour une solidarité entre tous les peuples africains, en opposition à un continent dépendant de l’Occident (…) Un monde multipolaire, où les Occidentaux ne dirigent pas tout, est le combat commun des Russes et des panafricanistes », selon les théses de Luc Michel depuis 2013.

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