Par Christelle Néant

Comme je le craignais après les messages que j’avais reçus de l’officine proche de la CIA et de l’OTAN NewsGuard, la censure a commencé à frapper sur YouTube mes reportages dénonçant les actes des néo-nazis et criminels de guerre ukrainiens, comme étant une « incitation à la haine » contre un « groupe protégé ».

Il y a deux mois en arrière, j’étais contactée par l’officine atlantiste NewsGuard, dont le but est de « donner aux plateformes et aux équipes de modération les données et les renseignements leur permettant de protéger leurs utilisateurs des risques existant en ligne, et de contrôler la propagation de la mésinformation ».

Comme je l’avais alors souligné, les questions que m’avait adressés NewsGuard avaient un but évident : trouver un moyen et un motif pour censurer notre site, Donbass Insider.

Et mon analyse s’est avérée juste, puisque à peine deux mois après l’envoi du questionnaire de NewsGuard, j’ai commencé à recevoir des avertissements de YouTube, qui a supprimé plusieurs de mes vidéos (trois reportages de terrain, et trois rapports de situation), pour « incitation à la haine ».

Vous pouvez voir les trois reportages incriminés ici :

Comme vous pouvez le constater par vous-même il n’y a aucune « incitation à la haine » dans ces vidéos. Bien au contraire. Seulement de la dénonciation de crimes de guerre commis par les soldats et les combattants néo-nazis ukrainiens, et pour certaines vidéos des demandes pour que ces gens soient jugés pour leurs crimes.

Dans l’interview des soldats Tchétchènes il est mentionné qu’ils doivent les éliminer quand les soldats ukrainiens leur tirent dessus, parce que c’est « soit eux soit nous ». Ce n’est pas de la haine c’est un constat froid et pragmatique de ce qu’est une guerre !

Or si on lit la justification envoyée par YouTube pour qualifier ces vidéos de « discours de haine », on découvre qu’il y a deux options :
– Glorification ou encouragement de la violence contre une personne ou un groupe de personnes.
– Incitation à la haine envers une personne ou un groupe de personnes en raison de leur appartenance à un groupe protégé.

Aucune des vidéos incriminées ne glorifie ou n’encourage à la violence contre une personne ou un groupe de personnes. Sauf à considérer que demander justice est un appel à la violence, ce qui est totalement ridicule.

Il s’agit donc de l’option numéro 2, l’incitation à la haine contre un « groupe protégé ». En clair, pour YouTube, dénoncer les crimes de guerre commis par les soldats de l’armé ukrainienne ou des combattants néo-nazis comme ceux du régiment Azov, ce serait inciter à la haine contre un groupe protégé !

Donc pour YouTube, les criminels de guerre et néo-nazis ukrainiens sont un groupe protégé !!! Il est interdit de dire du mal d’eux, parce que vous comprenez, ça inciterait à la haine contre eux. Le problème pour YouTube n’est pas que ces personnes commettent des crimes de guerre et tuent délibérément des civils au nom de la haine qu’ils ont des Russes et de tout ce qui est russe de manière générale, non le problème c’est qu’on apporte des preuves de leurs crimes, suscitant ainsi de la colère voire dans certains cas de la haine contre… des criminels de guerre et des néo-nazis.

Par contre inciter à la haine contre les Russes en colportant toutes les accusations non-étayées de crimes de guerre venant des autorités ukrainiennes, ça y a pas de souci. Ça on peut. Même quand il s’avère par après qu’il s’agissait de faux immondes balancés sans preuves, comme les accusations infondés de viols sur des enfants ukrainiens qu’avait lancées la médiatrice aux droits de l’homme, Mme Denissova, qui a été virée par le parlement ukrainien pour ses fausses accusations !

La censure de YouTube n’ira clairement qu’en s’aggravant, puisque je n’ai pas l’intention de cesser de dénoncer les crimes de guerre commis par les soldats et combattants néo-nazis ukrainiens contre les civils du Donbass et d’Ukraine.

Mettre des criminels de guerre et des néo-nazis ukrainiens dans la même catégorie, et leur accorder la même protection qu’aux personnes handicapées, aux LGBT, aux personnes discriminées en raison de leur religion ou de leur couleur de peau, etc, prouve que la politique de censure de YouTube est devenue totalement schizophrène, et qu’il faut massivement quitter cette plateforme !

J’avais averti depuis longtemps qu’il fallait que nos lecteurs et auditeurs passent sur des plateformes alternatives, et ce qui se passe maintenant me prouve que j’avais raison. Nos reportages ne seront donc plus publiés sur YouTube, mais vous les retrouverez tous sur Odysee et Rumble, et j’encourage activement tout le monde à nous suivre sur Telegram et Vkontakte, car les tentatives de faire fermer nos autres comptes de réseaux sociaux sont déjà en cours.

Christelle Néant

Source : Donbass Insider
https://www.donbass-insider.com/fr/…