Par Ziad Medoukh

Les journalistes engagés ne meurent pas !

-Hommage à Shireen Abou Akleh, journaliste palestinienne assassinée ce mercredi 11 mai 2022 par des soldats israéliens en Cisjordanie occupée. 

Ils ont tué la liberté d’expression 

Ils se moquent de votre gilet de presse 

Ils ont visé votre travail de journaliste 

Par une balle dans votre tête 

Alors que vous faisiez votre métier  

Vous couvriez la répression de l’armée d’occupation 

Vous l’icône du défi palestinien 

Vous la témoin de la tragédie de tout un peuple 

Un crime abject pour faire taire la voix de la vérité. 

Votre assassinat est voulu et prémédité

Les soldats les plus morales ont exécuté une âme noble  

La voix de la princesse de la vérité s’est éteinte  

Ils veulent cacher leurs massacres répétés et impunis 

Dans cette terre historique et millénaire , 

Terre d’amour et de paix. 

Le lieu de votre rêve universel 

Vous la plus célèbre reporter palestinienne 

Vous l’incommensurable courage devant leurs menaces. 

Vous le professionnalisme par excellence  

Vous la journaliste de l’espoir et la joie. 

Assassinée par les ennemis de la liberté et de la vie 

Pour que n’émerge pas la vérité, leur visage de criminels 

Vous êtes partie avant de montrer les scènes de la victoire  

Vous êtes morte avant de voir votre Palestine libre,  

Et de retrouver votre Jérusalem souveraine.   

Vous qui refusiez de se taire et de se résigner  

Devant le déchainement de votre peuple opprimé 

Et devant le silence complice. 

Une disparition douloureuse pour la Palestine 

Et pour les solidaires de cette cause juste 

Une grande perte pour un monde en quête de justice

Qui porte avec vous le fardeau de l’espoir. 

Mais vous Shireen, vous étiez toujours  

Dans votre mort, comme dans votre vie  

Une préoccupation pour nous et pour les humanistes 

Vous étiez toujours la scène et le souvenir,  

Vous, le voyage de courage et d’esprit.  

Vous, les espérances de toutes les générations. 

Vous serez toujours présente débout, vivante dans nos cœurs, 

Et nos mémoires.  

Comme les palmiers au sommet de la colline  

Vous attendez l’arrivée de l’aube  

Après ces longues années d’obscurité, et d’atrocité. 

Vous qui rêvez de retrouver vos champs d’oliviers 

Vous vouliez informer et montrer la réalité 

Vous qui refusez de se taire et de se résigner  

Devant le déchainement de votre peuple terrorisé  

Depuis des années et des décennies.  

Vous étiez un combat indéfectible pour la justice  

Un cri légitime contre le silence  

Une lutte permanente pour le droit  

Avec des reportages qui allègent nos souffrances  

Un remède aux blessures de l’oppression.  

Reposez en paix Shireen   

Les journalistes engagés ne meurent pas !  

Les valeureux dignes seront toujours vivants !  

Et la Palestine sera libre un jour  

Votre Palestine, votre mère des préludes et des épilogues  

La maîtresse de la terre  

La Palestine de Shireen ,  notre Palestine 

Et la Palestine et de tous les solidaires et les humanistes.

Source : auteur

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