Jérusalem, Porte de Damas, dimanche soir

Par CAPJPO-EuroPalestine

Les barrières de police, installées pour empêcher les Palestiniens de Jérusalem de se retrouver à la tombée de la nuit, pendant le mois de Ramadan devant la principale porte de la Vieille Ville, ont été levées dimanche soir, face à la colère déclenchée par cette énième mesure répressive.

Et lorsque les Palestiniens se sont mobilisés, à la fois pour défendre leurs quartiers face aux pogromistes et protester contre les barrières, c’est contre eux que la police du régime d’apartheid s’est déchaînée, matraquant et tirant à tout-va au LBD, et arrosant d’eau puante les étals des commerçants : au petit matin vendredi, on recensait au moins 105 blessés Palestiniens, ainsi que des dizaines d’arrestations. 

Dans le même temps, tandis que le chef de la police nationale Yaakov Shabtai mentait effrontément en déclarant que les barrières étaient toujours installées en période de Ramadan, le patron de l’armée Avi Kochavi, agitait la menace d’une attaque d’envergure contre la bande de Gaza, histoire d’ajouter de la provocation à la provocation. 

Mais la colère populaire n’est pas retombée, bien au contraire, et la direction de la police de Jérusalem, après avoir déclaré dimanche dans la journée qu’elle ne céderait rien, s’est résolue à changer d’avis quelques heures plus tard : « C’est une victoire pour nous, habitants de Jérusalem. Le gouvernement n’arrête pas de prendre des décrets et arrêtés contre nous, mais là, nous avons tenu bon. Au moins pour le moment », déclarait dans le Haaretz un témoin palestinien du démantèlement des barrières. 

De fait, rien ne dit que sous la pression de son aile la plus ouvertement pogromiste, le gouvernement ne va pas être tenté de revenir sur la décision.

CAPJPO-EuroPalestine

Source : EuroPalestine
https://europalestine.com/…