Par Al Manar

Rédaction du site

La mission chinoise auprès de l’Union européenne a indiqué jeudi 17 mars que « Pékin n’oubliera jamais ceux qui ont attaqué l’ambassade de Chine en Yougoslavie et qu’elle n’a pas besoin de sermons de la part des usurpateurs du droit international ».

La mission a exprimé cette position dans une déclaration publiée sur son site Web, en réponse aux critiques de l’OTAN à l’égard de la Chine concernant sa position sur la crise ukrainienne : « Le peuple chinois est en mesure de partager pleinement la douleur et la souffrance des autres pays, car nous n’oublierons jamais les bombardements de notre ambassade en Yougoslavie. Nous n’avons pas besoin de sermons sur la justice pour les profanateurs du droit international.

Le communiqué a déploré : « En tant que relique de la guerre froide et la plus grande alliance militaire au monde, l’OTAN continue d’étendre sa géographie et la portée de ses opérations. L’OTAN doit réfléchir sérieusement au rôle qu’elle a joué pour apporter la paix et la stabilité dans le monde ».

Le 7 mai 1999, à la suite des bombardements de l’OTAN, l’ambassade de Chine à Belgrade a été endommagée, causant la mort de trois personnes et faisant plus de 20 blessés.

Mardi, le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a appelé la Chine à « condamner la guerre et à ne pas soutenir la Russie ».
« Tout soutien militaire ou autre à la Russie dans sa guerre hostile contre l’Ukraine viole le droit international », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse.

Le ministère chinois des Affaires étrangères a « fermement » rejeté la déclaration du secrétaire d’État américain Anthony Blinken selon laquelle la réticence de Pékin à condamner la Russie contredit sa position sur la Charte des Nations Unies.

Ce jeudi, le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Kha Zhao Lijian, a déclaré que son pays avait toujours cru en la nécessité de respecter la souveraineté et l’intégrité territoriale du pays.

Il y a deux jours, le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, a souligné que la Chine « n’est pas partie à la crise et souhaite toujours ne pas être affectée par les sanctions ».

« La Chine s’est toujours opposée à l’utilisation de sanctions pour résoudre des problèmes, sans parler des sanctions unilatérales qui n’ont aucun fondement dans le droit international, qui nuiront à la vie des gens dans tous les pays », a-t-il déclaré.

Source: Médias

Source : Al Manar
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