WASHINGTON, DC - SEPTEMBER 24: U.S. President Joe Biden listens during a Quad Leaders Summit with Indian Prime Minister Narendra Modi, Australian Prime Minister Scott Morrison and Japanese Prime Minister Suga Yoshihide in the East Room of the White House on September 24, 2021 in Washington, DC. The four leaders are expected to discuss a range of topics including climate change, Covid-19 vaccines and a free and open Indo-Pacific ocean region. (Photo by Sarahbeth Maney-Pool/Getty Images)

Joe Biden écoute lors d’un sommet quadripartite avec le Premier ministre indien Narendra Modi, le Premier ministre australien Scott Morrison et le Premier ministre japonais Yoshihide Suga dans la salle Est de la Maison Blanche, le 24 septembre 2021 à Washington. (Sarahbeth Maney / Getty Images)

Par Michael Klare

Le projet de loi sur la défense que Joe Biden a récemment signé jette les bases d’une nouvelle Guerre froide avec la Chine. C’est génial pour les entrepreneurs de la défense, mais terrible pour la paix mondiale.

Source : Jacobin Mag, Michael Klare
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

Le mot « encerclement » n’apparaît pas dans la loi 2022 sur la Loi d’autorisation de la défense nationale (NDAA), promulguée par le président Joe Biden le 27 décembre, ni dans d’autres déclarations récentes de l’administration sur sa politique étrangère et militaire. Le terme classique « d’endiguement » de l’époque de la Guerre froide n’est pas non plus mentionné. Pourtant, les principaux dirigeants américains sont parvenus à un consensus sur une stratégie visant à encercler et à contenir la dernière grande puissance, la Chine, au moyen d’alliances militaires hostiles, afin de contrecarrer son accession au statut de superpuissance à part entière.

Le gigantesque projet de loi sur la défense pour 2022 – adopté avec un soutien écrasant des deux partis – fournit un plan détaillé pour entourer la Chine d’un réseau potentiellement étouffant de bases américaines, de forces militaires et d’États partenaires de plus en plus militarisés. L’objectif est de permettre à Washington de barricader l’armée de ce pays à l’intérieur de son propre territoire et de paralyser potentiellement son économie en cas de crise future. Pour les dirigeants chinois, qui ne peuvent certainement pas tolérer d’être encerclés de la sorte, c’est une invitation ouverte à… eh bien, il n’y a pas de raison de ne pas être direct… se battre pour sortir de l’enfermement.

Comme tous les projets de loi sur la « défense » qui l’ont précédé, le NDAA 2022, d’un montant de 768 milliards de dollars, est truffé de cadeaux trop généreux aux prestataires militaires pour les armes préférées du Pentagone. Cela inclut les chasseurs à réaction F-35, les sous-marins de classe Virginia, les destroyers de classe Arleigh Burke et un large assortiment de missiles guidés. Mais comme l’a noté la commission des forces armées du Sénat dans un résumé du projet de loi, celui-ci comprend également une série de crédits ciblés et d’initiatives politiques visant à encercler, contenir et, un jour, potentiellement dominer la Chine. Parmi celles-ci figurent 7,1 milliards de dollars supplémentaires pour l’initiative de dissuasion dans le Pacifique, ou PDI, un programme lancé l’année dernière dans le but de renforcer les forces américaines et alliées dans le Pacifique.

Il ne s’agit pas non plus d’éléments isolés dans ce projet de loi de 2 186 pages. La loi d’autorisation comprend parmi ses « avis du Congrès » (Chambre des représentants et Sénat réunis) une mesure axée sur « les alliances et les partenariats de défense dans la région indo-pacifique », fournissant un plan conceptuel pour une telle stratégie d’encerclement. En vertu de cette mesure, le secrétaire à la Défense est tenu de « renforcer les alliances et les partenariats de défense des États-Unis dans la région indo-pacifique afin de promouvoir l’avantage comparatif des États-Unis dans la concurrence stratégique avec la République populaire de Chine », ou RPC.

Le fait que la loi d’autorisation de la défense nationale de 2022 ait été adoptée sans opposition significative à la Chambre ou au Sénat suggère que le soutien à ces mesures et à des mesures similaires est fort dans les deux partis. Certains Démocrates progressistes avaient en effet cherché à réduire le montant des dépenses militaires, mais leurs collègues des commissions des services armés de la Chambre et du Sénat ont préféré voter une augmentation de 24 milliards de dollars supplémentaires de l’enveloppe déjà faramineuse allouée cette année au Pentagone – spécifiquement pour mieux contenir (ou combattre) la Chine. La majeure partie de ces fonds publics supplémentaires sera consacrée à la création de missiles hypersoniques et d’autres armes de pointe destinées à la RPC, ainsi qu’à l’intensification des exercices militaires et de la coopération en matière de sécurité avec les alliés des États-Unis dans la région.

Le fait que le NDAA 2022 ait été adopté sans opposition significative à la Chambre ou au Sénat suggère que le soutien à ces mesures et à des mesures similaires est fort dans les deux partis.

Pour les dirigeants chinois, il ne peut y avoir aucun doute sur la signification de tout cela : quoi que Washington puisse dire sur la concurrence pacifique, l’administration Biden, comme l’administration Trump avant elle, n’a pas l’intention de permettre à la RPC d’atteindre la parité avec les États-Unis sur la scène mondiale. En fait, elle est prête à employer tous les moyens, y compris la force militaire, pour empêcher que cela ne se produise. Pékin n’a donc que deux choix : succomber à la pression américaine et accepter un statut de second ordre dans les affaires mondiales ou défier la stratégie d’endiguement de Washington. Il est difficile d’imaginer que les dirigeants actuels de ce pays acceptent le premier choix, tandis que le second, s’il était adopté, conduirait certainement, tôt ou tard, à un conflit armé.

L’attrait durable de l’encerclement

L’idée d’entourer la Chine d’une chaîne de puissances hostiles a, en fait, été promue pour la première fois en tant que politique officielle dans les premiers mois de l’administration du président George W. Bush. À cette époque, le vice-président Dick Cheney et la conseillère à la Sécurité nationale Condoleezza Rice se sont attelés à la mise en place d’un système d’alliances anti-chinoises en Asie, en suivant les lignes directrices définies par Rice dans un article paru en janvier 2000 dans Foreign Affairs. Elle y mettait en garde contre les efforts de Pékin visant à « modifier l’équilibre des forces en Asie en sa faveur » – une volonté à laquelle les États-Unis doivent répondre en approfondissant « leur coopération avec le Japon et la Corée du Sud » et en « maintenant leur engagement à assurer une présence militaire robuste dans la région ». Ils devraient, a-t-elle ajouté, « accorder une plus grande attention au rôle de l’Inde dans l’équilibre régional. »

En fait, cela fait toujours partie des règles du jeu mondial des États-Unis, même si, pour l’équipe Bush, sa mise en œuvre s’est arrêtée brusquement le 11 septembre 2001, lorsque des militants islamiques ont attaqué les tours jumelles de New York et le Pentagone à Washington, ce qui a conduit l’administration à déclarer une « guerre mondiale contre le terrorisme. »

Ce n’est qu’une décennie plus tard, en 2011, que le Washington officiel est revenu à la stratégie Rice-Cheney consistant à encercler la Chine et à émousser ou supprimer sa puissance croissante. En novembre de cette année-là, dans un discours devant le Parlement australien, le président Obama a annoncé un « pivot américain vers l’Asie » – un effort pour restaurer la domination de Washington dans la région, tout en enrôlant ses alliés dans un effort intensifié pour contenir la Chine. « En tant que président, c’est délibérément que j’ai… pris une décision stratégique, a déclaré Obama à Canberra. En tant que nation du Pacifique, les États-Unis joueront un rôle plus important et à long terme dans le façonnement de cette région et de son avenir… Alors que nous mettons fin aux guerres actuelles [au Moyen-Orient], j’ai demandé à mon équipe de sécurité nationale de faire de notre présence et de notre mission en Asie-Pacifique une priorité absolue. »

Comme l’équipe Bush avant elle, cependant, l’administration Obama a été aveuglée par les événements au Moyen-Orient, plus précisément par la prise de contrôle en 2014 de parties importantes de l’Irak et de la Syrie par l’État islamique, et a donc été contrainte de suspendre son attention sur le Pacifique. Ce n’est que dans les dernières années de l’administration Trump que l’idée d’encercler la Chine est redevenue prééminente dans la pensée stratégique américaine.

Dirigé par le secrétaire d’État Mike Pompeo, l’effort de Trump s’est avéré beaucoup plus substantiel, impliquant le renforcement des forces américaines dans le Pacifique, des liens militaires plus étroits avec l’Australie, le Japon et la Corée du Sud, et une intensification des relations avec l’Inde. Pompeo a également ajouté plusieurs nouveaux éléments au mélange : une alliance « quadrilatérale » entre l’Australie, l’Inde, le Japon et les États-Unis (surnommée le « Quad »), des liens diplomatiques accrus avec Taïwan et la diabolisation explicite de la Chine en tant qu’ennemi des valeurs occidentales.

Lors d’un discours prononcé en juillet 2020 à la bibliothèque présidentielle Richard Nixon, Pompeo a exposé de manière très claire la nouvelle politique chinoise. Pour empêcher le Parti communiste chinois (PCC) de démolir « l’ordre fondé sur des règles que nos sociétés ont eu tant de mal à construire », a-t-il déclaré, nous devons « tracer des lignes communes dans le sable qui ne peuvent pas être effacées par les marchandages ou les flatteries du PCC ». Pour ce faire, il faut non seulement renforcer les forces américaines en Asie, mais aussi créer un système d’alliance de type OTAN pour freiner la croissance de la Chine.

Pompeo a également lancé deux initiatives anti-chinoises essentielles : l’institutionnalisation du Quad et l’élargissement des relations diplomatiques et militaires avec Taïwan. Le Quad, ou dialogue quadrilatéral sur la sécurité, tel qu’il est officiellement connu, a été initialement créé en 2007 par le Premier ministre japonais Shinzo Abe (avec le soutien du vice-président Dick Cheney et des dirigeants australien et indien), mais est resté en suspens pendant des années. Il a toutefois été relancé en 2017, lorsque le Premier ministre australien Malcolm Turnbull s’est joint à Abe, au Premier ministre indien Narendra Modi et à Donald Trump pour promouvoir une intensification des efforts visant à contenir la Chine.

En ce qui concerne Taïwan, Pompeo a fait monter les enchères en approuvant l’envoi de missions diplomatiques dans sa capitale, Taipei, par de hauts fonctionnaires, dont le secrétaire à la Santé Alex Azar et le sous-secrétaire d’État Keith Krach, les membres les plus haut placés d’une administration à se rendre sur l’île depuis 1979, date à laquelle Washington a rompu ses relations officielles avec son gouvernement. Les deux visites ont été vivement critiquées par les responsables chinois, qui y ont vu de graves violations des engagements pris par Washington envers Pékin dans le cadre de l’accord établissant des liens avec la RPC.

Biden adopte le programme d’encerclement

En entrant à la Maison Blanche, le président Biden a promis d’inverser bon nombre des politiques impopulaires de son prédécesseur, mais la stratégie à l’égard de la Chine n’en faisait pas partie. En effet, son administration a adopté le programme d’encerclement de Pompeo avec détermination. Par conséquent, et c’est assez inquiétant, les préparatifs d’une éventuelle guerre avec la Chine sont désormais la priorité absolue du Pentagone, tout comme, pour le département d’État, la poursuite de l’isolement diplomatique de Pékin.

Dans le droit fil de cette perspective, la demande de budget 2022 du département de la Défense affirme que « la Chine représente le plus grand défi à long terme pour les États-Unis » et, par conséquent, que « le département va faire de la Chine sa priorité et développer les concepts, capacités et plans opérationnels appropriés pour renforcer la dissuasion et maintenir notre avantage concurrentiel. »

Dans le même temps, en tant qu’instrument clé pour renforcer les liens avec les alliés dans la région Asie-Pacifique, l’administration Biden a soutenu l’initiative de dissuasion du Pacifique de Trump. Les dépenses proposées pour la PDI ont été augmentées de 132 % dans la demande de budget 2022 du Pentagone, passant de 2,2 milliards de dollars en 2021 à 5,1 milliards de dollars. Et si vous voulez mesurer ce moment par rapport à la Chine, considérez ceci : même cette augmentation a été jugée insuffisante par les Démocrates et les Républicains du Congrès qui ont ajouté 2 milliards de dollars supplémentaires à l’allocation PDI pour 2022.

Pour démontrer davantage l’engagement de Washington en faveur d’une alliance anti-chinoise en Asie, les deux premiers chefs d’État invités à la Maison Blanche pour rencontrer le président Biden ont été le Premier ministre japonais Yoshihide Suga et le président sud-coréen Moon Jae-in. Lors de ses entretiens avec eux, Biden a souligné l’importance des efforts conjoints pour contrer Pékin. À l’issue de sa rencontre avec Suga, par exemple, Biden a publiquement insisté sur le fait que son administration était « déterminée à travailler ensemble pour relever les défis posés par la Chine… afin de garantir un avenir dans un Indo-Pacifique libre et ouvert. »

En entrant à la Maison-Blanche, le président Biden a promis d’inverser bon nombre des politiques impopulaires de son prédécesseur, mais la stratégie à l’égard de la Chine n’en faisait pas partie.

Le 24 septembre, pour la première fois, les dirigeants du Quad se sont tous réunis avec Biden lors d’un « sommet » à la Maison Blanche. Bien que l’administration ait mis l’accent sur les initiatives non militaires dans son rapport officiel post-sommet, l’ordre du jour principal était clairement de renforcer la coopération militaire dans la région. Comme pour le souligner, Biden a profité de l’occasion pour mettre en avant l’accord qu’il venait de signer avec le Premier ministre australien, Scott Morrison, afin de fournir à ce pays la technologie d’une nouvelle flotte de sous-marins à propulsion nucléaire – une initiative visant manifestement la Chine. Il convient également de noter que, quelques jours seulement avant le sommet, le gouvernement a formé une nouvelle alliance avec l’Australie et le Royaume-Uni, appelée AUKUS, qui vise elle aussi la Chine.

Enfin, Biden a continué à multiplier les contacts diplomatiques et militaires avec Taïwan, dès le premier jour de son mandat, lorsque Hsiao Bi-khim, ambassadeur de facto de Taïpei à Washington, a assisté à son investiture. « Le président Biden se tiendra aux côtés de ses amis et alliés pour faire progresser la prospérité, la sécurité et les valeurs que nous partageons dans la région Asie-Pacifique – et cela inclut Taïwan », avait alors déclaré un haut responsable de l’administration. D’autres contacts de haut niveau avec des responsables taïwanais, y compris du personnel militaire, ont rapidement suivi.

Une « grande stratégie » d’endiguement

Ce qui a fait défaut à toutes ces initiatives, jusqu’à présent, c’est un plan global pour freiner la montée en puissance de la Chine et assurer ainsi la suprématie permanente des États-Unis dans la région indo-pacifique. Les auteurs du NDAA de cette année se sont remarquablement concentrés sur cette lacune et plusieurs dispositions du projet de loi sont destinées à fournir un tel plan directeur. Il s’agit notamment d’une série de mesures destinées à intégrer Taïwan dans le système de défense américain entourant la Chine et d’une exigence de rédaction d’une « grande stratégie » globale pour contenir ce pays sur tous les fronts.

Une mesure des « Orientations du Congrès » contenue dans ce projet de loi fournit une orientation générale sur ces initiatives disparates, en stipulant une chaîne ininterrompue d’États sentinelles armés par les États-Unis – s’étendant du Japon et de la Corée du Sud dans le Pacifique Nord à l’Australie, aux Philippines, à la Thaïlande et à Singapour dans le Sud et à l’Inde sur le flanc oriental de la Chine – destinée à encercler et à contenir la République populaire. De façon assez inquiétante, Taïwan est également incluse dans le réseau anti-chinois projeté.

Le rôle futur imaginé de cette île dans un tel plan stratégique émergent a été précisé dans une disposition intitulée « Sense of Congress on Taiwan Defense Relations » [Avis du Congrès sur les relations de Défense à Taiwan, NdT]. Essentiellement, cette mesure insiste sur le fait que la promesse faite par Washington en 1978 de mettre fin à ses liens militaires avec Taipei et l’accord ultérieur conclu entre les États-Unis et la Chine en 1982, qui engageait ce pays à réduire la qualité et la quantité de ses transferts d’armes vers Taïwan, ne sont plus valables en raison du « comportement de plus en plus coercitif et agressif » de la Chine envers l’île. En conséquence, la mesure préconise une coordination militaire plus étroite entre les deux pays et la vente à Taïwan de systèmes d’armes de plus en plus sophistiqués, ainsi que de la technologie nécessaire à la fabrication de certains d’entre eux.

Si l’on ajoute tout cela, voici la nouvelle réalité des années Biden : l’île contestée de Taïwan, située au large de la Chine continentale et revendiquée comme une province par la RPC, est en train de devenir un allié militaire de fait des États-Unis. Il ne pourrait y avoir d’attaque plus directe contre la ligne de fond de la Chine : tôt ou tard, l’île doit accepter de se réunir pacifiquement avec le continent ou faire face à une action militaire.

Reconnaissant que les politiques énoncées dans le NDAA 2022 représentent une menace fondamentale pour la sécurité de la Chine et son désir de jouer un rôle plus important sur la scène internationale, le Congrès a également demandé au président d’élaborer une « grande stratégie » sur les relations entre les États-Unis et la Chine dans les neuf prochains mois. Celle-ci doit comprendre une évaluation des objectifs mondiaux de ce pays et un inventaire des capacités économiques, diplomatiques et militaires dont les États-Unis auront besoin pour freiner son ascension.

En outre, il demande à l’administration Biden d’examiner « les hypothèses et l’état final ou les états finaux de la stratégie des États-Unis au niveau mondial et dans la région indo-pacifique en ce qui concerne la République populaire de Chine. » Aucune explication n’est donnée quant à la signification de l’expression « état final ou états finaux », mais il est facile d’imaginer que les auteurs de cette mesure avaient en tête l’effondrement potentiel du gouvernement communiste chinois ou une forme de guerre entre les deux pays.

Comment les dirigeants chinois vont-ils réagir à tout cela ? Personne ne le sait encore, mais le président Xi Jinping a donné au moins un aperçu de ce que pourrait être cette réaction dans un discours prononcé le 1er juillet à l’occasion du centième anniversaire de la fondation du Parti communiste chinois. « Nous ne permettrons jamais à aucune force étrangère de nous intimider, de nous opprimer ou de nous soumettre », a-t-il déclaré, alors que défilaient les chars, les fusées et les missiles les plus récents de la Chine. « Quiconque tenterait de le faire se retrouverait sur une trajectoire de collision avec une grande muraille d’acier forgée par plus de 1,4 milliard de Chinois. »

Bienvenue dans la nouvelle Guerre froide du XXIe siècle sur une planète qui a désespérément besoin d’autre chose.

Re-publié à partir du site TomDispatch.

A propos de l’auteur :

Michael Klare est l’auteur de All Hell Breaking Loose : The Pentagon’s Perspective on Climate Change [Tout va dans le mur : le point de vue du Pentagone sur le changement climatique, NdT]

Source : Jacobin Mag, Michael Klare, 14-01-2022

Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

Source : Les Crises
https://www.les-crises.fr/…

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